Le matriarcat à l’assaut des guerres...

par André Précloux
lundi 14 juin 2010

Le pouvoir mortifère des hommes, n’a jamais respecté la douleur des mères inhérente aux horreurs guerrières !

A l’heure où les femmes démontrent leur égalité dans toutes les disciplines mondialement enseignées, seul un pouvoir politique élaboré sur des bases matriarcales sera capable d’éradiquer la violence infligée aux populations civiles adversaires de tous massacres !

Toute forme de conflit peut être résolue selon le principe démocratique thèse, anti-thése, synthèse, c’est-à-dire débattre verbalement d’un problème en sauvegardant obligatoirement le respect de la vie.

Nos compagnes sont abondamment pourvues du quotient E comme Émotionnel contrairement aux porteurs de testostérone. Celle ci est génératrice d’excès violents et source du malheur des mères éplorées.

Ce respect de la vie inhérent aux femmes exclut toute forme de violence dans une culture matriarcale très bien décrite par Margarett Mead, dans « Mœurs et sexualité en Océanie », ed. Plon ; première partie : « Les Arapesh de Nouvelle Guinée. »

Le matriarcat à l’assaut des guerres...

Aujourd’hui la Situation au moyen orient, en Asie, l’impérialisme de certain pays envers d’autres, la guerres des images et des mots sont le fait d’une écrasante majorité de dirigeants hommes incapables de se comprendre.

L’histoire n’en finit pas de se répéter, tout comme les dirigeants qui se succèdent aux gouvernement des nations, des banques et des grands organismes qui régissent le monde en général. L’histoire a toujours été victime du pouvoir mortifère du patriarcat. Les deux guerres mondiales démontrent s’il en est besoin que les hommes n’hésiteront pas à en déclencher une troisième, ne serait ce que pour se mesurer avec leur armes.

Le Budget militaire de chaque nation est démesuré, tout cela soi-disant pour dissuader. Les grandes puissances sont les premiers vendeurs d’armes sous couvert de paix et de démocratie. Les pays ayant le plus d’ogives nucléaires sont ceux-là même qui n’ont pas signé le traité de non prolifération nucléaire. L’homme est sans cesse à la recherche d’armes plus dévastatrices, et produit intensivement des engins toujours plus mortels à l’humanité innocente et surtout aux enfants estropiés.

La testostérone à besoin de violence pour la gloire : les forces du mal sont manipulées par les hommes de pouvoir depuis toujours, pour le malheur de tous !
Le patriarcat criminel provoque par les guerres qu’il génère sur la planète, le dégout de tout un chacun pour le genre humain, de sexe masculin pour sûr.
Néanmoins, n’oublions pas ici que les trois quart des hommes refusent de servir de chair à canon !

Il faut donner un coup de semonce radical et définitif à ce pouvoir masculin producteur de cimetières militaires sur chaque continent.

Lorsque les femmes s’en vont en guerre, c’est bien souvent pour constater des souffrances indicibles et accompagner les agonisants vers leur triste sort.

Nos compagnes à travers le monde, sont largement pourvues du quotient E comme Emotionnel. L’émotion est la qualité féminine par excellence, au contraire de la gloire qui est l’apanage honteux des politiques masculins...

Le mouvement populaire engendré par Gandhi eut son efficacité au niveau de la rue grâce à la présence massives de femmes qui réussit à faire chanceler les forces du mal lors de la marche pour la gratuité du sel : Les policiers ont été désemparés de devoir matraquer des femmes qui manifestent pour la paix...il n’avaient plus qu’à reculer de honte ! Ce qui fut fait !!!

Aujourd’hui aucune femme au monde ne veut plus nourrir aucune guerre du sang de son fils, ceci est un axiome philosophique indéniable !

Ce temps-là est terminé car les femmes ont démontré leur combativité dans les grandes causes humaines, et ce mouvement ne peut aller que crescendo devant les problèmes qui s’annoncent dans un avenir de plus en plus proche...

Le plus dur sera de trancher les liens entre exercice politique et lobbies divers existants, mais une fois ce cap passé, la réunion d’une trentaine d’âmes sages donc féminines suffirait à ce qu’aucun pouvoir ne puisse être exercé par une volonté unique et formerait ainsi un conseil de décision.

Afin d’exercer ce conseil de femmes responsables, il convient tout d’abord qu’elles soient grands-mères de plusieurs enfants, en possession d’une clairvoyance sociale de haut niveau philosophique ouvert à toutes utopies constructives.

Ce conseil matriarcal basé sur des principes d’éducation verbale comme l’a décrit Margaret Mead dans son analyse de la société Arapesh, met les enfants en contact journalier avec un maximum d’adultes propice à une rapide prise de parole des enfants, facteur de compréhension sociale et de non violence, car toute discorde doit se conclure par un arrangement.

 La prise de parole de chacun, considérée comme sacrée, n’est jamais interrompue, forme de politesse acquise dès le début de l’enfance.
Ce peuple est convaincu de la non violence devant régenter tous les problèmes humains.

Ce qui revient à ne décider d’un problème que d’une façon correspondante au principe thèse, anti-thèse, synthèse, et surtout de trouver inconvenant la nomination comme chef d’un seul individu, fut-il possesseur d’une aura souvent trompeuse.
Chaque Arapesh peut affirmer qu’il possède tous les villageois comme amis.

Voici Exemple du bonheur applicable à l’humanité : Les repas sous forme de banquet festifs mêlant, joies, chants, mets de qualité partagés sont les fruits d’une société pacifiste ne tolérant aucune discorde, ni agressivité. 

Le but ultime serait de créer une internationale de ces conseils de femmes, présents dans tous les pays démocratiques, afin d’empêcher radicalement toute tentative politique belliqueuse.

Ces différents conseils seraient étayés par les nombreuses associations non gouvernementale, agissant pour la non-violence, la justice, l’information du public, la dénonciations des exactions, l’application des droits de l’homme et de la nature, ... En bref, la réunion de toutes les forces qui oeuvrent pour l’amélioration de l’humanité...


André PRECLOUX,
83 Ans et victime des 2 premières guerres mondiales...

Bibliographie :
Margarett Mead, Moeurs et sexualités en Océanie, Ed. Plon 1972,
Claude Levi Strauss : La Pensée sauvage, Tristes tropiques
 

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