Les camarades de Léa la croyaient en prison…

par Guy BELLOY
vendredi 11 janvier 2013

 

 le maire, Dominique Lesbats.

 

 Mardi, une fillette de 5 ans a été sortie du réfectoire de la ville d’Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) par une policière municipale en uniforme pour être conduite au poste de police, sa mère ne se trouvant pas au domicile familial.

 Sa faute : ses parents devaient la somme de 170 € aux services de la ville pour des frais de cantine.

 Le maire, Dominique Lesbats, élu sans étiquette, serait un sympathisant de droite.

Il n’a pas manqué de déclarer : « Je suis tout à fait conscient que ça peut créer un émoi. On est dans le cadre d'une procédure de non-paiement de cantine. Les deux parents étaient avertis, il y a des procédures qu'on est obligé d'appliquer".

 L'association de parents d'élèves FCPE64 juge cette intervention "totalement injustifiable"et estime que "la responsabilité de la mairie d'Ustaritz est pleinement et exclusivement engagée".

 Les écoliers ont tous été psychologiquement choqués d’assister à l’interpellation de la fillette. Ils ont cru que la policière emmenait Léa en prison.


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