Macron : et si le problème c’était lui ?

par moderatus
vendredi 3 janvier 2020

 

Rarement un président de la République Française aura autant critiqué son pays son histoire, son passé, à l'occasion de ses déplacements à l'étranger.

Critique du pays mais aussi critique des français. Ce président donne l’impression qu'il n'aime ni la France, ni les français.

Inconscient du mal qu'il fait au pays et à sa population ? Quelles sont ses motivations ?

Elles sont pour le moins infondées, destructrices et si elles ont été à visée électorale, à l'adresse des populations immigrées, elles sont d'un cynisme révoltant et à effet contraire. C'est pire qu'une erreur, c'est une faute grave.

C'est l'image du pays qu'il flétrit, et la folie destructrice du vivre ensemble qu'il encourage, en ranimant des haines qu'il faudrait au contraire apaiser.

Ses dérapages fréquents, une longue litanie dont il faut rappeler la plus stupéfiante par son aspect méprisant, un peu dans le style des « sans dents » de Hollande.

 

« Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »

 

 

On a eu droit aussi à

 

- «  certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes

 

- «  Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes 

 

- «  Les salariées de Gad sont pour beaucoup illettrées  »

 

- «  Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien  »

 

- «  Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler  »

 

Le problème c'est que ses sorties de route incompréhensibles et méprisantes ne s'arrêtent pas à nos frontières, il nous sert les mêmes inepties et certaines plus graves lors de ses déplacements à l'étranger.

 

En déplacement à Berlin au lendemain de son investiture en tant que président de la République Emmanuel Macron avait pris un engagement.

« Sous sa présidence, le chef de l’État ne parlera plus de politique intérieure française à l'étranger »

 

Et cependant nous avons eu droit à

 

-Depuis la Roumanie : « Les Français détestent les réformes » La France n'est pas un pays réformable. Les Françaises et les Français détestent les réformes.

-Depuis le Danemark pointant les « Gaulois réfractaires aux réformes »

-Depuis la Grèce : « Je ne céderai rien aux fainéants, aux cyniques ni aux extrêmes »

Plus grave car c'est une atteinte au passé de la France et à son histoire. Champion de l'auto flagellation au nom de la repentance coloniale et du politiquement correct.

Il avait commencé en traitant la colonisation en Algérie de « crime conte l'humanité ».

Il a continué en côte d'ivoire avec « Les oripeaux d’un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République ».

Cette apologie de la repentance, cette haine de soi, sont un repoussoir pour les millions d'Africains qui ont choisi la France.

Alors que le pays a besoin d'un récit fédérateur pour rassembler et réconcilier tous les Français, quelle que soit leur origine ou leur religion, se rend-il compte qu'il alimente les dissensions, les communautarismes, la haine du pays.

Comment demander aux migrants de nous aimer si nous leur crions que nous ne sommes pas aimables et ne nous aimons pas nous mêmes ?

Si nous regardons une carte d l'Afrique coloniale de 1914,

 

 

Nous voyons qu' uniquement sur cette colonisation Africaine assez récente nombre de pays étaient impliqués.

L'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, empire de Charles Quint où le soleil ne se couchait jamais, La grande Bretagne, l'Italie, le Portugal.

Aucun de ces pays ne verse dans la repentance compulsive. Le passé est le passé, avec ses règles, ses valeurs, ses mœurs qui ne sont plus celles qui nous guident aujourd'hui.

Et on ne parle pas des autres colonisations plus anciennes, comme celles des Arabes en Algérie, et en Espagne qu'ils ont colonisé 7 siècles, et l'empire Britannique qui a été le plus vaste et couvrait pratiquement tous les continents.

Pas un mot de repentance de la part de leurs gouvernants et ils ont bien raison, on ne regarde pas l’histoire avec des lunettes de 2019.

Alors que penser d'un président qui ne cesse de communiquer, mais ne sait pas convaincre, qui a décidé de ne jamais écouter le peuple, qui ne prend pas les mesures indispensables, sur les violences, le communautarisme, les territoires perdus de la république, problèmes essentiels du pays, qui n'a de résultat probant ni sur le pouvoir d'achat ni sur le chômage, ni sur le contrôle de l'immigration ni sur la place de l'islam.

Il est dans la continuité des énarques qui ont gouverné le pays depuis 40 ans, l'on mis en faillite et ont désespéré le peuple.

Dans un documentaire diffusé lundi 7 mai à la télévision, un an après son élection et en pleine crise sociale, Emmanuel Macron confiait ne pas chercher à être aimé des Français. Eh bien c'est réciproque, les Français en grande majorité ne l'aiment pas. Les espoirs soulevés lors de son élections ont été déçus rapidement. Sa république exemplaire a montré ses limites rapidement.

Les Français dans leur grande majorité, n'attendent plus rien de lui, les vœux du président et son entêtement sur une réforme des retraites qu'ils ne veulent pas ont renforcé ce rejet.

Si sa réforme passe malgrè la grève la plus longue que notre pays ait connue depuis des décennies, ce sera une victoire à la Pyrrhus.

 


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