L’excision n’est pas une tradition islamique

par Hannibal GENSERIC
vendredi 25 avril 2014

L'excision est illégale dans la plupart des pays du monde. La plupart des pays démocratiques interdisent formellement l’excision au nom du respect des Droits de l'homme, du respect de la personne humaine et de la protection de l’enfance. Ainsi, un peu partout en Europe, des coupables d’excision sont régulièrement envoyés en prison par les tribunaux.

Dans la Tunisie islamiste, au lieu d'inviter des lumières de l'humanité, le "gouvernement de la honte" comme l'appelle le bon peuple, promoteur de l'obscurantisme et de l'arriération mentale, invite des charlatans islamistes moyenâgeux (pléonasme) et souvent moyen-orientaux , pour prôner la polygamie, le voile, la pédophilie, la nécrophilie, l'excision et d'autres coutumes immondes, et qui n'ont rien d'islamique.

L’excision pharaonique

La pratique de l'excision se perd dans la nuit des temps. L'excision des femmes chez les Egyptiens remonte à 5000 ou 6000 ans avant Jésus-Christ, c'est-à-dire qu'elle plonge ses racines dans le néolithique, et qu'elle a dû être d'un usage courant dans beaucoup de régions : Egypte, Ethiopie, Syrie, Perse (Auffret Séverine. Des couteaux contre les femmes. Paris, Grasset, 1982, p.145). De nos jours, la carte géographique de l'excision montre que les pays à métissage négro-arabe et les pays négro-africains l'ont adoptée, mais il est difficile de situer avec exactitude à partir de quelle date. Nawal El Saadawi (écrivaine égyptienne, médecin psychiatre, emprisonnée sous Anouar el-Sadate) rapporte dans son ouvrage « La face cachée d'Eve » que, déjà en l'an 700 avant J.C. Hérodote mentionne dans ses écrits « l’excision pharaonique » pratiquée d’abord en Egypte, puis répandue au Soudan et en Afrique de l'est.
 
Chaque année 2 millions de fillettes subiraient une excision, ce qui a pour conséquences (liste non exhaustive) :
 
 
Dans ces régions, cette opération est pratiquée généralement par une femme du village, une matrone. La matrone utilise pour l'opération des couteaux spéciaux, des lames de rasoir ou des tessons de verre. Le chirurgien Pierre Foldes, qui a mis au point une technique chirurgicale de reconstruction, décrit l'excision comme « un crime multiple fait de viol collectif, d’inceste, de mutilations et d’ignorance. ».
 
Régions où l'excision se pratique traditionnellement
 
En Afrique, on recense 28 pays où les mutilations sexuelles féminines sont pratiquées. La proportion de femmes excisées varie selon les pays. Les pays où la grande majorité des femmes sont excisées (plus de 85 %) sont : Djibouti, Égypte, Éthiopie, Érythrée, Guinée, Mali, Sierra Leone, Somalie, Soudan. Des pays du Maghreb, seule la Mauritanie est touchée par ce fléau (25% à 85% des femmes, selon l’ethnie). Selon l’UNICEF, 13 pays africains disposent de lois réprimant les mutilations sexuelles féminines et autres types de violences faites aux femmes. En Asie, des minorités musulmane d’Indonésie, de Malaisie, du Pakistan et d'Inde la pratiquent. En Europe, l’excision fut pratiquée aux 18eme et 19eme siècles sous des prétextes médicaux. 
 
Excision, voile, polygamie : des traditions pré islamiques
 
Nous avons montré , par ailleurs, que le voile a été d’abord une tradition païenne, datant de plusieurs siècles avant l’Islam, et était réservé aux prostituées, afin de les cacher aux yeux des bien-pensants. Chez les anciens sémites, ancêtres des Phéniciens, des Hébreux et des Arabes, des milliers d’années avant l’Islam, on avait imposé le voile aux femmes pour se couvrir les cheveux. Le voile avait alors pour but de signifier l’appartenance et la soumission de la femme à l’homme. 
 
 
Selon un Chef islamiste tunisien, l’éxcision est une opération esthétique pour les filles !

Dans des déclarations au journal LE MAGHREB du dimanche 10 mars 2013, Habib Ellouze, un des dirigeants d’Ennahdha (le parti islamiste tunisien au pouvoir) et membre de l’Assemblée Nationale Constituante (appelée Constitu-Honte par les Tunisiens), récidive avec des déclarations d’un autre âge, en qualifiant l’excision d "opération esthétique dénaturée par l’Occident" et cite l’exemple du Yémen où l’excision est une opération courante. Apparemment, ce chef islamiste a beaucoup fréquenté les sites pornographiques (les pays arabes gouvernés par les islamistes sont les champions du monde de fréquentation de ces sites, d'après Alexa, site mondial spécialisé dans les stats Internet)

Pour Habib Ellouze, exciser les filles dans certaines régions chaudes du globe est un « traitement médical » qui n’empêchera pas la femme, par la suite, de prendre du plaisir. Voilà un autre scélérat nahdhaoui, et ils sont nombreux.
 
Le dindon de la farce

Ces traditions archaïques, excision, voile et polygamie, datent de plusieurs millénaires avant l’Islam. Elles datent de la Jahiliya - l'époque précédant l'Islam - que les musulmans ont toujours présentée comme étant un temps marqué par l'obscurantisme, la terreur et la superstition. L’Islam se présentant comme étant une rupture radicale avec la jahiliya, nous devrions donc, en toute logique, voir les Musulmans rompre avec ces traditions sauvages. Au contraire, nous assistons, après le tristement célèbre « printemps arabe », à la promotion de ces pratiques. Le triumvirat islamo-fasciste au pouvoir à Tunis, par complicité ou par myopie, laisse faire. Encore une fois, le peuple tunisien, hommes et femmes confondus, est le dindon de la farce. 

 Hannibal Genséric

http://numidia-liberum.blogspot.com/2012/06/lexcision-nest-pas-une-tradition.html


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