Il n’y a pas de féministes

par rpplbis
samedi 6 mars 2021

Il n’y a pas de féministes, au sens de personnes qui voudraient l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce qui s’appelle le féminisme, il faut le dire, est un suprématisme.

Par exemple, Slate se pose la question du coût pour l’État de la virilité. Tout est bon pour dire du mal des hommes, même l’économie.

J’ai divorcé, je sais ce qu’est être coupable du simple fait d’être né (mâle).

Donc, la virilité coûterait (et ne rapporterait rien, apparemment). Il n’y a pas de comparaisons dans cet article. La féminité est pas essence non-problématique.

 Il faudrait, pour traiter son sujet que l’autrice fasse des comparaisons par nations, par peuples, ce n’est pas tenté. Il faudrait également faire des comparaisons historiques. Elle ne le tente pas non-plus.

« On valorise chez un garçon la prise de risques, alors qu'on encourage chez une fille la recherche de la sécurité. » C’est « on » la coupable. J’écris coupable au féminin parce que sont les femmes qui éduquent les enfants, et que ce sont elles qui encouragent et valorisent des choses différentes selon le sexe de l’enfant, et si est là la raison, la seule raison, des différences qu’on peut voir entre le comportement des femmes et celui des hommes à l’âge adulte, ce sont les femmes qui en sont la cause.

Tout le monde sait que l’éducation a une influence sur les enfants sans qu’on sache laquelle. La sagesse populaire dit : « tel père, tel fils » et « à père avare, fils prodigue ». On a tous des expériences d’enfants d’une même famille très différents les uns des autres. L’éducation s’applique à un être qui est déjà là. Dans l’article de Slate, on a l’impression qu’éduquer est comme créer une forme en terre : pas de réaction, on en fait ce qu’on veut.

Ce n’est pas un article qui prône l’égalité entre les sexes. C’est un article qui ne voit que du mal dans le mâle, au regard de la féminité, qui n’est pas explorée. Elle est la mesure des choses. Et le fait que le féminin soit la mesure des choses en fait un suprématisme.

Ce n’est pas moi qui l’invente, il suffit de lire ce qui est écrit.

Agnès Coffin déclare qu’elle évite la mort et la mort de ses enfants en vivant avec une femme, tout comme si tous les hommes tuaient leurs compagnes, comme si aucune femme ne tuait jamais son mari ou compagnon (des femmes tuent leur compagnon. Vous le saviez ? Vous en avez entendu parler ? Non. C’est caché.) Suprématisme encore. Il y a des êtres qui font le bien, les femmes et des êtres qui font le mal, les hommes. Simple comme bonjour.

 

La violence que j’ai subie et que je subis encore ne peut pas être comprise, parce qu’elle est fondée sur ce soi-disant féminisme qui n’est pas favorable à l’égalité, qui est un suprématisme : l’homme a tort quoiqu’il fasse.

Si ce n’est pas dans tout ce qu’on lui reproche tout le temps (sous-payer les femmes, leur avoir donner le droit en vote en 45… je donne quelques exemples, il y en a partout tout le temps, personne ne dit du bien des hommes, tout comme si c’était interdit), c’est dans le contraire. Moi j’ai eu le tort contraire au tribunal aux affaires familiales.

J’ai divorcé, je m’occupais des enfants, je « volais le rôle de mère à la mère » de mes enfants, ont dit les juges. Pas une ou un féministe n’a été contre ça. Pas une ou un féministe n’a aidé à réparer cette agression judiciaire perpétrée comme mes enfants et contre moi.

Dès le début de notre relation, j’ai fait la moitié de tout ce qu’il y a à faire dans une famille, ce qui était normal pour moi, je suis pour l’égalité dans les relations humaines. Le divorce est venu d’autres choses.

Un psychiatre expert, mandaté par le juge, dit que le conflit qui rend la vie commune impossible est dans la « position maternelle ». Voici comment il s’y prend : il « postule » que ma mère est dépressive, sans la rencontrer, sans l’examiner. De son postulat, il « constate » je veux « réparer fantasmatiquement ma mère (postulée) dépressive que » parce que j’en aurais souffert enfant et « veux faire le père et la mère », je « vole le rôle de mère à la mère » de mes enfants. C’est un constat pour lui, cette confusion des rôles parentaux. Les juges valident cela.

S’il y avait des féministes, au sens de personnes en lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, jamais elles ne toléreraient que des juges mentent pour salir un homme qui fait sa part dans la famille, qui n’est pas dans les « rôles » genrés. S’il y avait des féministes pour l’égalité, des féministes, quoi, jamais ils et elles ne permettraient que des juges, par le mensonge, remettent de force un couple dans les rôles genrés. S’il y avait des féministes égalitaires, des vrai(e)s féministes, j’aurais des aides pour reprendre la procédure et obtenir ma réhabilitation. Parce que je suis allé en appel, seul, et que j’ai perdu encore.

Il n’y a pas de recherche d’une égalité entre les femmes et les hommes, il y a une déclaration permanente que seul le féminin a de la valeur, que le masculin n’est que négatif.

La violence qui m’a été faite par les experts et les juges n’est qu’un exemple parmi des milliers de ce suprématisme qui non seulement détruit un homme mais détruit un homme égalitaire (tous les détails de cette décision dite de justice montre cette égalité).


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