Deux homosexuels en prison, victimes de l’homophobie institutionnelle en Algérie !

par CHALOT
lundi 13 mai 2013

En France, ce sont des photographies et des témoignages personnels laissés sur facebook qui peuvent coûter cher : perte d'emploi, difficulté d'en trouver un, dossier établi et gardé par la police, fichage organisé.

Face au danger que représente Facebook, il est utile et nécessaire, voire indispensable de donner un certain nombre de conseils :

- ne pas laisser sur son mur des photos qui risquent d'être utilisées par des malveillants

- ne pas raconter sa vie à tout vent

ne délivrer sur soi qu'un minimum d'informations.

Dans d'autres pays jugés à tort comme démocratiques, des personnes qui se laissent aller à des déclarations, risquent de se trouver en grande difficulté.

C'est ce qui s'est passé récemment en Algérie pour deux homosexuels...

EVIDEMMENT CES DEUX PERSONNES ONT PEUT ETRE FAIT LE CHOIX DE FAIRE PUBLIQUEMENT UNE DECLARATION...C'EST ALORS LEUR CHOIX, IL EST RESPECTABLE ET COURAGEUX

Ceci étant dit, il faut rappeler avec force le rique que comportent facebook et les réseaux sociaux et naturellement apporter notre soutien plein et entier à ceux qui subissent de plein fouet une répression réactionnaire d'un autre temps.

Lu sur le site de Prochoix

"Oran : deux homosexuels en prison

Deux jeunes homosexuels ont été, fin de semaine dernière, mis en dépôt, à Oran, après avoir annoncé sur facebook, leur soutien absolu au « mariage pour tous » en France, et rendu public leur lien conjugal et leur souhait de se marier officiellement en Algérie.
Les deux jeunes oranais (étudiants à l’université d’Es-sania), âgés de 25 et 23 ans, ont été arrêtés, et accusés « d’avoir incité au non-respect des mœurs et des traditions » cite le quotidien arabophone El Khabar(4 mai 2013). les deux jeunes ont reconnu, dans un premier interrogatoire au commissariat, les faits, tout en insistant, plus tard, devant le procureur général auprès de la cour d’Oran, sur leur droit de se marier, de disposer de leur liberté de conscience individuelle et d’assumer leur homosexualité en public. En attendant le jugement, dont la date n’a pas encore été fixée, les deux jeunes homosexuels, risquent pas moins de mois de prison, selon article 338 du code pénal algérien « tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2 000 DA soit de 5 à 20 euros et si l’un des auteurs est mineur de dix-huit ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 DA soit 100 euros d’amende. »

Saïd Khatibi"

La solidarité internationnale doit permettre de faire libérer ces deux homosexuels .

La législation algérienne est homophobe, elle doit être combattue par tous ceux et toutes celles qui défendent les droits de l'homme et refusent l'obscurantisme !

Jean-François Chalot


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