La Grande messe des temps nouveaux

"C'est une honte pour l'Allemagne que les manifestations [islamophobes] se tiennent aux dépens des réfugiés, qui ont justement tout perdu et nous demandent de l'aide", a par ailleurs souligné le ministre social-démocrate Heiko Maas dans la Süddeutsche Zeitung, en réaction à une de ces manifestations.

Après Merkel, voilà que fusent les propos de la classe politique et même des médias allemands. Dans leur mire les manifestations de gens qui ont, enfin, ouvert les yeux et protestent contre une immigration sans frein qui s´abat sur l´Europe et dont une immense partie ne respecte pas les valeurs des pays d´accueil.

Les critiques des biens « pensants » sont tristes ! D´abord elles nient au citoyen le droit à avoir une opinion, le droit à émettre un jugement sur une situation qui est avant tout politique, sociale et économique et en aucun cas ne peut être étiquetée de raciste ou xénophobe. Déjà le droit à la différence suppose le droit à voir une opinion sur les différences, et donc à pouvoir les critiquer. On appelle ça liberté d´expression. 

Les politiques, les journaleux de médias du système se permettent de juger le peuple, et pourtant c´est le peuple qui devrait les juger et, durement !

Eux, ces politiciens corrompus qui se placent au service des grands patrons, qui se nourrissent à la mangeoire des seigneurs des pétrodollars, qui se pavanent dans leurs tours d´ivoire, au-dessus des masses, méprisant, ostensiblement les problèmes des gens devraient êtres chassés de toute urgence car ils sont en train de pousser les citoyens contre le mur, les obligeant à accepter sans rien dire l´esclavage salarial et la dictature de la pensée unique. Ils se sont fait élire avec des promesses démagogiques : au lieu de prospérité, de sécurité, de respect pour l´identité et la souveraineté nationales, le peuple allemand ne reçoit que du mépris ; renié par ceux-même qu´il a élus. C´est le comble de la trahison envers le peuple et envers la nation !

Ce que les allemands doivent savoir c´est que cette « compassion » de Merkel pour les pauvres « malheureux » réfugiés victimes des guerres ou du sous-développement cache tout simplement un programme de destruction de la classe moyenne allemande et de tous les travailleurs dans son ensemble. Ce que Merkel, la dame de fer allemande, adepte convaincue du totalitarisme néolibéral, grande prêtresse de la mondialisation, ennemie déclarée de son peuple ne dit pas c´est que toute cette « compassion » n´est rien d´autre qu´une manœuvre orchestrée par les grandes multinationales visant à faire entrer en Allemagne et en Europe de la main d´œuvre docile et sous-payée.

Rien de mieux que de la main-d´œuvre à cout zéro pour remplir les poches des grands patrons et, sans de grandes convulsions, plonger dans le chômage, la précarité et la marginalisation la grande majorité des travailleurs européens. Les travailleurs esclaves remplaceront les travailleurs qui, le long de décennies auront imposé les droits du travail.

Le futur de l´Europe est donc tout tracé : par la main de Merkel et de la plupart des gouvernants européens, sous le prétexte d´aider les « pauvres immigrés » ou de combattre la dénatalité, nos peuples submergés par des vagues d´immigrations successives, soumis au travail esclave ou au chômage définitif, finiront par perdre leurs identités et leurs souverainetés. Nos nations deviendront de simples territoires de multiculturalismes où les extrémismes religieux feront la loi.

Aujourd´hui, enfin, ce ne sont pas seulement les associations de citoyens libres qui envahissent le net et qui tirent la sonnette d´alarme. Et ça il faut que les gouvernants le comprennent : la résistance à leurs lois iniques, antinationales est dans la rue. Préparez-vous messieurs, le peuple allemand commence enfin à ouvrir les yeux sur le complot mis en route par Merkel, la blanche colombe et les partis du système à la tête desquels trône la CDU.

Contre ce faux « humanitarisme » des gouvernants ennemis de la liberté et de la citoyenneté, les allemands et tous les autres peuples de l´Europe doivent se donner la main. Il faut de toute urgence, il y va de la survie de nos peuples européens, vaincre tous ceux qui, dans une totale impunité poussent devant eux les horreurs de l´intolérance religieuse et de la pensée unique.

Sans liberté de pensée et d´opinion, clairement et publiquement exprimées, les peuples des droits de l´homme disparaitront. N´oublions jamais que le peuple c´est cette grande masse en bas de la pyramide, les gens qui travaillent, qui produisent la richesse mondiale, qui font vivre et évoluer l´humanité.

Le peuple est le sel de la terre, c´est à lui seul que doivent revenir les bienfaits du labeur, du sacrifice et du courage, c´est par lui seul que reviendra la renaissance.

Sofia Santos