Faut-il abattre Zemmour, ou le sacrer « homme de l’année » ?

Eric Zemmour ne laisse personne indifférent, les uns souhaitent sa mort médiatique, certains même physique, les autres paradoxalement veulent en faire l'homme de l'année.

''Eric le gaulois, le plus gaulois d'entre nous, attaché à son pays comme on l'est à sa mère, avec amour, respect, admiration, déchaîne les passions''.

Ses ennemis sont nombreux, il est la cible d'une grande partie de la gauche, et surtout il est l'ennemi N° 1 des minorités racialistes, indigénistes, décolonialistes qui fleurissent de nos jours.

Alors que ces minorités, ces associations, des islamo compatibles soient en désaccord avec Zemmour, c'est normal, ils ne partagent ni ses analyses ni ses propos, mais de là à vouloir le condamner au silence, comme notre ami Sopo qui en même temps dit 'touche pas à mon pote', mais veut faire taire Zemmour. Une tolérance à géométrie variable en quelque sorte.

Zemmour est constamment l'objet d'accusations et de plaintes d'associations multiples. Le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) avec l’ADDH (Association de défense des droits de l’Homme), le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), SOS racisme, la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), et j'en passe de nombreuses d'autres. Il est persécuté par nombre d'associations largement engraissées par des fonds publics et voir ces associations se porter partie civile contre le même homme, est pour le moins inquiétant.

Ces censeurs proclament en effet « nous avons les moyens de vous faire taire ».

Effectivement ils en ont les moyens, car les armes pour le détruire c'est lui parfois qui les fournit.

Cet homme a une faiblesse.

Le problème de Zemmour c'est qu'il se laisse emporter par ses convictions et qu'il dérape, même s'il corrige en suivant comme dans sa sortie sur les mineurs isolés.

Il sait qu'il est constamment sous microscope et que ses propos vont être pesés au milligramme, mais bizarrement il n'évite pas toujours des généralisations qui font s'abattre sur lui les fourches caudines de tous ses ennemis et l'irritation de ses amis.

Il faudrait qu'il inscrive au creux de sa main en lettres de feu, les mots ''certains'' et ''une partie'', tant il est vrai que le manichéismen'a pas droit de cité en matière de jugement de ce type.

Chaque fois qu'il parle des musulmans, des réfugiés, ou de minorités il devrait penser à dire 'certains' musulmans ou 'une partie des mineurs isolés'.

Il sait que même s'il corrige ensuite, ce qu'il a fait, rien ne lui sera accordé ni pardonné.

Ce qui sera accepté ou minimisé pour d'autres lui vaudra une campagne d'une violence sans pareille.

Bizarre que cet homme qui est d'une intelligence remarquable ait parfois la langue qui va plus vite que le cerveau.

Il ne peut ignorer que le trop et l’excessif sont les ennemis du sensé et de la mesure.

Sur le fond il a raison, ces mineurs n'ont rien à faire chez nous, c'est un nouveau trafic juteux d'êtres humains qu’exploitent les passeurs, trafic mortifère pour la nation. Ces jeunes, adultes pour un grand nombre, dont on ne peut vérifier, ni l'identité, ni l'âge, ni la provenance, sont enrôlés par des meneurs gangsters ou religieux. Ils sont impliqués fortement dans la délinquance et nous n'avons rien à leur offrir pour l'éviter. De plus ces mineurs ont le droit de faire venir leurs parents et leur fratrie, imaginez la venue du père de ce 'mineur' agresseur de 25 ans et de quelques membres de son village, de véritables bombes.

Mais ses adversaires ne se contentent pas d'exiger son silence, certains le menacent de mort, d'autre l'agressent physiquement.

Comme ce pauvre Mehdi…

Il a dit lui-même qu'il était trop bête pour échanger avec Zemmour, et qu'il ne pouvait que lui cracher dessus, une singulière façon de s'exprimer.

Il n'a pas pensé une seconde qu'il avait une autre solution, se taire, rester tranquille et se choisir un porte-parole parmi les nombreux candidats à sa disposition. 

Il devient courant dans notre société ensauvagée, que quand on n'a pas les mots pour combattre une idée ou pour la défendre, on agite les bras et parfois au bout du bras il y a une arme.

L'impasse verbale conduit à l'agression verbale et hélas parfois à l'agression physique.

Mais ces agressions, ces menaces de mort, ces demandes de censure perpétuelles ont un écho réduit sur nos médias, nos politiques, et notre justice.

Ce tiercé, justice, presse, politique qui est très complaisant avec certains semeurs de haine, comme ces minorités racialistes qui insultent la France en parlant de racisme systémique et ces talents, ces nouveaux poètes qui ânonnent en toute impunité qu'il faut tuer des flics et pendre des bébés blancs.

L'homme qui avait agressé Eric Zemmour dans la rue, a été condamné à trois mois de prison avec sursis, c'est-à-dire à rien !

Mais les analyses de Zemmour commencent à être de plus écoutées et souvent partagées, ce qui provoque la rage de ses adversaires.

Ses positions parfois radicales sur l'immigration, l'islamisation des banlieues, sa théorie du grand remplacement qui serait déjà présent sur certains territoires, et que certains appellent séparatisme trouvent de plus en plus d'adhésion parmi les politiques et la population.

Quand des ministres de l'Intérieur parlent de face à face possible, quand des présidents parlent de communautarisme, de partition, de séparatisme et d'hydre islamique, quand de plus en plus d'études et de sondages montrent une islamisation des services publiques, d'un islam radical en expansion chez les jeunes, et de la pression islamique dès l'école, cela donne du corps à ses arguments.

Mais néanmoins les défenseurs de Zemmour je dirai même ses fans sont de plus en plus nombreux.

Ils admirent l'intelligence de cet homme, son immense culture dans divers domaines et son courage pour ne pas se laisser impressionner par la haine, les menaces, les agressions dont il fait l'objet constamment.

Certains veulent même en faire l'Homme de l'Année.

Zemmour, dans cette tourmente, caracole de succès en succès.

Ses succès littéraires dépassent parfois en vente celui des prix Goncourt, ses succès dans les émissions auxquelles il participe sont patents. Les patrons des chaînes qui ont cédé à ces minorités hostiles et qui l'on viré s'en mordent les doigts et tentent de le récupérer.

CNews a compris combien cet homme pouvait apporter face au ronron habituel des autres chaînes. Christine Kelly a permis à CNews grâce à sa présence de se positionner souvent en tête des chaînes info.

Christine Kelly a réussi à réunir autour d'elle une équipe de 4 journalistes de talent avec la locomotive Zemmour bien sûr, mais aussi avec un Marc Menant qui dans son évocation des thèmes historiques est génial, un Eric de Riedmatten, qui a des expertises économiques précises et bien documentées et Harold Hyman qui vous explique la géopolitique avec talent et en termes compréhensibles et tout cela sans auto censure ni langue de bois ce qui fait grincer des dents les censeurs compulsifs.

A mettre au crédit aussi de Zemmour des épiques « face à face » qui sont de véritables duels au cours desquels il a toujours brillé.

Des duels avec des protagonistes de talent, alliant culture et éloquence.

Duels contre Onfray, BHL, Bellatar, Madelin, Védrine, Lang, Schiappa, Moix, Lagarde, Sifaoui, Enthoven, Bilger, Finkielkraut, Dray, Joffrin, et nombre d'autres.

Les deux derniers bretteurs, Joffrin et BHL, ont eu pour le moins maille à partir !

En ce moment Zemmour et JL Mélenchon se combattent à distance.

Mélenchon pour qui la créolisation est l'avenir de la France, Zemmour pour qui la créolisation c'est la libanisation.

Il serait interessant de les voir s'affronter sur CNEWS, ce qui va arriver je pense rapidement.

Il a ferraillé dur, dans tous les domaines, mais il a toujours été à la hauteur. Certains n'osent pas l'affronter et se dérobent.

Son débat avec Bauer a été d'une qualité exceptionnelle, deux débatteurs hors pair.

Pour échapper à la bien-pensance, au politiquement correct, à la pensée unique et à l'omerta qui envahit nos chaînes 'd'information' continue, nos prétoires et certains partis politiques, on a un besoin vital de voix comme celles de Zemmour, d'Onfray, de Rioufol, de Charlotte d'Ornellas, de Pascal PRAUD, de Finkelkaut, de Peña-Ruiz, de Zineb El Rhazoui, et d'autres qui nous permettent de préserver notre liberté de penser.

Bien sûr on peut ne pas partager toutes les positions de Zemmour.

Bien sûr il doit corriger son penchant à la globalisation, mais je conclurai avec la phrase que l'on dit apocryphe de Voltaire : « Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer. » 

Et si, au lieu de crier, de nier, de vouloir censurer, on consultait les Français sur les sujets tabous qu’il met sur la table ?