Pas mon genre...

par
lundi 2 juillet 2018

 La première fois que j'ai entendu parler des "théories du genre" et non des "études de genre", c'était dans le cadre d'un stage en 2009 dans la grande maison dont je fais partie : on s'y tutoie tous, on s'y aime tous, on est tous pour le "vivrensemble", j'ai nommé l'Éducation Nationale. Ce stage n'était pas obligatoire bien sûr mais fortement conseillé. Qui n'y assistait était sans doute un salaud un peu trop genré. C'était sous le ministère de Luc Châtel et je tiens à disposition de mes lecteurs de droite qui en douterait la convocation officielle à la chose...

 

Les dégâts, les innovations sociétales n'ont pas commencé ave Najat Vallaud-belkacem, tant s'en faut.

 

La causerie, sans possibilité de poser des questions à la "missionnaire" venue nous porter la bonne parole, était un long défilé de dogmes et lieux communs dont la moindre contradiction valait déjà au trublion des regards courroucés et un sermon bien senti pour lui remonter les bretelles. Il n'y avait pas encore de menaces de judiciarisation. La jeune femme nous dispensant ces vérités officielles était visiblement de ces bourgeois en rupture de ban, comme l'indiquait son look "col claudine, petit carré etc...".

 

 Le tout n'a cessé de croître -et j'allais dire embellir- jusqu'en 2018. La plupart des gens suivant ces nouveaux préceptes ne le font pas par sincérité mais par peur d'être largués par les autres dans une illusoire course au progrès et à la belle image que l'on prétend renvoyer de soi-même aux autres, une image tellement moderne....

 

Je n'ai jamais compris ce point de vue d'ailleurs. Les adeptes du genre, de la libération des LGBTQ+ des normes traditionnelles disent rejeter les vérités révélées et idéologies impliquant une morale, des vérités réputées intangibles pour en imposer d'autres. Ils ont raison. Ils sont dans le vrai, le reste du monde se trompe, voilà qui est très religieux, voire très simpliste.

 

Toute personne émettant des opinions contraires est tout de suite qualifiée de phobe quelque chose, suspectée des pires nostalgies totalitaires. La nature est niée, ou l'évidence, car de petites filles riches névrosées ou des petits garçons mal dans leur peau l'ont décidé (voir la vidéo ci-dessous). Rien ne compte plus que partout ailleurs dans la société que leur petit moi, que tout le monde s'y intéresse, qu'ils soient au centre de l'attention.

 

Ces bourgeois pédagogues ont trouvé le filon ultime pour justifier leur égoïsme de classe, leur avidité matérielle, leur âpreté au gain aussi dure que celle de leurs ancêtres : les pseudo-progrès dits sociétaux Bien entendu rien ne change vraiment, tout comme il existe l'étranger de service, le musulman, le juif, le bouddhiste de service, il y a l'homo ou la lesbienne de service. Implacablement, impitoyablement toute personne un peu mal dans sa peau à l'adolescence, vivant mal sa puberté, sera déclarée forcément homosexuelle voire trans-genre ou bi...

 

...Même si souvent ça n'a rien à voir.

 

L'on enferme une personne dans sa sexualité, dans des penchants intimes qui pourtant ne définissent pas toute sa personnalité, qui l'enferment tels ces passages cloutés "arc en ciel" qui enferment les gays dans un ghetto mental et une communauté (voir à ce lien).

 

Ce qui est hautement ironique est que ces braves gens côtoient une population où l’hyper-masculinité est la norme, la femme soumise et les homosexuels rejetés immanquablement. C'est comme des planètes ayant des orbites parfaitement parallèles qui jamais ne se croiseront. Il se peut cependant qu'un jour cela arrive, les premiers surpris en seront les bourgeois pédagogues, mais là il sera trop tard.

 

Et c'est ainsi que Zoroastre est grand... 

 

illustration empruntée ici 

Sic Transit Gloria Mundi, Amen 

Amaury - Grandgil


Lire l'article complet, et les commentaires