Marc Dorcel invente le porno participatif

par Omnibuzz
mercredi 21 avril 2010

Agoravox en a rêvé, Marc Dorcel l’a fait. Le film de boules participatif ! Le géant européen du film X ne cherche pas d’acteurs ni d’actrices, à force de tourner des films porno on imagine la taille de son... carnet d’adresses, mais des co-producteurs de cinéma cochon.

Amis trolls, je ne vous apprendrai rien en vous disant que le sexe conduit le monde. Mais saviez-vous que l’industrie du sexe était à la pointe ? A la pointe du progrès, bien sûr ? A quand le film porno solidaire ? Le X vert existe déjà, pourquoi pas le X humanitaire ?
 
On le voit, en matière d’innovation, le cul est très culotté. Son QI est développé. N’a-t-il pas inventé le sexe à piles ? Quant au sexe participatif, il a été inventé sous l’appellation de partouze.
 
D’ailleurs Marc Dorcel ne prétend pas avoir inventé le sexe participatif, mais la co-production participative.

Après avoir lancé des programmes en 3d, il met en place MyDorcel.com, un site où tout un chacun peut devenir producteur de films X (ce qui existe déjà dans le cinéma habillé avec touscoprod ou peopleforcinema).
 
De nombreux co-producteurs ont répondu à l’appel et ont déjà versé 10 000 euros.
S’il s’agissait de verser des fonds pour faire la révolution, il n’est pas certain qu’on récolterait autant de pépettes. Mais là c’est pour la bonne cause : il s’agit de sexe, un sujet futile (et agréable)
 
Le prochain film pornographique à financement participatif sera tourné vers la mi-juin.
 
La part est fixée à 20 euros pièces et permet aux co-producteurs, selon le nombre de parts achetées, d’accéder aux coulisses du film (mais uniquement sur le web), de le visionner en avant-première, d’avoir son nom au générique, d’être présent au tournage, d’obtenir un intéressement sur les recettes et même de recevoir un dvd dédicacé.
 
Mais pas de tourner avec une actrice !
 
Pour 10 000 euros ils peuvent aussi produire entièrement une scène.
 
Comme toujours c’est le client qui paye. Ce n’est pas très à la pointe du progrès, ça. Mais il paraît que c’est le prix à payer, justement, pour sauver l’industrie du X du marasme.
 

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