Le placement des enfants ? : Parlons-en !

par CHALOT
lundi 25 novembre 2013

Plusieurs associations et militants melunais ont accompagné et soutenu une famille.

La femme, surendettée a été expulsée de son appartement début avril 2013.

Elle est restée avec ses trois enfants dans une chambre d’hôtel fournie par le 115 jusqu’à fin mai…..

Qu’ont fait les services sociaux ?

Rien pour le relogement de cette femme mais par contre ils se sont mobilisés pour le sort des enfants.

C’est toujours ça, me direz vous… Il faut que cette famille soit relogée et réunie.

C’est votre logique et la mienne mais pas celle de la "justice" :

Le 27 mai 2013 la juge des enfants ordonnait le placement des trois enfants dans une famille d’accueil….

Quant à la mère et le père revenu en urgence, il ne leur restait plus que les larmes et la chambre d’hôtel.

Des militants de l’enfance,naïfs en la circonstance ont pensé que le lien aux parents allait être maintenu…

Eh bien non… Le lien s’est résumé à un rendez vous encadré tous les quinze jours pendant deux heures.

Le couple reformé a déposé un dossier de surendettement et les deux associations ont réussi après une course d‘obstacles à leur trouver un bail glissant.

Six mois après le placement des enfants, voici la situation :

- La femme désemparée est en maison de repos médicalisée ;

- L’ASE, l’aide sociale à l’enfance considère qu’il y a une crise grave entre les parents et les enfants : le père a refusé d’offrir à l’un des enfants une tablette et à l’autre un ordinateur….

On croirait "rêver".

Hier la mère ne savait pas dire non à ses enfants, aujourd’hui les parents décident de poser un cadre.

Jeudi 21 novembre, j’ai demandé en vain au juge de travailler le lien aux parents, de mettre en place de vrais droits de visite en journée et de préparer le retour des trois enfants dans leur famille.

Eh bien Non, pendant plusieurs mois le droit de visite limité à deux ou trois heures par quinzaine continuera être encadré

 

Le père est désemparé…. et je ne vous parle pas de la mère….

Nous sommes très inquiets.

 

Jean-François Chalot
 


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