Joyeuses fêtes et surtout la santé

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mardi 26 décembre 2017

Il y a aura toujours des petits, et grands, censeurs de joie. Les censeurs de joie ne supportent pas les plaisirs pouvant exister en dehors de leur idéologie à la noix, des plaisirs contredisant leurs certitudes absconses. Devant une œuvre d'art, un paysage de rêve, un film, en lisant un livre ils ne recherchent que ce qui leur permet de persévérer dans leur sottise. Ils ne goûtent pas la vie, ils la refusent, la détestent et profitent de la moindre once de pouvoir qu'ils ont pour communiquer leur rancœur, leurs frustrations aux autres...

Les donneurs de leçons habituels s'en prennent maintenant à Noël. Noël est une fête chrétienne même si elle a perdu beaucoup de son sens depuis quelques décennies. Et c'est la signification de cette fête chrétienne (je répète pour bien agacer les moralisateurs laïcards ou communautaristes) qui implique cette convivialité et ce temps de paix que tous croient bon de vivre le 24 et le 25 décembre. Que Noël soit une fête chrétienne même encore un peu les embête un maximum alors que les droits de l'homme qu'ils invoquent tant ne sont que la laïcisation de celles issues de l’Évangile.

Ce qui tient encore un peu dans notre société : le souci minimal de l'autre, de protéger un peu les plus fragiles, en vient encore...

Et cela c'est insupportable pour les bourgeois pédagogues. Que l'on évoque la crèche de Bethléem ou la Nativité et son étoile les rend fous furieux. Ils en ont la haine. Avoir la haine des signes extérieurs de la foi chrétienne devient le sport à la mode dans les salons bien-pensants. Plus d'étoiles dans les décorations lumineuses, plus de rappel chrétien, on s'en tient à une stylisation très vague de flocons de neige ou de sapins. C'est moins risqué que de s'attaquer à d'autres coutumes bien plus obscurantistes. C'est plus facile que de remettre en question le consumérisme véritablement abject précédant maintenant cette célébration.

Ils hésitent encore à s'en prendre au vieux barbu qui est censé distribuer les cadeaux aux enfants dans un traîneau apparemment super rapide traîné par des rennes volants. Le vieux bonhomme s'habillait en vert au début et il s'appelait encore de son vrai om Santa Claus (c'est encore le cas dans les pays anglo-saxons ou germaniques). Mais Santa Claus, ça rappelait encore beaucoup trop le christianisme. « Père Noël » c'est aussi trop chrétien, donc on zappe aussi Papa Noël.

Noël, Noël, Noël, Noël, (je répète là encore plusieurs fois pour que l'énervement des bourgeois pédagogues soit à son comble.

 

Curieusement les donneurs de leçons partent en vacances de noël, pardon au vacances d'hiver, ils sont en congés pour les fêtes et tiennent beaucoup à ne pas travailler le dimanche. Je m'étonne grandement. Ils ne sont pas très logiques. Je note aussi qu'étrangement il ne voit aucun problème à ce que les autres travaillent le dimanche, ne soient pas en congés à Noël, et ne partent pas en vacances en décembre. Encore plus curieusement, quand une fête musulmane ou juive est célébrée par les politiques, c'est normal, et parfaitement acceptable même au regard de la laïcité. Ce n'est pas insupportable dans ce cas, comme on dit « cépapareil » . C'est aussi une manière de se dire qu'en obturant les valeurs chrétiennes et les symboles en découlant peut-être que les fanatiques nous haïssant seront très très gentils avec nous et nous laisseront continuer à nous rouler dans la fange consumériste...

...J'espère quand même qu'à Noël ils ont eu de beaux et gros cadeaux pour que cela les calme au moins un peu.

 

Sic Transit Gloria Mundi, Amen,

Amaury – Grandgil

 

illustration prise ici


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