La guerre des sexes aura-t-elle lieu ?

par kb
mercredi 5 février 2014

Déjà l’expression renvoie à l’antagonisme dans la formule, le sexe n’ayant jamais été – té, ça se saurait sinon – une arme de destruction massive, sinon au service de la seule guerre à faire proliférer l’espèce…

Rien qu’à observer les choses sous cet angle on se rendrait vite compte de la tartufferie de ce concept postmoderne visant plus à précipiter les organes parties en présence dans la confusion de ce qui relève du social (l’égalité) et de ce qui relève de l’ontologie (l’identité). Ce qui ne peut conduire qu’à des absurdités. Absurdités sur le plan du logos et, ce qui est plus grave, incapacité sur le plan politique. Avec pour corollaire, une remontée légitime de la misogynie.

Maintenant si l’on se limite à ne considérer que le trivial de la « chose » dans le relationnel du genre, c’est sur qu’un gourdin et de la poigne suffiraient amplement à rétablir l’ordre hiérarchisationnel dans cette communication inter-genre ou la racine « nication » résonne de tout le poids de son écho…ou Ego…c’est selon la propension de l’organe entendeur…

Hélas, et trois fois hélas pour les adeptes du genre « Cro-Magnon ». L’humanité est supposée avoir évolué (ce dont je me permets de douter quand même) et que sous l’effet de l’enfant chéri d’une démocratie outrancière – la dictature des minorités menée par les chantres et autres enchanteresses échevelées du modernisme - Neandertal et consorts se voient obligés de mettre un peu d’eau dans leur vin.

Devons nous pour autant en conclure que le modernisme émascule ? L’histoire « biblique » nous rapporte pourtant de ses âges farouches la grande épopée du déclin précoce de la « masculinité »…comme quoi, plus que l’oisiveté et le faux besoin consumériste, la civilisation est mère de tous les vices même si nous sommes encore loin de l’involution masculine du temps de Sodome et Gomorrhe …

Voila qui vient couper un peu d’herbe sous le pied de la grande théorie Soralienne selon laquelle le pouvoir politique a toujours fait la part belle au féminisme parce que justement ce féminisme est une dépolitisation du politique et qu’il se révèle en fait comme “l’idiote utile” du pouvoir économique et du libéralisme, avec la “cause des femmes” comme propagande stakhanoviste colportée par une multitude de magazines du genre « Elle »…

Qui faut-il blâmer pour ce constat : la femme ou les pouvoirs politiques ?

Même s’il y a beaucoup de vrai dans cette théorie, devons nous pour autant devenir rustres et grossiers, et ce afin de conserver un semblant de masculinité virile, et aller jusqu’à traiter ce modèle de femme libéré, lectrice de Elle, arrogante, idiote et forcément névrosée, de pétasse ?

« Une pétasse effectivement inabordable, mais pas seulement dans le sens marchand de “trop cher pour toi” où elle l’entend. Inabordable parce que de plus en plus sans mystère, sans charme et sans grâce. De plus en plus inabordée en somme et de plus en plus seule ! » (A.Soral – vers la féminisation)

Sans doute la mauvaise conscience masculine poussa moult pileux pouvoirs à décréter toutes sortes de loi évasives censées procurer à la femme le droit de disposer librement de son corps. Si l’intention semble bonne, elle reste loin d’être dépourvue d’une vision sournoise instituant « l’héritage victimaire » en ne concevant l’échange qu’en termes de « réparations » enfermant ainsi le féminisme dans le carcan d’un communautarisme victimaire qui finit immanquablement à se résumer à un “essentialisme de la rente”. Un statut qui tend très vite à l’escroquerie, et qui vient in fine parasiter la sérieuse “question des femmes” dans le politique…

En fait si la féministe veut se voir comme “opprimée radicale”, il lui faut d’abord admettre qu’elle est opprimée par son corps, et que pour être libre au sens où elle l’entend, elle doit alors cesser d’être une femme ! Chose que la grande majorité des femmes, et aussi des hommes, n’accepteraient certainement pas.

 Alors guerre des sexes y aura-t-il ?

Tablons que non tant que les femmes chercheront

ce qui les REND BELLES et les hommes…

ce qui les RAMBO…


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