Le Banksterthon (introduction)

par Cpt Anderson
samedi 8 août 2015

Pourquoi le banksterthon ?

Le monde occidental tel que les contemporains et son intelligentsia se l’imaginent vit ses dernières heures. Sa chute aura été plus rapide que celle de l’empire romain mais pas moins spectaculaire. Les fils de Romulus et Remus avaient encore des penseurs pour comprendre le cancer qui les rongeait. Déjà Cicéron disait : “le budget devrait être équilibré. Le Trésor devrait être renfloué. La dette publique devrait être réduite. Et l'arrogance des fonctionnaires devrait être contrôlée”.  L’Occident du XXIème siècle possède des richesses et des moyens techniques capables de procurer un bonheur universel. Le paganisme romain avait réduit en esclavage la moitié de l’humanité pour offrir à quelques familles patriciennes une prospérité héréditaire ; la démocratie, les droits de l’Homme, la liberté, l’égalité et la fraternité ont engendré un grand progrès : l’esclavage volontaire sans les chaînes, ainsi qu’un paupérisme endémique masqué par quelques ersatz de richesse. Ces illusions progressistes ont permis d’instaurer une nouvelle forme de dictature invisible mais efficace : la dette. Ces Augustes modernes, ces familles oligarchiques financières ont substitué le pouvoir de l’argent au pouvoir politique.

Ce sont effectivement les financiers qui gouvernent le monde alors que nos élites élus démocratiquement, ne sont plus que des faire-valoir que d’aucun ne peut que constater : tous les représentants du peuple sont à vendre aux plus offrants. En effet, depuis trois siècles et l’invention des banques centrales, les gouvernants se sont pliés au diktat imposé par les banquiers et leur arme favorite, la démagogie de ceux qu’ils font élire pour accroitre sans cesse la charge de la dette nationale. Ce système de spoliation mis en place à la création de la banque d’Angleterre en 1694, par des financiers rastaquouères, exigeant l’anonymat et une rente perpétuelle par la cession du droit régalien, ses intérêts et l’usure ; c’est le seul vrai pouvoir qui a perduré depuis ce temps. De guerres en révolutions, il s’est fabriqué un costume sur mesure : la démocratie. Cette caricature politique n’a offert qu’une seule liberté, celle de la loi du plus riche. La finance internationale non contente d’imposer un système bancaire unique s’est offert le contrôle de l’humanité par ses cartels de l’énergie, de l’armement, de la nourriture et de la santé. Ils organisent petit à petit la ruine des populations et des Etats en se faisant payer des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas, l’utilisant pour contrôler tous les ressorts du tissu économique. 

Depuis 2007 et la crise des subprimes aux États-Unis, le monde a compris ce paradigme mais qui en a dénoncé ses auteurs ? La peur du krach bancaire de 2009 a permis aux banksters d’imposer l’explosion des dettes souveraines et de ses corollaires, la ruine des Etats et l’austérité pour tous. Qui dénoncera la captation de la richesse publique ? Le service de la dette française, refuse de divulguer à qui elle verse les intérêts qui finissent dans les paradis fiscaux ! 

 

Comment dans un monde qui se prétend aussi cultivé, peut-on être atteint d'une telle cécité vis à vis des événements actuels ? Le général De Gaulle, dernier Homme politique à avoir gouverné notre pays disait des français qu'ils avaient : " la mémoire courte". Les peuples soi-disant plus à même de comprendre ce qui se trame puisqu'ils sont plus cultivés grâce à l’instruction publique obligatoire ou mieux informés tant il y a de médias existants, ont-ils oublié ce qui s'est passé en Allemagne durant la République de Weimar, ou au Zimbabwe de nos jours ? 

Comment accepter le totalitarisme politico-économique d’une oligarchie financière élue par personne et ne disposant pour seule légitimité que la corruption de la classe politique mondiale dans son ensemble ? 

Comment accepter qu'une minorité d'hommes formant la troïka européenne c'est à dire les commissaires européens, qui ne sont pas sans rappeler les commissaires aux peuples soviétiques, puisse décider de l'avenir et des orientations économiques, politiques et même sociologique des Européens ? Le monde “libre” a-t-il combattu les communistes pour ensuite adopter ses méthodes d’apparatchik ? Le pseudo dualisme hégélien capitalisme/communisme a été imposé au monde et financé depuis trois siècles pour aboutir à un pouvoir unique : le mondialisme, pandémonium économico-politique, où tous les pays doivent se transformer en société anonyme répartie en part égale au profit d’un tout petit nombre. Par quel mystère, au moment de la crise bancaire, les dirigeants des 20 pays les plus riches au monde(G20) se sont mis à l’unissons pour renflouer le système bancaire mondial privée, ses dérives, ses turpitudes, sans contrepartie au détriment de tous ? Par quel mystère les populations bénéficiant de ses soi-disant plans de renflouage en échange de plan d’austérité, ne savent pas que les milliards déversés dans leurs pays n’ont été servis qu’aux banques qui avaient spéculées contre ces mêmes pays ? Par quel mystère les libertés se réduisent comme peau de chagrin à mesure que les pays en crise se transforment en dictature fiscale confiscatoire ?

Les mensonges n'engagent que ceux qui les écoutent ; et l'unique véritable et actuel problème au sein même de nos anciens "pays riches" va se résumer, pour l'immense majorité, à trouver son pain quotidien. Cet état de fait ne serait-il pas un juste retour des choses ? Depuis combien de temps achetons-nous, avec de l'argent que nous n'avons pas, ce dont nous n'avons pas besoin ? Des Simulacres que nous ne produisons pas ? Quand il ne restera pour seul avenir à nos enfants qu’un métier dans un mac Donald, une place de livreur de pizza ou laveur de carreau, la panacée sera une carrière de CRS.

Les incrédules commencent à pressentir la catastrophe à venir, ils commencent tout juste à en mesurer l’ampleur ! De relativement riches et relativement libres que nous étions, nous allons devenir très rapidement pauvres et réellement asservis. Que celui qui ne l'est pas encore, ou ne le sent pas encore, médite sur celui qui l'est. La Dignité et la Liberté ne se perdent pas par hasard ! C'est l'abominable fruit du mensonge institutionnalisé, universellement approuvé, c'est ce MENSONGE qui nous pousse vers la pente fatale

Les honneurs, la gloire, la reconnaissance sont supposés être décernés par la « vox populi » ; depuis trop longtemps (via les politiques, la pseudo communication qui n'est que Propagande au sens teuron du terme, mais aussi les Marchands du Temple, voire au final les "journalistes" qui depuis longtemps ne sont qu’à vendre au plus offrant) ces "Honneurs" vont directement et fatalement au vice, à la corruption, au mensonge et à la médiocrité. N'en déplaise à quiconque, il n'y a que la vérité qui rend libre. Il n’y a que ceux qui vous aiment suffisamment pour vous la dire, tout comme le fit la mère de Boaddil, dernier Roi de Grenade, sur le chemin de l’exil, au lieu-dit : "le dernier soupir du Maure". Boabdil se retourna vers la capitale de son royaume perdu et pleura. Sa mère lui lança : "pleure comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ! »

Les illusions dont nous avons été victimes sont issues d'un long processus commencé depuis des siècles. Les banquiers, grâce à la concussion des responsables politiques au plus haut niveau, se payent directement sur la plèbe, la dette publique est déjà dans leurs poches. Le pactole pour la France aura été de plus 1500 milliards d’euro d’intérêts payés en 30 ans, alors que cette dette explose d’heure en heure. Quand l’Etat français perçoit 100 euro, il en dépense 126, comment pourront nous éviter le chaos ? En 2014 les intérêts de la dette représentent un coût de 1644 EUR par famille française. La charge des intérêts de la dette capte chaque année la totalité de l’impôt sur le revenu français, depuis peu il n’y suffit même plus. Dans ce grand pays des droits de l’Homme que sont les Etats-Unis, ce même processus a été instauré par la FED depuis 100 ans. A mesure qu’augmentaient le PIB du pays, la dette augmentait dans les mêmes proportions et comme par hasard, les déficits et les impôts à l’unisson. 

Malheur aux pays qui ne paieront pas leur dette, ils auront le privilège de faire partie du tiers monde voire du quart monde, pillage des ressources naturelles en prime. La triade infernale, FMI, Banque Mondiale et BRI, sauront prendre les mesures nécessaires pour imposer un plan redressement/endettement irrémissible et incontournable, faute de n’avoir plus d’accès commerciaux pour les pays récalcitrants.

Il n’y a rien à attendre de la classe politique dans son ensemble, incapable même de voir que la dette nationale est indue. Pas un n’a dénoncé l’article 104 du traité de Maastricht, qui mettait tous les Etats européens sous la coupe des banques privées. Pire encore le traité de Lisbonne a été imposé contre la volonté populaire, avec son article 123, corollaire du 104, et c’est ce traité qui interdit toute sanction, imposition, réforme contre le système bancaire.

Cette nouvelle aristocratie, forte de ces incroyables privilèges, auraient tort de ne pas exiger encore plus, leurs panses sont plus profondes que la noire Géhenne. Pour les sauver de leurs spéculations, les présidents des pays bananiers (pardon du G20) ont accepté, dans l’urgence, de tripler leurs déficits en un an, ridicules rustines posées sur les désastres causés par leur crise économique ! 

 

Cette crise est l’enfant chérie de 5 ou 6 grandes banques, quelques cartels monopolistiques, quelques multinationales et leurs sherpas. 

Depuis combien d’années la France nationalise les pertes et privatise les profits ? 

Comment ne pas voir que la ruine des Etats est le plus court chemin vers un Gouvernement Unique et Mondiale. A qui profite la crise ?

Les démocraties n’arrivent plus à donner le change aux pantomimes électorales, au cours desquelles, immanquablement, deux partis dominants (et radicalement équivalents) se disputent le droit de servir la finance internationale !

La dette rend l'esclavage moderne possible. Mais pour s'assurer le contrôle des élites politiques, par le biais d'une démocratie de plus en plus risible puisqu'elle se résume à l'affrontement de deux camps dans tous les grands pays démocratiques occidentaux (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, …), les oligarques ont mis en place différentes sociétés privées voire secrètes qui depuis un peu plus d'un siècle sèment les graines du futur gouvernement mondial. Les organisations de l’ONU en matière de santé (OMS) d’économie (FMI, la BIRD, la BRI) de commerce (OMC)…etc., ne sont que les lieux de rencontres privées où se retrouvent tous les représentants (vautours) de centaines d’organisations discrètes(bilderberger, trilatérale, CFR, club de Rome, forum de Davos, Round Table, Fabiens, youngs leaders, etc) et la soi disant presse libre (en fait totalement asservie et payée par ces organisations) continue de recouvrir ces agissements d’un voile pudique. Il ne faut pas s’étonner que tous les organes de presse soient rachetés par ces financiers alors qu’ils sont chroniquement déficitaires.

Quand l’Etat français met à la disposition des Bilderbergers le château de Versailles, fournit les forces de l’ordre pour en bloquer tous les accès, ce n’est pas pour que Mrs Rothschild et Rockefeller fassent un concours de bilboquet. 

Ces milliers de clubs de gens de pouvoir (les "décideurs") sont calqués sur l’organisation des loges maçonniques : les hauts-membres décident les lois en petit comité, sûr de leur aboutissement attendu qu’ils disposent d’une somme de crétins utiles dans la majorité des assemblées. Ne soyons pas étonnés si les plus grandes écoles du monde sont financées par de généreux mécènes du gottha de la finance internationale.

 

Le Nouvel Ordre Mondial est celui des cartels ! Il succède par un heureux hasard à leur république universelle. Les valeurs humanistes qu’ils prétendent promouvoir est un pitoyable appeau : la liberté de détruire le plus faible, l’égalité dans l’asservissement, la fraternité “caritative”est ostentatoire et calculée, on est loin de la philosophie de nos pères qui voulaient que ce que ta main droite donnait, ta main gauche ne devait pas le voir ! Inéluctablement, historiquement, les fondateurs des plus grandes sociétés de "pensée" (think-thanks dans le langage des télé-journaleux) mondiales furent des banquiers (n'oubliez jamais que l'école qu'on nommera "néo-liberale", l'École dite de Chicago a été fondée autour de Friedman via l'argent des Rockefeller. Friedman lui-même adepte et élève de Carl Schmidt, grand philosophe et économiste créateur de la funeste notion de l' "ETAT TOTAL"- le TOTAL STAADT si cher à Hitler et ses sbires, Schmidt lui-même a appartenu au célèbre mais secret Ordre Noir de la SS).

On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, dit un vieux dicton populaire. Comment imaginer qu’il existe un libre marché ? Comme le dit si bien Jean Ziegler, rapporteur à l’ONU, quand un syndicat africain veut s’opposer à Nestlé, c’est comme organiser un combat de boxe entre Mike Tyson et un bengali au chômage qui meurt de faim.

En 2005, la banque mondiale a publié un simple constat : 52% du produit mondial brut annuel, était contrôlé par 500 sociétés. Quel que soit votre état a l’heure présente, paysans, ouvrier, cadre, ingénieur, artisans, petit industriel, votre tour viendra où vous devrez affronter seul Mike Tyson ! 

Si vous n'avez fait que regarder mourir votre prochain, si vous vous êtes contentés d'être seulement un spectateur docile ne pleurez pas demain ce champ de désolation, il sera le vôtre comme celui du potier est à un certain Iscariote de sinistre mémoire.

Depuis des décennies, les lois commerciales et juridiques, préparées très longtemps à l’avance par ces organisations discrètes et réservées aux" élites" (les "global players" sur CNN ou LCI), ces lois n’ont servi qu’au plus fort. Depuis plus de 100 ans les crises servent à nationaliser les pertes et les reprises servent à privatiser les profits. N'importe quel livre d'économie ou de géo-politique vous le dira, toutes tendances confondues. Que le parti politique en place en occident soit de gauche ou de droite, républicain ou démocrate, travailliste ou conservateur, ne changera rien. Ce seront toujours les mêmes qui festoiront dans les mêmes bacchanales en décidant du sort du monde. Aux Etats-Unis, par exemple quatre ou cinq grandes familles se sont partagées la quasi totalité des mandats présidentiels depuis ces trente dernières années. Et hélas, Obama apparaît bien tel que nous l'avions dessiné : l'Homme de Wall Street, l'homme au service des grands, contre l'homme de la rue ! Main street contre wall street : littéralement ! 

Tous les hommes politiques ont besoin d'énormément d’argent pour se faire élire, ce n’est pas par philanthropie que les banquiers financent et financeront les partis qui s’opposent, même Hitler a profité de leurs largesses et a longtemps été l'Homme providentiel du Grand Kapital allemand après Weimar. Avez-vous vu un banquier au procès de Nuremberg ? Certainement pas ! Les grands industriels comme ceux d’IG Farben furent vite réintégrés, la grande administration aussi, au moins en grande partie. On ne parlera même pas des scientifiques comme Von Braun. Les politiques (de tout temps) ont souvent acquiescé aux pires exactions avec le concours de leurs amis, dans les plus hautes sphères mondiales tel Fritz Teer Meer. 

Qui aurait le culot d'affirmer aujourd'hui qu'il ne savait pas ? Qu'il n'avait pas compris à temps que la mondialisation de la finance, de l'industrie, de la politique, de l'agriculture, de la santé, a engendré un monstre incontrôlable, un tel MONSTRE qu’aucune élection, ni révolution ne pourra plus renverser ! Revenir en arrière est désormais une Utopie et nous sommes réalistes. Réalistes face au désastre qui arrive et nous sommes objectifs face à la lâcheté des serviteurs du Nouvel Ordre Mondial.

 

Chaque jour, 16.000 enfants meurent de faim ou de soif. Ce sont les damnés de la terre, qui se battent pour survivre alors que le monde produit de quoi nourrir 12 milliards d’individus et que nos poubelles regorgent de nourriture. On dépense plus en occident pour nourrir nos chiens que le stricte nécessaire qui suffirait à rassasier tous les affamés de la Terre. Ce n’est pas en donnant son obole aux grandes messes caritatives annuelles que l’on changera quoique ce soit, sauf à s’acheter une conscience. Il faut dénoncer les responsables. Les artisans de mort cultivent la famine dans les pays pauvres et le désespoir dans les pays riches, dans lesquels le suicide est devenu une des premières causes de mortalité. Si d’aucuns s’imaginent que ces faits ne sont que le fruit du hasard, je leur conseille de cesser immédiatement cette lecture, car son but est d’en prouver les origines, démonter les mécanismes ; dénoncer les auteurs et les complices de cet immense pandémonium. Quand l’athélevision « déballe », aux heures de grandes écoutes, les images insoutenables d’enfants squelettiques africains, résignés à mourir, elle ferait bien de servir en même temps celles des millions d’américains obèses faisant la queue dans les files de distribution alimentaire.

 Il faut énormément d’argent pour diminuer la population mondiale de façon volontaire et empoisonner les survivants, bêtifier les masses afin de les asservir. Les élites mondiales, auto-proclamées, n'ont manqué ni de génie, ni de complices pour dépecer la planète. Ils auraient pu continuer à distribuer du pain et des jeux à la populace des pays riches, et planifier les famines et les guerres, là ou ils créèrent le tiers-monde. Ils en voulaient plus encore. La crise financière savamment orchestrée qui mène le monde à la ruine, démontre d’une façon inquiétante qu’ils n’ont plus besoin de cacher leur indécence, qu’ils ne reculeront plus. Il faut une rare mauvaise foi, ou une ignorance crasse, pour ne pas avoir remarqué combien les événements économiques et géopolitiques depuis plusieurs décennies ont été téléguidés par des groupuscules de pouvoir. 

Sept milliards d’esclaves auraient pu suffire à ce troupeau de vautours, malheureusement les progrès techniques rendent obsolètes trop de personnes toutes inutiles à leurs yeux, puisqu'ils sont utilitaristes et qu'un homme ne vaut que pour ce qu'il produit. Leur avenir diffère ainsi en peu de choses à celui des bœufs après l’apparition du tracteur. La diminution de la population mondiale de quatre milliards d’individus, si utopique qu’elle puisse paraître est le rêve de ces gens de pouvoir. C’est avec un incroyable cynisme qu’ils se sont réservés une arche végétal au pôle nord, des lieux de replis dans des îles et en Patagonie, allant jusqu'à se fabriquer des palaces souterrains en Australie ! 

La confiance des peuples envers leurs dirigeants ne faiblit pas. Pourtant l’illusion égalitaire et liberale n’est qu’une sinistre invention propagée au siècle des Lumières pour soumettre impitoyablement les peuples aux vices d’un petit nombre. On retrouve ce que le poncif Rousseau disait déjà : "Que tous les hommes servent à mon bonheur, même au prix du leur, que tout se concentre en moi seul ; périsse, s'il le faut tout le genre humain dans le besoin et la misère, pourvu que j'échappe un instant à la misère et à la faim", c’est devenu le credo de tous les sherpas du système.

Un complot...Vous avez dit complot !

Le mot interdit. 

Qui ose encore de nos jours prononcer ce terme si ce n'est quelques fous montrés du doigt par les médias et la vindicte populaire ? Tout existe pour confondre ces hommes et les ostraciser aussi censées que soit leurs paroles. Le modus operandi est simple : quiconque ose démontrer que les maux dont souffrent la société seraient issus d'un complot sera dénoncé comme farfelu, voire dangereux pour le maintien de l'ordre. Demandez à l'étudiant américain qui a interrogé M. Kerry sur son appartenance à la société secrète des "Skull and Bones", tout comme son pseudo adversaire et ami M. G W Bush junior ainsi que son père. Ces questions n'ont pas leur place dans le système et un coup de taser plus tard, suivi d'une arrestation musclé, le gêneur avait disparu. Il n’avait sûrement pas eu le temps de parler de la section 322 et de leurs curieux rites nocturnes avec le crâne de Géronimo, dans la prestigieuse école de Yale !

Si l'on en croit le Larousse universel[1], un complot est “une organisation d’un attentat contre la sureté de l’Etat”. Son principal synonyme, conspiration, signifie “complot formé contre l’Etat”. Si l'on prend l'étymologie de ces deux mots on se rend compte que la connotation d'association contre quelqu'un ou quelque chose persiste :

- complot est issu du latin cum (avec) et du français peloton, c'est à dire ourdir ou tramer en petit nombre.

- conspiration est issu du latin con sprirare (respirer avec), c'est dire un groupe animé d'une même ambition, d'un accord mutuel.

Certains diront que des complots, il y en a eu de tout temps sous toutes les latitudes. Effectivement. Un gros problème se présente, cette conspiration devient visible à l’oeil du vulgum pecus et la résolution de la crise bancaire selon le mode islandais en est la preuve. Faites rendre gorge aux banquiers de leur turpitude et la crise n’existe plus. 

 

La démocratie bancaire, par les banquiers, pour les banquiers était déjà un fait bien connu au XIXème siècle, ainsi que ses conséquences contre le bien commun. Auguste Chirac écrivait en 1876 ce fameux apophtègme : 

“Un gouvernement n’est jamais autre chose qu’une collection d’hommes qui sont faits ou se font les gérants de la fortune publique. Selon que ces gérants échappent à tout contrôle par leur toute-puissance, ou, au contraire, y sont strictement soumis par l’origine de leur mandat, la fortune publique circule pour se répandre et croître dans la masse par l’individu, ou au contraire circule pour s’accumuler et croître chez quelques individus contre la masse”. 

Montesquieu avait trouvé une tirade plus simple : “les financiers soutiennent l’Etat, comme une corde soutient le pendu”.

Napoléon 1er dans sa toute puissance n’en pensait pas moins : “Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain”. 

 

L’histoire et les faits suffisent à eux-mêmes pour démontrer cette volonté destructrice de toutes les formes de gouvernement par les révolutions et les guerres pour imposer au monde leurs plus servils outils de pouvoir, leur démocratie, leur République universelle.

Ordo ab chaos.

 

Article tiré de la lettre d'analyses et d'informations libre n°4

www.agenceinfolibre.fr

 


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