Le peuple élu attend le messie

par Lisa SION 2
jeudi 9 septembre 2010

L’autorité d’un seul homme compétent, qui donne de bonnes raisons et des preuves certaines, vaut mieux que le consentement unanime de tous ceux qui n’y comprennent rien Galilée . Cet homme éminent, a tenu tête devant l’épiscopat et gagné ce combat où l’autorité ne cherche plus à comprendre mais juste à dominer, quitte à mener toute l’humanité dans l’occultisme. Cet homme a réfléchi avant de parler si bien qu’il est arrivé à soutenir sa thèse jusqu’à faire plier l’autorité et imposer la vérité aujourd’hui vérifiée avec des arguments solides et recevables. Ce libre penseur qui a donné le « la » et ouvert une nouvelle porte dans laquelle beaucoup aujourd’hui se sont engouffrés pour voir enfin la lumière, cet homme s’est trompé, je l’affirme ! Galilée condamné à la prison à vie par la Congrégation du Saint-Office aurait murmuré dans sa barbe, le 22 juin 1633 : « Mais pourtant elle tourne !

On est d’accord, mais elle ne tourne pas rond !

Nous devons bien sûr à cet homme d’être entré en lumière et nous avoir sorti de l’obscurantisme dans lequel nous plongeaient les autorités morales, mais depuis, il faut voir les choses en face, l’humanité ne tourne plus rond. Pourquoi ? C’est assez difficile à confirmer comme ça, d’emblée, mais nous semblons souvent en accord sur certains sujets, de tous bords que nous soyons. Le consensus est général d’un bout à l’autre de la planète au sein d’une certaine tranche d’âge, et dans tous les milieux, mais pas forcément pour les mêmes raisons. Les uns parce qu’ils cèdent finalement et peut-être tout récemment au discours ambiant depuis qu’ils ont croisé le regard de l’autre moitie de l’humanité qui souffre et l’affiche sans obscénité au cours des reportages sur les innombrables catastrophes dites « naturelles ». La terre ne tourne plus rond parce que dix pour cent seulement des humains suffisent désormais, par leur puissant aveuglement, à altérer l’ensemble d’un système sous le joug de la volonté d’un seul homme, et accréditent le consentement électoral démocratique largement inégalitaire. Désormais, quand un citoyen sur dix est représenté par l’autorité dominante ou seulement par l’homme qui la représente, qu’il s’y accroche réseau-lument, et tâche de faire taire ou de décrédibiliser les neuf autres, l’inégalité persiste malgré la résistance. Les dominants du paf se moquent de la volonté, de la pensée propre, du non consentement, et du désaccord semblant croissant selon les chiffres, des neuf autres points non représentés par leur votes ou leurs voix. Parmi ceux ci, une quantité croissante prend la parole sur le net pour dénoncer le système établi, au risque de passer pour moins que rien par les élites médiatiques.

L’humanité attend le messie, parce qu’elle a perdu son bon sens naturel. Elle a cessé de lever les yeux vers le ciel, vers ce qu’elle appelle encore dieu, mais sans n’y rien savoir ni ne l’avoir jamais vu, et regarde parterre. Elle avance en regardant les chaussures de celui qui précède avec, la nuit, une main sur son l’épaule. Elle avance en aveugle mais, imiter, c’est limiter. L’homme providentiel, lui, s’est écarté du groupe qui avance sans raison ni direction, puis s’est arrêté pour réfléchir et méditer. Ainsi il lui devient bien plus facile de lever les yeux. C’est là qu’il découvre le ciel de la nuit, avec des quantités incalculables de repères divers et variés en lueur, en taille, et en silence, et dans ce silence, le sage qui a su s’arrêter ne le regrette pas tellement il est apaisant et rassurant. Alors que tout bouge autour de lui, que les bruissements des animaux sauvages remuent les feuilles mortes, que celles-ci tombent des arbres, que ces arbres sifflent légèrement avec le vent, que le vent chante dans les branches, lui peut rester immobile. Et c’est quand il reste immobile qu’il peut savoir enfin que le ciel aussi bouge et tourne rond, que les étoiles toutes ensemble décrivent chacune sa courbe autour d’un point. Seul l’homme qui sait s’arrêter sait que tout bouge autour de lui. Sans s’être écarté du groupe des marchan(d)ts, sans avoir eu le courage de quitter ceux qui avancent, il n’aurait jamais eu cette idée de se figer pour contempler l’immensité de l’univers ni sa faculté à tourner sur lui même. C’est le socle de la sagesse.

Parmi les sages qui ont fait entendre leurs voix, il en est un qui dit ceci :" Avant même de pouvoir lire ou écrire ma langue maternelle, j’avais appris le Coran par cœur, en arabe, sans en comprendre un traître mot. ainsi en est-il pour des centaines de millions d’enfants musulmans. Dès que j’ai été capable de raisonner par moi-même, j’ai rejeté tous les dogmes religieux que l’on m’avait fait ingurgiter. (...) La bataille finale ne sera pas nécessairement entre l’islam et l’occident mais entre ceux qui attachent du prix à la liberté et ceux qui n’en attachent aucun ". Ibn Warraq. Les Dogons, eux, conservent leur savoir depuis la nuit des temps par ce moyen : La langue parlée par les Dogons est le dogon qui regroupe plusieurs dialectes. Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. Leur particularité tient du fait qu’ils se la transmettent de bouche à oreille depuis toujours et en conservent le secret entre eux. S’étant toujours interdit de l’écrire, ils l’apprennent par cœur. Les Dogons seraient venus du Mandé, région située au sud-ouest du Mali au XIVe siècle pour éviter l’islamisation[2]. Ce qui confirme la sagesse du premier cité, Ibn Warraq. A la différence du peuple Dogon, qui s’est toujours transmis ( contrairement aux islamistes et leurs madrassas ) leur historique par la parole, c’est l’écriture qui a permis à la civilisation grecque de s’établir et de se disperser. Comme bien d’autres peuplades pittoresques, les Dogons ont toujours su conserver leur indépendance à cause de la difficulté d’accès à leurs territoires montagneux isolés, comme les Inuits, Mongols, tribus amazoniennes ou de Guinée, mais aussi étrangement certains qui font parler d’eux en mauvaises circonstances, dans ces territoire qui font soutenus par les médias : Les tchétchènes, les darfouris, les arméniens, les népalais, les talibans, etc...

En effet, la véritable sagesse ne se transmettra pas par écrit et surtout pas par textes traduits, sachant que toute interprétation devient alors possible. D’où l’intérêt de protéger les peuples isolés, car l’homme providentiel est peut-être un des leurs.

« il vaut mieux avoir raison seul, que se tromper avec la masse ». André Prèvot

http://www.eseta.fr/index_fichiers/citeserre.htm

http://www.youtube.com/watch?v=2YyNjAs-nHo&feature=player_embedded

http://www.moto-histo.com/Ev_G/vaucanson.htm

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