Dysfonctionnements au Bataclan, s’armer de patience ?

par 33240jeanpierre
jeudi 24 novembre 2016

ATTENTAT du BATACLAN :
 
NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER,
MANIPULATIONS, OMISSIONS ET MENSONGES D'ÉTAT SUR FOND DE GUERRE DES POLICES :
 
A plusieurs reprises le préfet de police de Paris a refusé à des militaires, en particulier gendarmes, d'intervenir au Bataclan le soir de l'attentat.
 
Si la colonne d'assaut de l'escadron de gendarmerie, l’EGM 31-7 de Reims avait poursuivi son intervention au Bataclan, soit 48 minutes avant l'arrivée sur place du BRI, le scénario eut été bien différent et tout le monde s'accorde à penser qu'il y aurait eu certainement beaucoup moins de morts et de blessés ce soir là...
 
Nous pouvons évoquer la "non assistance à personne en danger" dans cette douloureuse et sordide affaire d’État et d'attentat où plusieurs questions restent sans réponses :
 
Pourquoi le Préfet de police a-t-il donné ordre au chef de l’EGM 31-7 de ne plus bouger ?
 
Pourquoi l’officier de l’EGM 31-7 n’a pas poursuivi son intervention avec sa colonne d'assaut malgré l'ordre donné par le préfet de Police de Paris ?
 
Pourquoi la présence et l'action des 28 éléments de l’EGM 31-7 ne figure-t-elle pas dans le rapport remis à l'Assemblée Nationale alors qu'ils ont étés décorés depuis ?
 
Pourquoi le rapport ne fait état que de 3 terroristes alors que d'après les témoignages ils étaient 4 ?
 
Et enfin, qu'est devenu le 4ème terroriste ?
 
 
LE RAPPORT INCOMPLET :
Rapport de la "Omission" d'enquête
de l'Assemblée Nationale N°3922
(page 53)
http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-enq/r3922-t1.pdf
 
 
Le Bataclan avait déjà été visé en 2010.
 
Pourtant le Bataclan ne bénéficiait d'aucune protection policière ce soir là.
 
L'ex-juge anti-terroriste MarcTrévidic parle de "concert de rock" visé.

Le Ministre de l'Intérieur était donc averti pour "les concerts de rock" comme le Bataclan.

"Un homme averti en vaut deux !" dit-on, pourtant ce 13 novembre 2015 au soir, le Ministère fait par exemple surveiller la maison de monsieur Manuel Valls à quelques centaines de mètres du Bataclan.

Alors, c'est en quelque sorte un peu comme pour l'attentat du 14 juillet à Nice...

Les oligarques, eux, sont surprotégés.

Mais le peuple, lui, dans ces conditions, n'a-t-il pas à craindre autant les oligarques que les terroristes lorsqu'il se retrouve à la fois totalement désarmé par l'oligarchie et livré à la merci des terroristes ?

Soit les gendarmes sont absents comme à Nice (réservés au chef de l’État en visite privée à Avignon), soit les gendarmes sont présents mais le préfet de police fait comme s'ils étaient absents en interrompant leur intervention comme au Bataclan avec l'EGM 31-7, partageant ainsi la coresponsabilité du nombre de morts et de blessés avec les terroristes !...

 

En complément, lire l'article sur le livre « 56 » de Jean-Loup Izambert :
https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/02/13/il-attend-que-ca/


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