Intégration et communautarisme

par Gavroche
lundi 9 août 2010

L’intégration est devenue irréalisable !

L’intégration consiste à accueillir des populations étrangères issues de divers pays venues de leur propre gré en France afin de s’y établir, d’y travailler, d’y fonder une famille et d’y rester en devenant Français (s’ils le souhaitent) pour les primo arrivants et en l’étant de fait pour leurs enfants nés sur le sol Français.
 
La France est incontestablement un pays ou l’intégration a fonctionné pendant des décennies.
 
Elle a accueilli des Russes, des Italiens, des Espagnols, des Portugais, des Polonais...au gré des guerres, crises économiques, crises politiques en Europe. Tous ces Européens se sont parfaitement intégrer en France. La génération née sur le sol Français a été à l’école, suivi des études, pratiqué des activités sportives, culturelles, a eu des copains, des copines, s’est marié avec des jeunes filles...comme tous les Français de leur age. Il n’y a pas eu de problèmes majeurs avec ces populations.
 
Aujourd’hui la France en ait à la troisième, voire quatrième génération de Français dont les parents ou grands-parents sont d’origine Maghrébine ou Africaine et ces Français ne sont toujours pas intégrés voire pour certains rejettent cette intégration.
 
On nous dit que c’est l’urbanisme, le chômage, le racisme qui sont responsables de cette non-intégration. Or les Européens ont vécu ensemble sans problèmes dans les mêmes cités, les mêmes villes de banlieue, ont subi eux aussi le chômage et sont pourtant intégrés.
Reste le racisme. Qu’en est-il ?
Les Maghrébins et Africains se sont progressivement et massivement installés dans ces cités. Ils ont alors vécu, entre eux, selon leurs coutumes, leurs traditions, leurs cultures, leur religion. Résultat prévisible de deux mondes qui s’entrechoquent : les Européens sont partis de ces cités. Est-ce du racisme ?
 
Puis la délinquance à grande échelle s’est développée dans ces cités et aux alentours (dégradations de lieux publics, vols, viols, agressions, trafics...). Résultat prévisible : les Européens ont quitté ces villes de banlieue appelées maintenant "sensibles". Est-ce du racisme ?
 
Un autre effet pervers de cette ghettoîsation est que l’école républicaine laîque, autrefois facteur essentiel de l’intégration, se trouve confrontée dans ces villes à un problème majeur : elle ne peut plus jouer son rôle dans des conditions normales.
En effet dans les classes ou 95% des élèves sont d’origine Africaine et ou Maghrébine (les Européens ayant fui) dont certains rejettent carrément l’enseignement voire agressent les enseignants, comment assurer une certaine réussite scolaire. Est-ce du racisme ?
 
Et il y a enfin, et ce n’est pas le moindre, le poids de la religion. On aurait pu penser que la religion même différente de celles des Européens aurait pallier aux défauts d’éducation parentale, assuré une certaine morale, recadré les délinquants, voire faciliter l’intégration. Et bien pas du tout !
On ne compte plus les entorses à la laîcité, voire à la loi : port du voile à l’école, port du voile intégral, exigences de menus exclusivement hallal à la cantine scolaire, préemption de la voie publique pour les prières, jours de piscine exclusivement réservés aux femmes, importation politique du conflit israélo-palestinien, polygamie, prosélytisme exacerbé, prêches anti chrétiens, anti occident, soutien aux pires extrémistes...
 
L’intégration autrefois réussie est devenue la réalité du communautarisme, contraintes de partger un territoire, les populations se rejettent mutuellement.
 

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