Les pirates ne sont pas ceux que l’on croit...
par Oliver North
samedi 26 décembre 2009
Ha tiens, une nouvelle affaire de droit d’auteurs encore. Mais stupeur, ce sont les maisons de disque qui les ont violés...
Plus sérieusement, si vous voulez connaitre ceux qui ont le plus à perdre avec la loi Hadopi, regardez du coté des majors de la musique.
Le mal n’est pas forcement ou on l’attend. Depuis de nombreuses années, elle abusent de leur monopole pour utiliser sans vergogne des oeuvres qui ne leur appartiennent pas ou plus. Cette fois ci, c’est au Canada que l’affaire à éclaté. Une class action à été initié par plusieurs chanteurs ou groupes. A leur tête, la veuve de Chet Baker, musicien de jazz décédé en 1988.
Les majors du disque ont "oublié" de payer les droits d’auteurs sur un total estimé de 300 000 titres. En fait depuis les années 1980 et une réforme du droit de la propriété intellectuelle, ces dernières doivent avoir l’autorisation oeuvre par oeuvre pour éditer un disque.
Mais en fait d’accord de l’auteur, les noms ont simplement été couché sur une liste qui s’est allongé au fil des années. C’est plus de 6 milliards de dollars qui sont réclamés soit 20 000$ par titre environ.
Rien d’étonnant à ce chiffre, rappelons que les majors ont obtenus près de 80 000$ par titre lors de la condamnation d’une internaute en juin aux Etats-Unis.
Hé bien non, pour les quatre majors du disque, la somme de 50 millions de dollars parait être le juste prix, soit moins de 170$ par titre. Etonnant leur manière de calculer non ?
Cette pratique est spécifique au Canada depuis le changement du régime des droits s de l’auteur en 1980 mais ne croyez pas que les majors font preuve de plus d’honnêteté dans les autres pays.
Voici un petit aperçu relevé par un syndicat d’artistes (des vrais ceux la) au cours de la lutte pour leur droits (regardez la rubrique intérêt général et vous verrez revenir souvent des noms comme, SNEP, SCCP, Sony,etc).
Il en est de même dans tous les pays du monde ou ces quatre ogres sévissent. Plus étonnant même, elle vont jusqu’à user du mensonge pour empêcher un artiste de proposer sa musique sur le site MySpace.
Mais heu semblent avoir trouvé le bon filon du piratage, ils ne téléchargent pas par p2p, ils se servent directement à la source. On n’est jamais mieux servi que par soi même après tout.
Cela montre bien que l’escroquerie intellectuelle que représente Hadopi n’est la que pour punir le partage, le vrai piratage reste impuni lui car c’est ceux qui sont censés veiller sur les artistes qui les dépouillent.
Merci, baissez le rideau il n’y à plus rien à voir les majors ont déjà tout pillé.
Nous sommes des millions, ils ne pourront tous nous faire taire...