L’année commence bien !

par moderatus
mardi 2 janvier 2018

Les festivités de la Saint-Sylvestre se sont "bien passées" en France (Gérard Collomb).

Le déni de réalité confine au ridicule, notre ministre de l'Intérieur sur les traces de ses prédécesseurs, dans la langue de bois et le déni.

La réalité est toute autre.

Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, huit policiers et trois militaires de l’opération Sentinelle blessés.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/ile-de-france-des-policiers-violemment-agresses-le-soir-du-reveillon-02-01-2018-7479627.php

1031 voitures brûlées contre 935 l'année dernière.

Combien de temps les Français vont-ils accepter cette situation ?

Combien de temps les territoires perdus de la République vont-ils rester hors les lois de la France et sous le régime des bandes et des caïds ?

Combien de temps va-t-on laisser nos villes aux mains de ces desperados ?

Le sentiment d'impunité est devenu une certitude d'impunité.

Nos forces de police sont complètement désarmées devant les agissements de ces bandes.

A Champigny, deux fonctionnaires ont été attaqués dimanche soir, dont une femme rouée de coups à terre.

Notre ministre Collomb encore lui, s'insurge : « On ne frappe pas une femme à terre ».

Mais cher ministre, c'est la représentation de l'État, c'est l'ordre, c'est la justice, c'est l'État de droit que l'on foule aux pieds.

Votre appréciation, en plus d'être ridicule, est dérisoire, méprisable.

Quand l'État aura-t-il de le courage de dire c'est assez ?

C'est cela la vraie interrogation.

40.000 voitures brûlées par an, des écoles des bibliothèques saccagées, des policiers, des pompiers, des médecins agressés, tous les jours, ça SUFFIT !!!

Quand l'État aura-t-il le courage de prendre les mesures indispensables au rétablissement de l'ordre dans notre pays, de sonner la fin de ces récréations violentes, de dire STOP ?

Quand redeviendrons-nous un pays adulte, responsable, libéré de ses faiblesses, et décrétant que l'impunité c'est fini !!!

Le syndrome Malik Oussekine paralyse nos forces de l'ordre.

Nos forces de police sont armées, mais elles ne peuvent même pas se défendre.

La bavure, la bavure, c'est ce qui les terrifie et les rend inopérants.

Alors on leur tend des pièges, on les agresse, on les insulte, on les tabasse, on joue au chat et à la souris en toute impunité.

La solution n'est donc pas dans l'armement des policiers puisque qu'il leur est pratiquement interdit de se servir de leurs armes.

Que reste-t-il alors ?

La loi il ne reste que la loi pour faire réfléchir, dissuader, la tolérance zéro.

Aujourd’hui, la justice par idéologie, ou par manque de moyens, ou par crainte parfois, ne fait plus son travail.

Alors il faut la libérer de ces chaînes qui la font dysfonctionner.

DES PEINES PLANCHERS

Des "peines plancher" il faut les rétablir et vite, pour toutes dégradations volontaires.

Des peines planchers pour insultes ou agressions envers les forces de l'ordre, les professeurs, les pompiers, tous ceux qui représentent l'autorité ou l'État.

Si ces mesures ne sont pas rétablies, c'est la continuation de la violence et demain le risque que certains se fassent justice.

Il faut aussi impliquer les parents pour les méfaits commis par leurs enfants mineurs dont ils ont la charge et la responsabilité.

''lorsque les péres s'habituent à laisser faire les enfants,

lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole,

Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et

préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes

méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus

au dessus d'eux l'autorité de rien ni personne, alors

c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie ....''

PLATON 429-347 av J.-C. (extrait de La République).

On pourrait rajouter :

Lorsque l'État n'est plus capable d'assurer la sécurité des citoyens, la sécurité qui est qui est la première des libertés, alors c'est le fin de l'état de droit et le début du chaos.

Si Macron ose prendre ces mesures, alors, l'année qui vient risque d'être moins mauvaise que son avènement le laisse présager.


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