L’intimidation, un fléau grandissant

par Emily Lapointe
jeudi 2 février 2012

De nos jours, aller à l’école est devenu pour certains un véritable combat de popularité. Les jeunes sont de plus en plus victimes d’intimidations dans les écoles, et ce fléau ne cesse de faire la une au Québec. Celui-ci représente l’un des plus graves problèmes présents dans les écoles et selon moi, de loin le pire. Les moqueries et les agressions des jeunes semblent souvent restées taboues et secrètes, allant même jusqu’à complètement gâcher des vies ou encore pire, mener au suicide. Maintenant, avec la popularité des réseaux sociaux, les intimidateurs procèdent désormais à leur destruction depuis leur ordinateur, à des kilomètres de distances de leur victime. Il est donc impossible pour celles-ci d’être tranquille lorsqu’elles sont chez elles, puisque les agresseurs les harcèlent maintenant sur Internet. Les agresseurs ne sont rien d’autres que d’autres jeunes, ce qui soulève de nombreuses questions dans la société d’aujourd’hui. Les êtres humains ne sont-ils pas supposés être égaux, comme le mentionne la Charte des Droits de l’Homme ? En se penchant sur le problème de l’intimidation dans les écoles, cette question semble avoir perdu tout son sens.

Désormais, pour survivre à l’école, il faut s’habiller conformément à la mode, il faut réussir à s’entourer des bons amis et il faut même être ‘’normal’’. Le mot ‘’normal’’ ici signifie être une personne sans distinctions particulières et sans différences apparentes. Il faut désormais rentrer dans le moule de l’adolescent typique si nous voulons être exemptés des moqueries de nos confrères. Sinon, attention, vous ne passerez pas inaperçu ! Alors que tous les êtres humains sont supposés être égaux, nous devons maintenant acter pour être comme tout le monde et réussir à se faufiler à travers le combat de popularité présent dans toutes les écoles. Ce fléau qui était auparavant tabou et éviter de tous, est maintenant rendu dénoncé haut et fort par plusieurs personnes et organismes. La sensibilisation par rapport à ce phénomène est bel et bien présente dans la société et les effets suite à cette sensibilisation semblent toutefois se faire attendre. Le problème est donc le fait que la dénonciation est presque inexistante de la part des témoins. L’intimidation et le taxage sont reconnus comme des actes criminels au Québec. Si quelqu’un voit une tentative de meurtre dans la rue, je ne crois pas que le témoin va garder ce crime pour lui. Alors, si un témoin voit un jeune battre un autre jeune, pourquoi garde-t-il ce crime pour lui ? Évidemment, il doit avoir peur et doit craindre l’agresseur lui aussi …Ce jeune ne veut surtout pas être le prochain à avoir à faire face à la gang de ‘’cool’’ en se faisant traiter de ‘’stouleux’’ et de rapporteur par à peu près toute sa classe. L’acte reste donc impuni puisque personne ne l’a dénoncé et l’agresseur peut par le fait même continuer son travail de destruction mental en paix sans rien à craindre.

C’est là que la société devrait prendre de véritables résolutions et donner de sérieuses leçons aux petits farceurs qui continuent de se trouver de plus en drôles jour après jour. C’est là que la société devrait ensemble décider de sévir sévèrement contre les jeunes faisant de l’intimidation dans les écoles, de sorte à enrayer le problème une bonne fois pour toute. C’est là que le gouvernement devrait se lever et mettre en place de l’aide dans les écoles, de sorte que les jeunes témoins ne sont pas laissés à eux-mêmes ! Donc, pour terminer, selon moi, si l’on veut essayer de diminuer ce fléau grandissant dans nos institutions scolaires, il faut mettre en place des directives claires et donner de réelles conséquences aux intimidateurs enforcis. 

 Emily Lapointe


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