Faut-il sauver les djihadistes détenus en Irak de la pendaison ?
par moderatus
vendredi 7 juin 2019
Si l'on en croit la pétition de quarante cinq avocats, la volonté des fervents des droits-de-l'hommisme, et celle de certains islamo gauchistes incurables, c'est pour nous français une question d'honneur.
Ne pas sauver ces terroristes de la pendaison serait le déshonneur absolu.
On devrait pourtant se poser la question de savoir si le déshonneur ne serait pas plutôt d'avoir d'avoir enfanté ces monstres, d'avoir échoué à intégrer un tant soit peu une partie de la population, de ne pas avoir su inculquer à ces extrémistes un amour et un respect minimum pour le pays où ils ont eu pour la plupart la chance de naître. Nos gouvernants portent là une énorme responsabilité.
Ces gens ont trahi leur pays de naissance ou d'accueil, sont allés combattre contre ce pays et ses valeurs.
Ils n'ont de français que le fait d'être nés par hasard dans ce pays qu'il haïssent et méprisent. Français uniquement de papiers qu'ils ont pour la plupart brûlés pour attiser leur haine.
Mais pour notre ministre de la défense Castaner, qui n'en est pas à sa première bourde,
''Ils sont français avant d'être djihadistes.''
Il faudrait que nos gouvernants consentent enfin à écouter le peuple .
SONDAGE -étude Odoxa-Dentsu Consulting, 82 % des personnes interrogées approuvent le jugement des djihadistes français en Irak. Les Français s'opposent même en majorité à ce que leurs enfants reviennent.
Certains vous diront qu'il y a chez tout homme, quels que soient ses actes une part d'humanité. Celui qui a eu le courage ou l'inconscience de regarder un jour une de ces vidéos vous dira que c'est une absurdité.
Dans l'immédiat, dix huit français sont détenus en Irak pour allégeance à Daech. Soixante sept autres sont en cours d'identification formelle. La plupart sont français binationaux et issus du Maghreb.
De quelque côté que l'on retourne le problème, les idéologies se fracassent sur les réalités.
Le monde et la justice ne s'arrêtent ni ne commencent aux frontières de l’hexagone.
66 états dans le monde pratiquent la peine de mort et c'est leur droit, comme cela a été le nôtre de l'abolir.
Pour 2018, quelques chiffres.
En Chine, on pense à plusieurs milliers d’exécutions,
l'Iran 253 exécutions, l'Arabie saoudite nos chers amis 149 exécutions, le Vietnam 85. Le japon 15.
l'Irak 52 exécutions, et le fleuron de la démocratie, les États-Unis 25 exécutions.
Quelles solutions avons nous pour contrecarrer les lois Irakiennes ?
-Imposer aux irakiens notre justice ? leur exiger de ne pas appliquer leurs lois et garder en vie ces condamnés à mort ?
En vertu de quelle législation internationale ? Qui va assumer les risques et les frais d'une telle décision ?
-Deuxième éventualité, demander au irakiens la permission de rapatrier ces ''français'' chez nous pour les juger ?
Quand on connaît les dédales obscurs de notre justice, ses atermoiements, ses faiblesses, son laxisme, quand on sait qu'il nous faudra des années de procès interminables pour réunir des preuves, quand sait que l'on a refusé d'appliquer une loi simple de collusion avec l'ennemi et trahison qui punissait cette alliance avec nos ennemis de 30 ans minimum, et que l'on est certain que le résultat sera une peine ridiculement courte, ce n'est pas la solution.
Selon les chiffres du centre d’analyse du terrorisme,<<384 personnes impliquées dans les filières djihadistes d’Irak et de Syrie ont déjà été jugées en France. Au second semestre 2018, la moyenne des peines prononcées n’est que de 8 ans et 4 mois d’emprisonnement. Sachant qu’elles sont rarement exécutées entièrement, nous sommes bien loin des djihadistes « sévèrement punis en France » comme le prétend le Premier ministre Édouard Philippe sur France Inter. >>
Quand on sait que ces assassins fanatisés n’auront de cesse d'essayer de diffuser leur idéologie criminelle, de se venger dès que possible, faire prendre à notre population ces risques supllémentaires vu le nombre de radicalisés qui sont déjà sur notre territoire est insensé.
Ces bombes humaines, nous n'avons aucun moyen de les désamorcer.
Nous n'avons pas les armes pour nous défendre face à de tels ennemis.
Notre arsenal juridique est pitoyable.
Nous hésitons sur la déchéance de nationalité en cas de trahison alors que 15 pays de l'Union Européenne la pratiquent.
Nous avons sur un total de 69.000 détenus, 14.964 étrangers , qui engorgent nos prisons, nous coûtent un pognon de dingue comme dit Jupiter, font régner l'insécurité dans nos prisons, et feront régner la terreur dehors quand ils seront libérés.
450 radicalisés dont certains très dangereux vont être libérés cette année.
Pas de plan d'expulsion prévu, pourtant ce serait une bénédiction pour notre système carcéral et pour notre sécurité.
Pas de loi non plus pour qu'une peine de prison ferme entraîne la suppression automatique du séjour en France et l'interdiction du territoire national.
Le dernier farfelu qui a fait sauter un colis chez nous et fait 13 blessés. était en situation irrégulière, non détecté car indétectable, frontières passoires, contrôles et suivis dérisoires.
Par quel bout que ce soit que l'on prenne le problème, la réponse est simple, nous n'avons pas la réponse au problème du retour des djihadistes et n'avons pas à donner des leçons d'humanité à l'Irak en leur indiquant les bonnes valeurs, le bon système, vu notre comportement dans ces pays qui a entraîné la mort de tant de civils innocents qui eux ont subi une peine de mort, dans ce cas, totalement injuste.
Cette fatuité, cette hypocrisie d'une attitude néocolonialiste occidentale conquérante est insupportable. La décision pour ces terroristes incombe au Irakiens et à eux seuls.
Seule la justice Irakienne peut décider du sort de ces 11 'français' terroristes qu'elle vient de condamner à mort pour avoir commis des actes barbares sur le territoire d'un pays souverain.