La Formule de Dieu de Einstein
par Réflexions du Miroir
mercredi 5 octobre 2022
Le livre "La Formule de Dieu" est le premier épisode de la série des "Tomás Noronha", professeur d'histoire spécialiste en cryptologie à l'université nouvelle de Lisbonne (disponible dans un fichier pdf).
L'auteur dans "La Formule de Dieu" tout comme dans les autres livres, précise d'emblée que l'ensemble des thèses et théories présentées dans ses ouvrages seraient scientifiquement reconnues et acceptés.
Nous sommes dans une époque où les évangélistes, les croyants en Dieu devenus parfois des fous de Dieu, pèsent en votes dans les élections. Actuellement au Brésil avec Bolsonaro. Précédemment, aux Etats Unis avec Trump... tout en se retranchant derrière des slogans ultra-conservateurs comme "Dieu, patrie, famille" mais en gardant sous le manteau des principes beaucoup moins élogieux, sécuritaires et liberticides en jouant sur les émotions entre le bien et mal, en priant et remerciant Dieu pour effacer ses propres erreurs de jugement.
En parallèle, en Iran, des mouvements féministes se révoltent contre les gouvernements diriger par des mollahs et un islamisme trop exigeant.
J'ai beaucoup hésité à lire ce livre de dos Santos, vu son titre qui contient le mot "Dieu".
Je n'ai pas regretté de l'avoir lu parce qu'on ne parle plus de la même chose.
Synopsis : Printemps 1951, une rencontre de la plus haute importance entre David Ben Gourion, « premier » Premier Ministre de l'État d'Israël, et Albert Einstein. L'objet de leur discussion : l'obtention de l'arme nucléaire par le jeune état juif et l'existence de Dieu.
La problématique géopolitique de la formule est que l'Iran cherche à concevoir un nouveau type d'engin nucléaire et la CIA tente de l'en empêcher.
Thomas Noronha est forcé à devenir un agent double en décryptant la formule écrite pas Einstein : "Terra if fin. De terrors tight. Sabbath fore. Christ nite. See sign. Tya ovgo".
L'objectif géopolitique s'efface au profit d'une quête sur les origines de l'univers et le sens de la vie avec une interprétation liée aux résultats de la physique quantique et de la cosmologie.
A la rencontre des plus récentes théories de physique quantique qui s'associeraient aux textes fondamentaux de la sagesse universelle, le récit va emmener le lecteur des rues de Téhéran au QG de la CIA, en passant par un monastère bouddhiste niché au cœur des montagnes tibétaines.
Le livre développe l'idée du paradigme d'un univers cyclique, fondé sur l'augmentation inexorable de l'entropie, des progrès de l'intelligence artificielle, de la fusion de cette intelligence avec la matière, l'énergie et la conscience de son existence dans l'espace-temps et de sa capacité à créer ou à recréer l'univers suivant la théorie du Big Bang avec l'univers en extension mais qui se terminerait par un Big Crunch ou un Big Freeze dans une dimension métaphysique d'intention "divine" à l'origine de l'Univers.
La présentation de l'auteur J.R. dos Santos permet de voir plus clair dans son but
...
Son livre est construit dans des conversations entre Thomas Noronha, historien et cryptologue qui ne croit pas en Dieu, pour déchiffrer les messages secrets cryptés qui contiennent avec des interlocuteurs scientifiques et parfois religieux...
- son père qui, en phase terminale, vit ses derniers moments et qui lui parle pour la première fois, de ses connaissances mathématiques dans le chapitre 5.
- l'iranienne Ariana et qui lui parle de ses connaissances de physicienne dans le chapitre 12.
- le bouddhiste philosophe qui lui donne une signification à la Formule de Dieu écrite par Einstein en associant science et philosophie dans les chapitre 32 et 34.
La partie philosophique
C'est peut-être la partie la plus intéressante du livre cet entretien avec un ancien physicien tibétain qui a travaillé avec Einstein et un certain professeur Siza à Princeton.
Un proverbe chinois dit : "Les professeurs ouvrent la porte, mais tu dois entrer seul et quand l'élève est prêt, le maître apparait".
Les sciences occidentales se rapprochent étrangement de la spiritualité orientale.
La diversité des choses et des événements vues et ressenties autour de nous ne sont que différentes manifestations d'une même réalité dans une illusion de la diversité, d'après l'hindouisme.
Dans le premier stade de l'univers, après le Big Bang, il y a l'extension de l'espace par les illusion de maya dans une équivalence entre masse et énergie (E=mc2) qui se poursuit par une danse de Shiva avant qu'elle ne commence sa terrible danse de destruction du Big Crunch.
Le mot "sacrifice" n'est pas à prendre sous la forme chrétienne de la souffrance mis dans le sens du "sacré".
Le Taoïsme est une méthode qui utilise la contradiction entre le yin et le yang.
"Ce que tu veux comprimer, tu dois d'abord le laisser se bien dilater à travers une relation dynamique pour exprimer le changement de ta nature".
Le réel est en perpétuel changement cyclique entre ombre et lumière, court et long, noir et blanc qui ne peuvent être connu que dans une relation dépendante de l'un à l'autre philosophiquement et non religieusement.
"Là où l'œil n vois pas, où la parole ne parle pas , où l'esprit ne pense pas, nous ne pouvons ni savoir, ni comprendre, ni enseigner".
"Quand tu te sens égaré et plein de doutes, mille livres ne suffisent pas. Quand tu n'as pas atteint la compréhension, un seul mot est déjà de trop".
"Le corps humain est à l'image du corps cosmique tout comme l'esprit et comme le microcosme au macrocosme".
"L'énergie est lié à la masse, l'onde à la particule et l'espace au temps dans une dialectique dynamique des opposés".
L'expérience de Alain Aspect a concilié la physique quantique indéterministe vue par Niels Bohr en faisant intervenir un observateur tandis que la physique relativiste de Albert Einstein s'établit comme un univers déterministe.
D'après la genèse dans la Bible, le monde et le cosmos auraient été créé en 7 jours.
Partant de l'idée que dans le cosmos, le temps de création est définit en fonction des vitesses entre ses entités qui se ralentissent dans la phase de rapprochement entre eux et leur accélération lors de leur éloignement dans l'espace...
- Le 1er jour équivaudrait à 8 milliards d'années
- Le deuxième jour, à 4 milliards d'années
- Le troisième jour, à 2 milliards d'années
- Le quatrième jour, à 1 milliards d'années
- le 5ème jour, à 500 millions d'années
- le 6ème jour, à 250 millions d'années pendant lesquelles, les premiers êtres vivants sont arrivés sur Terre et s'est terminé par une extinction de 85% des espèces.
- le 7ème jour, qui continue avec 125 millions d'années pendant lesquelles les groupes se sont scindés entre poissons, oiseaux et terriens dont l'homme fait partie.
Dans une horloge cosmique, le temps est mesuré en fonction de la fréquence de la lumière mais pas en fonction de celle que nous utilisons.
Einstein ne croyait pas au Dieu de la Bible qu'il considérait comme mesquin, jaloux, vaniteux, exigeant son adoration et la fidélité dans une construction religieuse humaine. En fin de vie, il a recherché l'existence d'un Dieu cosmique intelligent dans laquelle le passé et le futur vont de l'alpha à l'oméga, du yin au yang, du tout au rien, de la vie à la mort.
Le secret de l'existence d'un Dieu est exprimée dans sa formule "Gottes formel" dans laquelle la lumière est considérée comme fixe et qui ne tiendrait pas compte des différentes phases de l'évolution.
Les révélations de la "Formule de Dieu"
Première voie par Siza, disciple d'Einstein
Dans l'Ancien Testament est dit que "Dieu modela du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, les amena à l'homme pour voir comment celui-ci les appellera. Pour l'homme il ne trouva pas l'aide qui lui fut assortie. Il se repentit d'avoir fait l'homme sur terre".
Incohérence... En architecte de l'Univers, il aurait eu tout loisir en tant que créateur de le faire sans figure anthropomorphique, paternaliste, moralisatrice comme il est dit dans la Bible.
Les théories de physique les plus avancées ne collent pas avec la religion chrétienne qui a été suivie depuis deux mille ans par les hommes.
Celles-ci sont corrélée par la théorie des cordes, les microparticules constituées de bosons et de fermions dans 21 dimensions par le Big Bang dans un microcosme et en 4 dimensions visibles dans le macrocosme entre des forces spatio-temporelles de gravité et de l'électromagnétisme.
La Cabale structure l'Arbre de Vie en contenant les éléments du visible en dix sephirot.
La Genèse du commencement en gématrie compte en lettre berechit avec Dieu en Woodhey Vachey.
La subtilité repose sur le thème du chaos, du théorème de l'incomplétude, du principe d'incertitude et de l'invisibilité sans être intelligible par l'observation nécessaire dans la théorie du quantique.
La perspective réductrice du hardware et de la matière s'ajoute à la perspective sémantique du software qui l'utilise comme un programme cosmique complexe dans un univers fini mais qui est pourtant sans limites, réglé par une intelligence intentionnelle ou fortuite.
Seconde voie par Luis Rocha, disciple de Siza
Si la fondamentalité des constantes avaient subi une altération infime de précision évaluée à 0,10 exposant 120, la gravité coïncidant avec l'expansion dans un équilibre cosmique total avec l'entropie maximale, la terre et d'autres planètes n'auraient pas eu la possibilité d'abriter la vie.
Les constantes alpha et beta proportionne les masses d'électrons et de protons avec la force d'interaction électromagnétique. Les marges étroites de ces paramètres ont créé des coïncidences étroites indispensables à la génération de la vie dans une sorte d'entourloupe extraordinaire, une magouille de loterie cosmique combinée avec l'existence de Dieu, en réglant le problème de l'immortalité et du libre arbitre, conditionnés par des facteurs biologiques, chimiques en interaction dynamique tout en générant la culture, l'idéologie jusqu'à l'humeur, manifestée par la sérotonine.
Les théories mathématiques sont déterministes, appliquées dans l'univers par la physique dont la matière et l'énergie obéissent à des lois et à des forces universelles complexes. De la biologie complexifiée par la chimie émerge l'intelligence et la conscience qui n'obéissent à aucune loi mais dont un événement dans l'enfance peut conditionner un individu adulte suites aux causes d'un événement, comme effets d'un événement antérieur et aux causes d'un événement futur dans un scénario écrit par scénariste invisible.
Si la science dit que notre existence est insignifiante à l'échelle de l'univers et que la vie n'est guère plus qu'une plaisanterie avec notre présence sans utilité, elle se trompe puisque tout est déterminé depuis le commencement sans que la vie soit le but ultime de l'univers mais une étape nécessaire pour permettre à l'intelligence d'apparaitre. Nous sommes apparus à une époque relativement récente de la vie de l'univers et non à la fin sans en être le but. C'est la réponse au questionnement qu'Einstein à traduit en fin de vie par un message sibyllin pour exprimer le but de l'existence en contenant l'endgame, l'objectif final de l'univers, dans un jeu éphémère, condamné à disparaitre au moment où le combustible, alimenté par l'activité solaire, finira par être épuisé dans quatre à cinq milliards d'années de notre temps humain, mais correspondant au septième jour en temps cosmique. Son noyau se rétractera jusqu'à ce que les effets quantiques finissent par être déstabilisés, par se transformer en une étoile géante rouge avec l'hydrogène primordial épuisé dans un cimetière galactique plein de trous noirs avant qu'un nouveau cycle crée un retour de la matière à l'état d'énergie suivant le principe anthropique. Une vie intelligente ne disparaitra plus. Elle quittera la terre dans une nouvelle branche de la physique que Freeman Dyson avait décrit en 1979 dans un article de intitulé "Time without end. Physics and Biology is an Open Univers". Il reposait sur les lois et la théorie de l'intelligence artificielle, les ordinateurs qui atteindront le niveau humain de gestion et d'intégration des données dans maximum un siècle sous forme de robots qui auront acquis une conscience en constructeurs universaux garantissant la survie de la civilisation sous forme de robots préprogrammés intégrants notre code génétique ou de vies humaines qui colonisent d'autres étoiles de manière autonome dans une croissance exponentielle comme s'il s'agissait d'une arche de Noé galactique de l'intelligence. La vie basée sur l'atome de carbone est condamnée à disparaître. La science-fiction d'aujourd'hui pourrait être se transformer en réalité en recourant aux nanotechnologies dans une véritable jeu de piste.
Le "endgame" est révélé par la formule de Einstein, insérée dans un manuscrit codé est resté secret par une clé d'accès.
Le manuscrit donne la réponse à la question : "que se passera-t-il quand l'intelligence sera confrontée au Big Crunch ?".
Je la laisse découvrir au lecteur du dernier chapitre.
Question existentielle face à la mort
"Comment rester positif devant la mort ?" est une question qui s'impose dans le livre de J.R. Dos Santos.
Le père de Thomas a une maladie appelée "carcinome des cellules squameuses en phase quatre", dit plus simplement, un cancer du poumon avec métastases.
La peur de la mort fait changer les esprits les plus résistants en profondeur.
Un chapitre du livre y est consacré lorsque Thomas se retrouve avec sa mère devant le lit de son père mourant. Alors qu'il ne devrait penser qu'à sa mort prochaine, celui-ci reste tout d'abord absorbé par un aphorisme de son ancien métier de physicien en pensant au Big Bang avec la seule espérance que sa vie a eu un sens. Ensuite, il devient préoccupé par sa non-existence prochaine et par ce qu'est la vie qui commence par la naissance jusqu'à son apogée, avant de redescendre vers l'abîme de la mort. Ce n'est qu'aux derniers instants qu'il se rend compte qu'il a été un père absent après avoir accepté l'idée de sa fin en disant qu'il faut oublier l'incompréhensible et futile cacophonie humaine pour ne retenir que l'amour en se détournant de l'accessoire qui masque l'essentiel et en pensant que nous utilisons les mathématiques dans notre propre individualité pour faire partie d'un tout et pour découvrir Dieu.
En phase terminale, les philosophies et les religions aident bien mieux à supporter ce passage que dans les périodes de vie en pleine santé.
Le billet "Questions existentielles" dit que ni la vérité ni la réalité n'existent que dans un combat de particules de matière sous forme de hadron qui ont gagné une grande bataille avec un seul point de différence sur le cosmos sous la forme d'antimatière noire et donc sans lumière.
En fonction de ce roman, Einstein, sentant sa fin proche, a cherché à rendre compatible deux perspectives de la vie en reliant ses connaissances scientifiques à la philosophie dans une "théorie du tout" que Stephen W. Hawking a présumé et étudié.
L'idée oscille entre le secret de la Licorne "Tout ce qui est sur terre doit périr" et celle de "Nietzsche qui a osé penser la liberté dans un éternel retour".
L'idée d'un univers sphérique, fini mais sans limites apporte cette version.
Il n'y a aucune loi de la physique qui disent qu'une flèche lancée dans un sens, qu'un verre qui se brise, ne puissent pas revenir à l'état initial.
Réflexions du Miroir
Tout ce qui précède est une thèse comme d'autres.
Le philosophie Mathieu Pelletier pose la question : "Peux-t-on rationnellement prouver l'existence de Dieu ?"
.
"Le « vrai christianisme » a été « dénaturé » au cours des temps par l’Église catholique et sa hiérarchie" me souffle-t-on.
Serait-ce pour me révéler une autre vérité qui ne serait pas dénaturée par la hiérarchie structurée du Vatican ?
D'après ses auteurs, il a été édité après trois ans de travail avec l'aide de plus de vingt scientifiques et spécialistes de haut niveau pour révéler les preuves modernes de l'existence de Dieu.
Les apologètes substituent leurs arguments par des énigmes qui apportent des mystères, sensés rassurer sa propre vie dans un décor fictif de l'univers, représenté dans une matrice. La foi qu'elle crée, n'a pas à être vénérer de scepticisme et considérée comme néfaste mais demande beaucoup d'esprit critique. Le religieux implique la légitimation de dogmes qui se transforment en intégrisme.
Les arguments font partie des chapitres du livre qui passent en revue l'ontologie, la morale, l'existence du mal, l'autorité suprême, l'histoire, les miracles, l'expérience mystique, les écritures, le pari de Pascal, la cosmologie du commencement, le design précis... avec une volonté de vouloir quelque chose plutôt que rien.
Un Dieu omnipotent, omniscient, tout en étant bienveillant, est impossible alors que le concept de la vie ne peut se résoudre qu'avec des questions sans réponses définitives et des contradictions.
"Définissez-moi ce que vous entendez par Dieu et je vous direz s'y j'y crois", disait Albert Einstein.
Einstein n'a pas pu démontrer sa théorie de l'existence d'un Dieu.
Peur du ridicule, il la cachée dans un document codé.
"La dépendance mutuelle est la source de l'être et de la nature des choses dans lesquelles, elle n'est rien qu'elle-même".
Les mythes de dieux grecs de l'Iliade et de l'Odyssée dans lesquels tous les acteurs ont peur des dieux et même les dieux entre eux.
Un S&V sortait en page de garde "Les croyances expliquées par les maths" avec Kurt Gödel qui y ajoute le concept ontologique de "perfection" en considérant que l’existence de Dieu est nécessaire pour des raisons anthropologiques, neurologiques et culturelles.
La question reste : y a-t-il un dessein derrière tout cela, voulu par un dirigeant qui suit un projet grandiose pour créer dans ce qui existe ou est-ce tout simplement une relation de causes à effets qui s'enchaînent sans fin ?
En théologie, le dessein intelligent est un acte de création selon la providence.
Les sciences peuvent être aussi considérées comme des croyances tant qu'elles ne sont pas vérifiées et validées par l'expérience.
Tout est dans tout et inversement. Un tout dont il faut trouver les relations les plus adéquates entre sciences et croyances même s'ils sont à priori antagonistes et incompatibles.
Les religions fonctionnent grâce à quelques dogmes et doctrines auxquels le croyant adhère par la foi dans un état d'adhésion personnel métaphysique, réfléchie et active en relation aux éléments fondamentaux de sa religion.
Les philosophes se doivent de s'extraire des croyances fixées.
Les mécréants ont un manque de foi qui baigne dans la l'incrédulité en restant sceptique en toutes choses dans un état intermédiaire par la méthode du pyrrhonisme à comparer et à s'opposer à tout afin d'atteindre la tranquillité d'esprit par l'ataraxie.
Libre à tous d'être croyant ou mécréant comme je le suis.
Un brin d'affabulation et d'humour est seulement parfois nécessaire pour progresser par l'absurde.
Einstein n'a-t-il pas pensé que l'homme pourrait n'être qu'une des phases de l'évolution comme une autre dans l'univers. Il n'a pas imaginé une autre forme de vie plus intelligente ou plus consciente encore dans les 4 milliards d'années de vie de la terre qui reste de ces les 15 milliards de la génération du Cosmos ?
J.R. dos Santos l'a imaginé dans ses livres suivants.
Je les ai traité avec les titres que j'ai adapté aux circonstances de ""La clé de psi ψ"
", de "Il suffit parfois d'un signe venu d'ici", de "Rêve d'immortalité par l'IAG ? (1-2)"
Son dernier livre "Ames animales", je n'ai pas encore lu. Peut-être un jour.
Le Nobel de physique 2022 récompense les travaux sur l'intrication quantique du français Alain Aspect (dont le livre parlait), de l'américain John F. Clauser et de l'autrichien Anton Zeilinger qui dit que deux particules quantiques sont parfaitement corrélées, quelle que soit la distance qui les sépare.
Si les particules peuvent être solidaire, pourquoi pas nous dans un cantique ?
Aux allergiques des sciences, pourquoi ne pas les remettre ?
Pasquale Nardone qui ramène sa Science tous les dimanches, nous raconte ce que sont les Nobel improbables, les ig-Nobel qui sont là pour rire mais aussi pour faire réfléchir.
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Aux allergiques des technologies, pourquoi ne pas les remette en question
?
Il y a dix ans, un designer anglais a pensé qu'il pouvait créé un objet technologique aussi simple qu'un grille-pain par lui-même. Il a dû y renoncer et à se résoudre à retourner au grille-pain traditionnel
.
En fait tout est une question de point de vue et de personnalité.
On peut se sentir parfois servile devant la nature et parfois en simples petits dieux, chacun de son côté face aux conneries d'un Dieu qui aurait eu l'idée de faire de telles énormités et d'erreurs de calcul exponentiel et infinitésimal en passant par les nombres imaginaires..
Le point de vue de la plume de Thomas Gunzig au sujet de la "bucherisation" de sa famille me revient en mémoire et du coup, je me sens tout petit
.
Tout peut se réaliser par ce qui semble techniquement, scientifiquement ou religieusement possible.
Il faut seulement se rappeler qu'une création de matière n'apporterait pratiquement rien d'autre que du hardware si le software et l'imagination du théoricien, ne venaient à son secours en apportant l'étincelle de la création.
Allusion