Le Far West sans Shérifs

par moderatus
vendredi 26 octobre 2018

 

Une professeure braquée par un élève de 15 ans. Heureusement la vidéo de cette agression a été diffusée par les réseaux sociaux, sinon ce fait aurait été caché comme le sont la majorité des agressions verbales ou physiques qui sont légion dans nos établissements scolaires.

 

Des professeurs terrorisés, qui sont dans la colère, la résignation ou la soumission.

Il ne sont soutenus, ni par leur Hiérarchie, ni par le ministre de tutelle, ni par les parents, ni par les médias.

 

Des enseignants qui ont vu leur vocation virer au désastre, ils vont enseigner la peur au ventre, ils sont nargués, insultés, agressés par des jeunes, auxquels ils étaient censés apporter le savoir et leur permettre une ascension sociale.

Ils sont obligés de ravaler leur ambition, de cacher leur désespérance,et de renoncer à leurs illusions. Et quand ils subissent toutes ces humiliations, une seule consigne, silence !

 

La consigne générale étant de toutes parts l'omerta.

 

« Pas De Vagues »

Notre école qui devrait être un sanctuaire, est devenue le déversoir de toutes les ''incivilités'' qui se produisent dans notre pays.

Comment faire en sorte que l'école de la République redevienne un lieu clos où des sachants transmettent le savoir à des apprenants, dans le calme et la discipline.

 

Tolérance zéro.

Il faut rétablir une discipline sans failles. L'enseignement ne peut être pratiqué que dans le calme et l'écoute. Sinon on continuera à avoir une école qui est la risée de l'Europe par son manque de résultats, un tourment journalier pour ceux qui enseignent et un parcours inutile pour de nombreux d'élèves.

 

L'échelle des sanctions ne peut pas avoir de barreau manquant.

Heures de colle, exclusions temporaires, conseils de discipline, et en cas de récidives, exclusion définitive et si nécessaire mise dans des centres fermés, où une discipline exemplaire sera appliquée en même temps que l'enseignement continuera à être prodigué.

 

Pourquoi pas pour les plus agressifs, et les récidivistes un "encadrement militaire des jeunes délinquants." Idée de Ségolène Royal qui, lors de la campagne présidentielle de 2007, avait proposé sa mise en place.

 

On a aujourd'hui des mineurs qui passent devant des juges pour la trentième ou quarantième fois. Comment pouvez-vous les convaincre de respecter les institutions, en confortant leur certitude d'impunité, impunité qu’ils retrouvent à l'école.

 

Dans les lieux d'enseignement très difficiles et qui sont concentrés dans certains quartiers où les insultes et les agressions sont nombreuses, alors il ne faut pas hésiter, il faut mettre un policier, un shérif pour faire respecter la loi, les professeurs ne peuvent jouer le rôle de policiers, ce n'est pas leur job, il y a un moment où ils doivent faire appel à une autorité forte et incontestable pour faire régner l'ordre.

Cette présence policière est à l'essai à Nice, il ne faut pas hésiter à l'étendre aux établissements en grande difficulté.

 

Si certaines écoles sont devenues des territoires de violence type Far West il faut nommer des Shérifs, bien formés et aux compétences élargies, à savoir : convocation des parents, explication des sanctions encourues et suivi de ces sanctions.

Il ne faut pas que les sanctions se diluent dans les arcanes de la transmission des dossiers.

 

Il faut aussi responsabiliser les parents, quitte à supprimer certaines prestations qui sont données pour permettre une éducation qui n'est pas dispensée. Bien sûr étudier chaque cas, sanctionner les laxistes ou ceux qui encouragent leurs enfants par leur exemple à des comportements de revendications religieuses inacceptables par exemple, mais aider, appuyer les familles dépassées par le comportement de leurs enfants, et qui n'ont ni la force, ni le savoir, ni l'autorité pour réagir.

Il faut aussi trouver une solution pour que les allocations de rentrée scolaire ne servent pas à acheter des télés et autres biens de consommations n'ayant aucun rapport avec leur but, mais pour équiper les enfants pour la rentrée scolaire, suivant leur vocation.

 

J.M. Blanquer a l'air d'adhérer à la plupart de ces actions et il parle de tolérance zéro. Mais il y a comme souvent un abîme entre les paroles et les actes. Attendons pour voir.

L'école n'est pourtant qu'un lieu de non droit dans des territoires de non droit.

L'école ne peut guérir que si le traitement se fait à l'extérieur aussi.

La véritable, la seule solution globale car l'école n'est que la partie immergée de l'iceberg, consiste à reconquérir les territoires perdus de la république.

 

Castaner annonce vouloir « reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine dans certains quartiers ». « Ce sera un combat », ajoute-t-il .

Cet homme qui a montré ses faiblesses, sa naïveté, ce ministre que certains disent islamo compatible, prendra-t-il les mesures qui s'imposent ?

S'il tient parole ce sera comme il le dit un véritable combat. A-t-il le courage de l'engager ?

 

La tâche est immense.

 

700 quartiers sensibles en France, dont certains sont hors de contrôle du gouvernement de la république.

http://www.citoyens-et-francais.fr/article-la-liste-des-quartiers-sensibles-de-france-ou-regnent-la-delinquance-les-dealers-les-armes-et-les-is-125522553.html

C'est dans ces quartiers de non droits ou à partir de ces quartiers de non droits que se produisent la plupart des crimes et délits.

Comme nos professeurs, nos policiers ne sont pas soutenus, tous les jours, dans certains endroits, ils se font insulter, violenter, agresser, et on ne leur donne ni moyens de faire leur métier ni souvent les consignes d'agir et de se défendre. Trente ans après, le syndrome Malek OUSSEKINE paralyse encore nos ministres de l'intérieur.

 

Là aussi c'est le Far West, mille agressions gratuites par jour. Il y a des rixes mortelles entre gamins de plus en plus jeunes, on tue parrfois pour un regard, une cigarette, le plaisir simplement, on attaque des bus comme autrefois les diligences, et où sont les shérifs ?

Pour l'instant ce sont les caïds qui jouent ce rôle.

https://www.liberation.fr/societe/2006/10/26/en-banlieue-il-y-a-un-effet-far-west-qui-se-developpe_6608

 

Les lois et les règles qui régissent ces quartiers sont édictées par les caïds qui mettent en coupe réglée ces territoires et qui imposent leurs règles à la population par la terreur et la violence.

 

Certains sites sont devenus des territoires hors des lois de la république. Les lois, l'état, les services, s'arrêtent à l'entrée de ces quartiers, pour le plus grand malheur des familles que l'on a abandonnées et qui sont sous la coupe de cette racaille. Des quartiers où l'islamisme radical se répand, où des prêcheurs de haine manipulent la jeunesse, et les éloignent encore plus de la république.

La question qu'il ne faut pas s'interdire de poser est pourquoi les jeunes sont sensibles aux chants des sirènes islamistes ?

Pourquoi tellement de jeunes sont réceptifs, et se réfugient dans la religion fondamentaliste propagée par les salafistes.

Ces islamistes semblent offrir ce que notre société ne leur offre plus.

En premier un but, un idéal,

En second lieu un combat qu'ils vont idéaliser, et un ennemi à combattre le mécréant.

Essayer d'imposer cette religion en combattant les mécréants et leur société qu'ils jugent exécrable, par ses inégalités, ses mœurs et son absence d'idéal. Les lois de cette religion viennent combler un vide, et remplacer les lois de cette république qu'ils ont rejetée.

 

Le danger comme disait Collomb dans son testament de ministre de l'intérieur d'un face à face, est réel, ces religions extrémistes étant facteur de rupture avec la république, de communautarisme exacerbé et de rejet total du vivre ensemble.

C'est la raison pour laquelle il faut absolument reconquérir ces territoires perdus de la République, car cette reconquête doit permettre de libérer cette jeunesse de l'emprise de ces fondamentalistes.

 

Il faut reconquérir le terrain mais aussi les esprits pour que l'intégration soit un projet valorisant, et que demain l'on puisse redonner cette envie, cet attachement à la France qu'ont montré les immigrés d'autrefois.

 

La population de ces quartiers sera la première a appuyer l'état

si elle est convaincue que nos dirigeants sont décidés à aller jusqu'au bout, malgré les dommages collatéraux inévitables.

Seule l'incertitude d'une réelle volonté les maintient dans la soumission et l'omerta.

La réponse qui fera changer la peur de camp devra passer par de la compréhension et de l'aide, mais aussi aussi par un contrôle strict de l'immigration, car de nouveaux flux de migrants ne feraient qu'amplifier les problèmes et freiner les progrès de toutes ces mesures.

 


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