Liberté économique ou évolution logique ?

par Adame MANODE
mardi 12 décembre 2017

L’éco consommation quotidienne concerne le type d’énergie utilisée pour la maison ainsi que l’utilisation de l’eau courante.

Notre alimentation est aussi concernée par des choix de proximité, en privilégiant les amaps ou en refusant de consommer des produits d’exportations ou hors saison. Limiter la consommation de viande, surtout la bovine, fait partie des gestes d’éco consommation.

Se mobiliser pour la mise en place d’une poubelle à compostage au bas de son immeuble, termine un cycle de consommation alimentaire.

Ces nouvelles habitudes passent aussi par le covoiturage, la location de vêtements, celle d’outillages entre particulier, de voiture ou de location de vacance.

Nous constatons donc un changement rapide de ces cinquante dernières années.

Serait-ce la conséquence du choc pétrolier de 1973 ? De la crise de 2009 ? De l’évolution des consciences ? Ou la mise en place de nouvelles habitudes face à l’amenuisement des ressources ?

 

Il est un fait que depuis 1945 la publicité n’a eu de cesse d’épier nos habitudes, de disséquer nos comportements, afin de marteler nos cerveaux pour un placement de produit plus efficace.

Car si vous ne possédez pas le dernier truc XPN hi-Tech, non seulement vous êtes un looser mais vous ne pouvez non plus être heureux sans.

Après avoir compris qu’il n’existe pas dix usines différentes de lessive en France, la consommatrice a pu reprendre la liberté de choix qu’elle a toujours eue. Elle s’est rendue compte que les petits suisses, du petit dernier, de la marque X contenaient en 2000 plus d’additifs et de colorants que la marque du distributeur. Le dictat a moins de prise sur son esprit, ce qui lui permet de voir qu’il existe un choix plus large à sa disposition.

Les femmes, de façon générale, échangent plus facilement leurs expériences. Le bouche à oreille continue donc de faire son travail. A cela s’ajoute un pouvoir d’achat qui s’amenuise face à l’augmentation des prix ainsi qu’une volonté de nourrir sa famille plus sainement.

Nous pouvons constater que cette dernière décision ne passe pas obligatoirement par l’achat de produits Bio. Même si les produits Bio deviennent de plus en plus abordables, une différence de prix existe qui ne rentre pas dans tous les budgets. Savoir n’est pas forcément pouvoir.

Le covoiturage peut s’avérer un système D pour l’une et peut se révéler être une conviction écologique pour l’autre. Quoi qu’il en soit nous sommes aujourd’hui devant des modes de consommation différents qui prennent de plus en plus d’importance.

Avec plus de sept milliards de consommateurs ne serait-ce pas finalement une conséquence logique devant l’amoindrissement des ressources ?

 

Adame MANODE .


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