« La qualité d’une société se mesure à la capacité à se rencontrer »*
par LYonenFrance
samedi 5 juillet 2008
"Liberté de propos, bienveillance des uns envers les autres, égalité de tous face à la question humaine". Ce sont les idées mises en exergue par Geneviève Ancel, conseillère technique pour le développement durable au Grand Lyon, responsable de l’ organisation des "Dialogues" du Parc de la tête d’ or.
Des rendez vous joyeux, qui réunissent des gens aux idées souvent opposées
Mais le principe était d’ éviter de faire de ces rencontres un forum ennuyeux ou trop sérieux. Car, comme le dit l’ adage, "il n’ y a pas de mal à se faire du bien". Entre Woodstock et Puerto Alegre, les dialogues ont petit à petit trouvé leurs marques en rejetant autant, selon Geneviève Ancel, le registre fataliste ou l’attitude irresponsable.
L’ humanité est en danger
S’ appuyant sur le constat que, du fait des changements climatiques, des migrations de populations sont prévisibles à moyen terme et à très grande échelle, les rencontres proposent de dialoguer pour imaginer des solutions humaines aux problèmes de la planète. Des solutions complexes qui refusent les registres fatalistes ou angéliques, qui veulent redonner des motifs d’ espérer puisqu’ aujourd’ hui le stade de la prise de conscience est dépassé : les inégalités, la guerre et les souffrances existent, l’ eau viendra rapidement à manquer dans certains pays. Le pire serait d’ en rester au constat et de laisser les générations futures sans solutions à ces problèmes. Le forum pose la question : quels moyens les Hommes engageront-ils pour améliorer leur condition tout en respectant l’ ensemble du monde vivant et plus largement la planète ?