PMA une des parties visibles de l’iceberg

par moderatus
mardi 2 octobre 2018

PMA une des parties visibles de l'iceberg.

La PMA est une des parties visibles de l'iceberg contre lequel se fracasse notre société.

Le Comité consultatif national d'éthique se prononce en faveur de l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. C'est à dire que les femmes seules ou les couples de lesbiennes pourront bénéficier de la procréation médicale assistée, gratuitement bien sur, c'est tellement vital !

La PMA est la suite logique du mariage pour tous, on a ouvert la boite de Pandore, la suite, c'est le droit à l'enfant pour tous.

La prochaine étape, la GPA.

Aujourd'hui La PMA étendue aux femmes seules et aux couples de lesbiennes, demain obligatoirement en vertu de l'égalité des sexes la GPA, c'est à dire la marchandisation des corps.

Quand on écoute les commentaires sur la PMA, quelle que soit l'émission , les intervenants, ont les mêmes arguments. :<< c'est la société qui change , elle se modernise , c'est donc une évolution normale, les lois doivent suivre l'évolution de la société . Même si cette évolution est destructrice. Les mêmes arguments sont répétés sans cesse.C'est maintenant possible parce que la technologie le permet, donc c'est bon il faut absolument le faire.>>

Les mentalités ont changé et on doit modifier, adapter notre société suivant nos caprices , nos égoïsmes.

Les lois naturelles, les valeurs, les principes, les règles de vie il faut les balayer les jeter à la poubelle. Le processus naturel de procréation, fadaise, on peut faire sans !

Des lois sociétales qui s'empilent, sans limites, sans barrières sans règles, sans précautions, sans restrictions.

la PMA.

On est en droit de se poser la question

Est ce but de la recherche médicale de s'éloigner de sa finalité qui est le traitement des maladies et le soulagement de souffrances, pour sortir des actions thérapeutiques, et dévier pour répondre à des évolutions sociétales qui ne sont pas sans poser quelques sérieuses interrogations sur la notion de progrès, de mieux être et d'évolution positive de notre société ?

Priver volontairement un enfant de père. Quelle est la justification, la raison de ce crime contre l'enfant ?

Réponse

''Il ne faut pas priver les femmes de leur désir d'enfant''.

C'est à dire, seul est important le désir de l'adulte, l'enfant est une variable d'ajustement. On va donc créer un enfant orphelin de père.

Tout le monde sait pourtant qu'un enfant a un besoin vital d'un père et d'une mère, pour son évolution, pour son éducation, pour forger son identité, pour sa stabilité, et pour de multiples raisons que tous les psychologues expliquent.

Mais cela fait longtemps que l'égocentrisme, l’égoïsme, le narcissisme, l'irresponsabilité, régissent notre quotidien.

Ces couples homosexuels s'il rêvent d'élever un enfant, peuvent adopter, et alors ce serait valorisant pour eux et une chance extraordinaire pour l'enfant adopté, ils sont tellement nombreux ces enfants qui par les aléas de la vie n'ont ni père ni mère.

La GPA demain.

Pour des raisons d'égalité entre les sexes, la GPA est une revendication qu'on ne pourra pas refuser, demain la GPA sera adoptée.

Demain, deux messieurs en désir d'enfant, loueront un ventre pour en fabriquer un.


Cet enfant acheté comme une marchandise quelconque, peut être sur catalogue, et le prix sera différent suivant les qualités physiques ou le QI de la mère porteuse, cet enfant se verra privé de l'essentiel tout au long de sa vie, d'une mère.

A cause de l'addition de deux égoïsmes, on va priver cet enfant ce qu'il y a de plus beau, de plus enrichissant, le miracle de la fusion entre une mère et son enfant. Un crime impardonnable. Cet enfant recherchera sa mère toute sa vie, et toute sa vie il souffrira de ce manque intolérable.

Comment une société peut-elle être respectable et perenne quand elle fonctionne par l'addition et la multiplications des égoïsmes.

Le droit à l'enfant doit céder devant un droit supérieur, celui de l'enfant.

La GPA désigne le recours à une tierce personne pour « porter » l'enfant d'un couple (avec ou sans implantation d'un ovule fécondé in vitro), qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel. Elle donnera lieu à une rémunération de la mère porteuse.

Est-ce cela le progrès ?

Les évolutions sociétales sans règles ni précautions se sont succédées. La manipulation de ces lois, la suppression successive de toutes les règles et précautions qu'elles contenaient à leur création les ont rendues mortifères.

L'IVG

devenu moyen de contraception.

La loi Veil était une révolution nécessaire, une réforme essentielle pour la femme et le couple, une avancée indispensable, mais celle loi a depuis a été dévoyée, manipulée pour la rabaisser aujourd'hui à une pratique contraceptive.

La notion essentielle définie par Simone VEIL, la notion de détresse a disparu.

Au nom du slogan des féministes

'' Mon corps m'appartient, j'en fais ce que j'en veux.''

On se retrouve avec un nombre d’IVG qui ne baisse pas depuis des décennies alors qu'avec tous les moyens contraceptifs qui existent et qui ont évolué au cours des années, cet acte chirurgical qui n'est pas anodin ne devrait être qu’exceptionnel. Il y a même des multi récidivistes en IVG, c'est gratuit, donc pourquoi s'en priver. Les médecins deviennent de plus en plus réticents à pratiquer cet acte car il est le résultat d'une inconséquence grave.

La France encore recordman

Nombre d'avortements 2014

FRANCE 211.000

ALLEMAGNE 99.000

ITALIE 103.000

ESPAGNE 108.000

Le DIVORCE

Cette avancée sociétale qui était elle aussi indispensable, les aménagements successifs ont rendu cette pratique ridicule, on divorce comme on change de club de tennis.

50% de divorces.

Quand il s'agit de couples sans enfants aucune gravité, c'est une histoire d'adultes, mais quand il y a des enfants parce qu'on a décidé d'en avoir, on doit se poser des questions, le paramètre le plus important a-t-il été pris en compte, les enfants.

La première des responsabilités est de considérer l'intérêt de l'enfant et non le caprice de l'adulte pour décider d'une séparation. A-t-on tenu compte de l'intérêt de l'enfant ?

On est responsable de sa création, donc de son avenir.

L'enfant n'a rien demandé, alors il faut tout lui donner.

La Famille monoparentale.

En France, une famille sur cinq est monoparentale, gérée par la mère dans plus de neuf cas sur dix, et près de 35% de ces familles vivent sous le seuil de pauvreté.

Alors que dans la réalité soit ces femmes ont voulu faire un bébé toutes seules sans pour certaines en appréhender les difficultés, soit elles sont mises enceintes et abandonnées, soit cas le plus fréquent, c'est le résultat de divorces .

Pour celles qui ont voulu faire un bébé toutes seules

Les a-t-on prévenues des problèmes pour elles, pour l'enfant , pour la société, ou les a-t-on encouragées pour leur 'esprit de liberté'.

Pour celles mises enceintes et abandonnées.

Qui sont les pères ? Où sont ces pères ? qu'elle est leur responsabilité, comment peut on les identifier et exiger qu'ils assument leur acte, au moins financièrement ?

Non, rien n'est fait, c'est vous et moi qui payons pour des irresponsables, mais coupables d'avoir fait un enfant, de s'en foutre et de laisser la société assumer les responsabilités qui leur incombent, en l'obligeant à assister ces femmes qui sont dans la détresse sociale et financière du fait du comportement irresponsable et immature des pères.

Puis les divorcées car ce sont souvent les femmes qui se retrouvent avec la garde des enfants. La proportion de familles monoparentales dans l'ensemble des familles est passée de 9,4% à 23 % entre 1975 et 2014.

Toutes les études montrent que les problèmes divers de comportement, la dérive vers la délinquance se développent nettement plus chez les enfants vivant dans les familles monoparentales, mais c'est un paramètre qui est tabou. Pas de mise en garde, comme pour l'IVG.

Et on pourrait décliner encore de nombreuses ''avancées sociétales'' qui ne font que produire des effets négatifs dans notre société.

On pourrait en déduire que ces analyses révèlent d'une posture réactionnaire, passéiste. Ce n'est pas du tout mon propos.

Toutes ces mesures sociétales étaient nécessaires, indispensables, mais se seraient révélées positives si elles avaient été appliquées avec mesure, réflexion, encadrées, expliquées, pour ne pas, par leur interprétation et mise en place, être dévoyées de leur but premier et aboutir en définitive à l'inverse du but recherché, conduisant à une dégradation de notre société.

Rabelais disait

<<Science sans conscience n'est que ruine de l'âme>>

Le progrès n'est pas que dans la nouveauté, ou dans le développement des sciences et techniques, mais dans l'utilisation que l'on en fait et sa capacité à rendre une société plus humaine et plus agréable.

Par son incapacité à tirer la quintessence de mesures qui devaient rendre la vie plus facile et qui ont abouti à une dégradation des mœurs et un abandon des valeurs essentielles notre société est en lente déliquescence.

On peut faire deux constats qui doivent nous interpeller

primo

Malgré cette extension pléthorique du droit à l'enfant, nos sociétés se meurent de manque d'enfants et on doit faire appel à l'immigration pour assurer le renouvellement des générations.

Secundo

Les principaux dirigeants européens n'ont pas d'enfants .

Macron, Merkel, Thérésa May, Juncker, Gentilone, les dirigeants écossais, néerlandais , luxembourgeois, etc.

Peut être peut-on lier ces deux constations pour comprendre la volonté politique de ces dirigeants, pour lesquels, la cellule familiale, la nation, le patrimoine, la culture du pays sont secondaires par rapport à leur idéologie mondialiste. Pour eux, que la cellule familiale soit la source de la pérennité de nos sociétés n'est plus leur préoccupation, que sa mort soit la fin des nations, c'est le chemin vers la mondialisation qu'ils veulent emprunter, et là où ils veulent nous conduire.

Mais prenons garde

Les sociétés et les grandes civilisations sont mortes non à cause des guerres mais souvent par la dissolution des mœurs, et de l'abandon des valeurs. Nous en prenons le chemin, au nom de ''fais ce que voudras''

Arnold J. Toynbee disait "Les civilisations ne meurent pas assassinées, elles se suicident."


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