Pour lutter contre la récidive des criminels sexuels pédophiles des solutions existent, seuls la volonté et le courage manquent
par moderatus
vendredi 18 mai 2018
Après le temps de la compassion et du recueillement vient celui des questions. Ne peut-on vraiment rien contre les prédateurs sexuels pédophiles ?
Comme sur d'autres problèmes qui pourrissent la vie de tous les français, les quartiers de non droit, la radicalisation, le sort des djihadistes, les blacks blocs, en ce qui concerne les criminels sexuels, on aurait aussi des solutions, on les connaît, mais on ne les met pas en place.
On va d'horreur en horreur, d'inacceptable en inacceptable, mais on ne se résout pas à appliquer des mesures qui certes ne nous amèneraient pas au risque zéro, il n’existe pas, mais pourraient diminuer considérablement les risques et pourraient sauver une partie des victimes à venir.
Après l'abomination de l'assassinat de la petite Maëlys 9 ans, on vient d'avoir cette gamine de 13 ans assassinée par un monstre, dans des conditions qu'on ne peut évoquer tellement elles sont horribles.
Ces deux assassinats ne sont que la suite d'une longue liste, qu'on laisse s'allonger et dont les réponses qui sont données, condamnations verbales, marches blanches ne sont que des actes de résilience.
On sait que ceux qui commettent ces actes sont sujets à des pulsions qui si elles sont souvent préméditées sont irrépressibles, que les psychiatres avouent leur incompétence devant de tels cas, et ne peuvent assurer en aucune façon que la récidive ne se produira pas .
La peine de mort ayant été abolie, même si les français sont aujourd'hui en majorité favorables à cette peine surtout envers les terroristes et les assassins d'enfants. Le chiffre est de 52% de personnes favorables.
La peine de prison à perpétuité qui devait la remplacer n'étant pas appliqué.
De nombreux pays pays continuent ou ont décidé à la suite de l'abolition de la peine de mort ou pour en limiter l’application, d’appliquer la prison à perpétuité réelle ou de perpétuité incompressible.
Parmis eux, États-Unis, Australie, Cuba, Hongrie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Maroc, Tunisie.
Pendant que chez nous, certains bien pensants continuent à chercher, les belles âmes, la part d'humanité chez ces désaxés, allant jusqu'à prôner le droit à l'oubli et la nécessaire réinsertion.
Laissons là les élucubrations de ces être 'charitables' qui pensent plus aux sort des criminels, qu'aux victimes et voyons les choses lucidement.
Pour l'instant, ces assassins pédophiles sont emprisonnés un certain temps, souvent moins longtemps que celui prévu alors que la peine prévue est déjà trop courte. la chaîne du laxisme continue, et quand ils ressortent , le risque est toujours présent. Aucun suivi, aucune obligation de soins.
On va continuer longtemps ces simagrées et laisser se multiplier les agressions sexuelles envers les mineurs ?
81% des victimes d'agressions sexuelles sont des mineurs
Il n' a pour ce type de tueurs pédophiles des solutions pour diminuer les risques de récidive. Il faut être lucide et réaliste. Il faut protéger la société et surtout nos enfants de ces prédateurs assassins.
Pour ce faire il faudrait :
-Des peines d’emprisonnement plus lourdes et complètement effectuées.
-A la sortie de prison castration chimique obligatoire, avec un suivi à vie, ou au moins jusqu'à un âge ou toute pulsion les aura abandonnés.
Cette castration peut être complètement contrôlée, elle peut se faire par injections trimestrielles dans des centres de soins. Un suivi psychologique complémentaire est bien sur nécessaire.
Il faut rappeler que la castration chimique malgré son nom barbare, n'est pas mutilante, est réversible et ne provoque pas de stérilisation.
-Si des velléités de refus de soins se manifestent, l'enfermement dans des centres spécialisés, à vie si nécessaire.
Pour les prédateurs violeurs n'ayant pas tué mais récidivistes, dès la première récidive.
-Peines de prison conséquentes et castration chimique obligatoire à la sortie de prison. De nombreux pays en ont fait une obligation.
Aux États-Unis, la loi dite 'loi de Megan' a institué le fichage des délinquants sexuels et la diffusion au grand public de ce fichier. Leurs noms, photos et adresses sont accessibles sur internet. Dans certains États, ces fichiers ne concernent pas seulement les violeurs d’enfants, mais toute personne condamnée pour atteinte aux mœurs.
Un système qui donne priorité au droit à l’information des citoyens
Il faut des mesures fortes si on veut essayer de préserver la vie de futures proies.
Nous sommes là devant uniquement une question de volonté politique.
Mais elle fait drôlement défaut.
Forts avec les faibles, et plus attentifs aux bourreaux qu'aux victimes.
Depuis trop longtemps.
Alors pour répondre à ces drames terribles on a encore pondu une loi aussi laxiste qu'inutile.
loi Schiappa sur les violences sexuelles.
On attendait un durcissement des lois et des mesures fortes contre la récidive, rien de tel. Un homme poursuivi pour le viol de Justine, 11 ans, tombée enceinte, était alors acquitté. La cour avait estimé en 2017 qu’aucun des éléments constitutifs du viol, à savoir la menace, la violence, la contrainte ou la surprise, n’avait été établi et qu’un doute existait quant à savoir si l’accusé avait conscience de contraindre Justine.
On s'attendait à ce que cette loi fixe un âge de consentement sexuel autour de 15 ans , rien de cela. on espèrait que cette loi durcisse les peines concernant les récidivistes, rien de celà non plus.
Cette loi a fait l'unanimité des oppositions contre elle, Les insoumis, les LR, les communistes, les socialistes ont voté contre.