Pourquoi des gens sont-ils silencieux -voire pire- à propos du 11 Septembre ? PARTIE 19, manipulation gouvernementale & Grand Mensonge (2/2)

par foofighter
vendredi 6 novembre 2015

Pourquoi les gens (bien) sont-ils silencieux - voire pire - à propos du 11 Septembre ?

C'est en substance la question que se pose Frances T. Shure, psychologue supportrice du mouvement Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11 Septembre, dans une série d'articles, visibles ICI.

Avec l'aimable autorisation de Frances T. Shure, nous vous proposons une traduction de cette série, dont voici la dix-neuvième partie.

[Ndt : suite et fin de cette 19ème et théoriquement avant dernière partie de l'essai, scindée en deux articles dans cette version française : voir le 1/2 de cette 19ème partie]

 

Projection, bouc émissaire... et y remédier

La projection est un mécanisme psychologique de défense que nous utilisons tous de temps en temps. Notre « ombre » – c'est à dire les tendances négatives que nous n'avons pas conscience de posséder – est inconsciemment « projetée » sur une autre personne, voire sur tout un groupe. Notre ombre peut être perçue métaphoriquement comme nos démons cachés – ou comme un réservoir de poison dissimulé.

Quand nos défenses sont affaiblies, pour une raison ou une autre, ces poisons intérieurs remontent à la surface de notre conscience, déstablisant notre équilibre émotionnel, parce qu'ils ne correspondent pas à l'image que nous avons de nous-mêmes. Cela peut créer une douleur émotionnelle insupportable. Pour nous soulager de cette douleur, nous projetons inconsciemment sur les autres ces poisons, ces démons, ces caractères.

Pour résumer : quand nous recelons inconsciemment des émotions, des caractères, ou des pulsions inacceptables, nous nous défendons nous-mêmes (notre identité) en « projetant » ces émotions, ces caractères, ou ces pulsions sur une autre personne ou un groupe entier de personnes.

Cette dynamique est la base psychologique du phénomène consistant à désigner un « bouc émissaire », qui est une forme sévère de projection – il s'agit en effet d'un sacrifice physique, émotionnel ou spirituel de la personne ou du groupe désigné comme le bouc émissaire.

La projection peut prendre des degrés divers sur un continuum. À une extrémité on trouve des projections relativement inoffensives, comme les jugements hâtifs que nous pouvons faire de manière automatique sur les actions d'une autre personne. Si, par exemple, nous avons un désir perpétuel de jouer au lieu de terminer notre travail au bureau, nous pouvons accuser l'une de nos collègues – qui peut avoir, à notre insu, un enfant malade à la maison et qui doit de ce fait rentrer plus tôt – de « débaucher plus tôt simplement pour aller jouer. » En d'autres termes, nous projetons notre propre désir d'oisiveté sur notre collègue innocente, trahissant ainsi notre « ombre » sous-jacente.

Au milieu du continuum on trouve des projections moins inoffensives qui se traduisent par davantage d'obsession, d'inimitié, et d'attitudes de jugement. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, nous pouvons dire au sujet de notre collègie de bureau qui débauche tôt : « C'est une bonne-à-rien et une paresseuse, qui nous laisse toujours la plus grosse charge de travail ».

A l'autre extrémité du continuum on trouve ce que l'on appelle le phénomène de désignation du bouc émissaire, une forme virulente de projection marquée par l'hypercritique, le blâme irrationnel, et même la volonté malveillante de bannir l'Autre de notre groupe. Nous pourrions accabler cette pauvre mère de famille – qui est inquiète en secret pour son enfant malade et qui est mal à l'aise de laisser davantage de travail à ses collègues en débauchant plus tôt – avec un coup de poignard dans le dos : « C'est entièrement de sa faute si nous n'atteignons pas notre objectif et que nous n'avons pas d'augmentation, alors je vais trouver un moyen de la faire virer. »

 

Le terme « bouc émissaire » vient de rituels antiques du Moyen-Orient. Une chèvre ou un humain devait être chassé du village afin de débarrasser les villageois de leurs péchés ou en réponse à une crise. Aujourd'hui, Nous utilisons le terme « bouc émissaire » pour indiquer que quelqu'un a été injustement blâmé pour les problèmes des autres. [1]

 

Que sont ces poisons, ces démons que nous abritons à l'intérieur de nos psychés et de nos corps ?

En bref, ce sont les émotions refoulées et non digérées des traumatismes d'omission et de commission que nous avons subis dans nos vies – depuis nos entrailles. Selon les recherches du psychanalyste Alice Miller, Adolf Hitler, peut-être dès l'âge de trois ou quatre ans, était brutalement et quotidiennement battu par son père. En conséquence, le jeune Adolf était un petit garçon horriblement traumatisé qui a développé un stress post-traumatique à l'âge adulte. En bref, il était très, très à vif. Peut-être que l'une des raisons pour lesquelles Hitler a exhorté beaucoup de ses compatriotes réside dans le fait que le style d'éducation dont il a réchappé était identique à celui de beaucoup d'Allemands de cette période.[2]

À des degrés variables, la quasi-totalité d'entre nous vivons avec des traumatismes refoulés de notre enfance et de notre prime-enfance. Par conséquent, la quasi-totalité d'entre nous avons un côté obscur que nous abhorrerions et jugerions indésirable et inacceptable si nous étions en mesure de le reconnaître. Par conséquent, la plupart d'entre nous sommes susceptibles de projeter nos caractéristiques indésirables sur les autres.

Comment savoir si nous projetons beaucoup sur autrui – ou pire si nous fabriquons des boucs émissaires ?

L'auto-observation nous donne des éléments. Avons nous remarqué que nous sommes obsédés par une opinion négative d'une personne ou d'un groupe de personnes ? Voyons nous en nous une tendance à dénigrer des gens particuliers ou même des groupes entiers de personnes ? Est ce que nous nous entendons répéter des jugements concernant certaines personnes ou certains groupes ? Si nous sommes souvent emplis de telles opinions accablantes sur les autres, nous pouvons être sûrs qu'il s'agit là de notre propre poison qui se projette sur des victimes qui ne le méritent pas.

 

Peu importe que notre animosité soit dirigée vers tous les Juifs, les Musulmans, les Chrétiens, les Communistes, les Républicains, les Démocrates, les Israeliens, les Palestiniens, ou vers certaines personnes – peut-être George W. Bush, Barack Obama, Oussama Ben Laden, Saddam Hussein, ou même un membre de la famille ou un ami. Quel que soit le « qui », quelles que soient les raisons que nous donnons à notre inimitié, l'idée reste la même : sommes-nous obsédés par des pensées et des ressentis négatifs envers les autres ? Si c'est le cas, nous projetons notre propre part d'ombre. Et si nous prenons conscience que nous projetons notre propre ombre, nous avons le choix.

Une option est de poursuivre le cycle de la violence et du traumatisme en projetant sur les autres et en désignant des boucs émissaires. Si nous le faisons, nous pouvons ressentir pendant un bref moment un certain soulagement de nos propres démons – la colère, le mal, la terreur, l'impuissance, la douleur et la confusion profonde que nous gardons, inconscients, enfouis au fond de nous. Mais un tel soulagement est illusoire et temporaire, et ne conduit jamais à la plénitude ou à un vrai apaisement. Le sacrifice des autres est toujours vain. Nos démons intérieurs restent à nous hanter.

En fin de compte, ce sont nos propres démons intérieurs dont nous voulons nous libérer, pas de la personne ou du groupe sur lequel nous les avons projetés.

Le meilleur choix, alors, est de retourner notre doigt accusateur vers nous-même et de trouver ce qui n'est pas cicatrisé en nous. Nous pouvons découvrir une voie de guérison qui nous permette de libérer les émotions refoulées, stockées, résultant de nos traumatismes de la vie – ces poisons, ces démons que sinon nous hébergerons pour toujours en nous.

Peu importe quel chemin particulier de guérison nous choisissons, notre voyage est finalement de faire en sorte que l'inconscient devienne conscient et de libérer les émotions refoulées de la psyché et du corps. Un tel processus est toujours douloureux, mais il est aussi incommensurablement libérateur.

 

Dans l'analyse qui précède, je ne veux pas du tout minimiser les atrocités que le tyran commet sur les autres, que le persécuteur soit dans la cour d'école ou qu'il soit à la tête d'un pays. Néanmoins, si nous ne comprenons pas la racine du problème, c'est à dire nos propres traumatismes refoulés qui dirigent les mécanismes psychologiques de défense que sont la projection et la désignation de boucs émissaires, nous ne saurons pas comment prévenir ces atrocités dans l'avenir.

Revenons à Hitler. Le Bureau américain des Etudes Stratégiques (Office of Strategic Studies, l'OSS, le prédécesseur de la CIA) s'est intéressé à la personnalité d'Adolf Hitler et à ses stratégies en matière de tromperie et de manipulation. Les analystes de l'OSS dirigés par le psychanalyste Walter Langer ont rédigé un rapport secret qui a finalement été déclassifié après plus de 20 ans. Dans ce rapport, Langer écrit sur Hitler :

Ses règles primaires étaient : ne jamais permettre au public de souffler ; ne jamais admettre une faute ou une erreur ; ne jamais concéder qu'il puisse y avoir quelque chose de bon chez votre ennemi ; ne jamais laisser place à des alternatives ; ne jamais accepter la responsabilité ; se concentrer sur un ennemi à la fois et le blamer pour tout ce qui ne va pas ; les gens croiront plus rapidement un gros mensonge qu'un petit ; et si vous le répétez fréquemment, suffisamment de personnes finiront tôt ou tard par le croire. [3]

 

Parallèles avec le grand mensonge du 11 Septembre

 

Ces révélations sur les nazis et la stratégie de Hitler ne trouvent-elles pas un écho à la suite des événements du 11 Septembre ? Plus précisément, n'est-il pas plausible de considérer que, dans le but de persuader les Américains de partir en guerre, les gens au pouvoir qui ont le cas échéant peu de conscience sociale emploieraient la tactique éprouvée dans le temps d'une opération sous faux pavillon [4] pour instaurer un traumatisme et la peur parmi le public ? Puis, pour suivre leur agenda politique, n'auraient-ils pas dit un grand mensonge, simplifiant les choses et ne déviant jamais de l'histoire des « 19 musulmans Arabes qui nous ont attaqués le 11 Septembre 2001 parce qu'ils détestent nos libertés » ?

 

N'est-il pas plausible de supposer que ces mêmes personnes auraient alors tenté d'entretenir toujours et encore la peur par l'intermédiaire des attaques à l'anthrax [5] , en réitérant les avertissements sur les dangers auxquels nous sommes confrontés de la part de « terroristes », par les incessant codes couleurs de la « menace terroriste » ?

Ne serait-il pas plausible que ces dirigeants sans scrupule aient alors pu persuader le public, à travers de nouveaux mensonges, du grave danger représenté par « les armes de destruction massive » de Saddam Hussein, trompant ainsi le public dans le but d'avoir son aval pour que les USA bombardent et envahissent préventivement l'Irak ?

Ceux qui sont aux commandes n'auraient-ils pas été capables de diaboliser les Musulmans et les Arabes dans la presse et dans les films Hollywoodiens, de sorte que les Musulmans et les Arabes deviennent des sous-hommes aux yeux des Américains, de la même façon que la propagande nazie a façonné les à-priori des Allemands au sujet des Juifs dans les années 30 et au début des années 40 ? [6]

Dans le prolongement de cette approche, n'apparaît-il pas que la torture de ceux qui sont perçus comme nos ennemis est devenue admissible, et même considérée comme nécessaire, par un grand pourcentage de la population américaine ? [7]

Les médias traditionnels, complaisant et inconditionnels de la politique menée par Bush-Obama, n'ont-ils pas présenté au public un ennemi à la fois, sur qui nous pouvions projeter nos propres démons, et vers qui notre peur et notre haine pouvaient être dirigés : d'abord Oussama Ben Laden, puis Saddam Hussein, puis Kadhafi, puis Assad, et ainsi de suite ?

 

La répétition inflexible de l'histoire officielle du 11 Septembre par nos dirigeants du gouvernement, et son refus de reconnaître les éléments de preuve contradictoires, ne nous rappellent-ils pas la stratégie d'inspiration Nazie consistant à présenter uniquement les versions officielles, sans laisser de place à la moindre remise en cause ? Et, si de telles preuves ou de tels questionnement émergent de temps en temps à travers les fissures des grands médias, la même stratégie n'utilise-t-elle pas la tactique consistant à discréditer le messager en lui collant l'étiquette « antipatriotique » ou « théoricien du complot » ? [8]

N'avons-nous pas entendu, et n'entendons nous pas encore aujourd'hui, plus d'une décennie plus tard – répétée ad nauseam par les médias toutous (et pas chien de garde) – la théorie officielle du complot sur les attentats du 11 Septembre 2001, qui nous a entraînés dans une ferveur guerrière par [la formule] « on y va » ? [9]

Ne soupçonnons-nous pas, en voyant de nombreux Américains encore pris dans le tissu de mensonges du 11 Septembre, qu'un grand nombre de ces citoyens sont, en réalité, désespérément emmêlés dans la toile du grand mensonge du 11 Septembre, qui est tissée en permanence par les deux partis politiques et par les médias, pour leurs propres « vanité, confort et / ou intérêts personnels » ?

Dans le véritable esprit de l'Amérique, dont les mères et pères fondateurs nous ont exhortés à être vigilants face à la tyrannie des puissants, n'est-il pas raisonnable d'être sceptique – et envisager sérieusement toutes ces possibilités ? En posant ces questions, je suis pleinement consciente combien il est désagréable pour de nombreux Américains de comparer l'Allemagne nazie avec la période actuelle des États-Unis d'Amérique.
 

L'histoire humaine est remplie d'opérations sous faux drapeau

Le grand mensonge n'a pas commencé ou ne s'est pas terminé avec les criminels de guerre nazis, ni avec les auteurs des attentats du 11 Septembre. Notre histoire humaine est remplie de telles tromperies. Dans Towers of Deception : The Media Cover-up of 9/11 (Les tours de la tromperie : la dissimulation médiatique du 11 Septembre), le journaliste canadien Barrie Zwicker a écrit :

Les opérations sous fausse bannière sont la catégorie de tromperies humaines la moins reconnue mais celle qui a l'impact le plus fort. En terme d'impact émotionnel, même les mensonges les plus brillants prononcés par les démagogues les plus habiles font pâle figure en comparaison de l'effet qu'a dans le public une scandaleuse opération sous faux pavillon. L'opération sous faux drapeau est l'outil indispensable et le plus sûr utilisé par les dirigeants pour mobiliser leurs populations, spécialement en faveur des guerres que ces dirigeants veulent mener. [10]

Sans prendre de gants, Zwicker poursuit :

L'opération sous faux pavillon a été utilisée depuis des décennies, si ce n'est depuis des siècles, par les pouvoirs coloniaux ; jusqu'ici, globalement, aucune nation ne s'est éveillée suffisamment à cela pour éviter de se faire embobiner [par ce type d'opérations]. Les opérations sous fausse bannière ne sont pas un problème secondaire. Ils sont au minimum une question clé. De mon point de vue, ils constituent une problématique centrale de notre époque, en raison de leur fonction pivot. Les opérations « terroristes » sous faux pavillon répétées sont la pierre angulaire de la soi-disant « guerre contre le terrorisme », et de ce fait le modèle de l'autorité perpétuelle de l'oligarchie. Il est difficile d'imaginer une forme de tromperie plus maîtrisée.

Les événements du 11 Septembre ont montré une montée en puissance et une mise au point significatives de l'opération sous faux pavillon. Mais en l'espèce il s'agissait comme d'habitude de business pour l'oligarchie dominante et le gouvernement invisible. Nous, et tout ce qui nous est cher, sont leurs cibles. [11]

Barrie Zwicker

 

Zwicker appuie ses déclarations par les versions officielles historiques de tromperies sous faux pavillon commises dans plusieurs pays, incluant les États-Unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne, Israël, et l'Italie. La tristement célèbre Opération Gladio,[12] confirmée par le Sénat italien, démontre que parfois les opérations sous faux pavillon consistent en des actes monstrueux multiples nés de la coopération de plusieurs agences de renseignement – en l'espèce la collaboration des services secrets italiens (SIFAR), l'OTAN, et la CIA. [13]

 

Zwicker reconnait que le 11 Septembrte est peut-être l'opération sous faux pavillon la plus audacieuse, le grand mensonge le plus honteux, orchestré à ce jour. Il garde néanmoins espoir que si un nombre suffisant de gens intègres peuvent le voir et prendre des mesures, le 11 Septembre peut aussi constituer « La plus grande opportunité jamais vue de prendre un nouveau départ. La raison est que les éléments de preuve en faveur d'un 'boulot interne' dans le cas du 11 Septembre sont tellement évidents qu'il est susceptible de finir par être divulgué. » [14]

Je suis d'accord avec lui que la révélation de l'énorme tromperie de l'opération sous fausse bannière du 11 Septembre 2001 est notre plus grand espoir de réveiller l'opinion publique et le Congrès. Est ce que cette divulgation pourrait également être le grand tournant nécessaire au démantèlement d'un empire qui a été pris de folie, provoquant des ravages incalculables sur l'environnement de notre planète et des souffrances indicibles à d'innombrables êtres humains innocents ?

Tant qu'une fraction suffisante de la population mondiale n'aura pas pris conscience de la réalité des opérations sous faux drapeaux et autres tromperies véhiculées par les puissants, et qu'en retour elle n'affrontera pas leurs auteurs, nous ne ferons en, substance qu'encourager toujours davantage d'actes de ce genre. Pensez au tyran de la cour de récré. Tant que suffisamment d'écoliers ne se disent pas que c'est en trop, tant qu'ils n'affrontent pas et ne mettent pas un terme à cette intimidation, une chose est sûre : l'intimidation continuera – et très probablement cela s'accentuera. Pensons-nous vraiment que la brute de l'école va arrêter sa violence sans une confrontation déterminée ?

 

En considérant le parallèle des tyrans à la tête du régime nazi et les tyrans qui ont perpétré le 11 Septembre, il devient clair que ces individus disposent de peu de conscience ou de capacités à l'empathie.

 

Les armées secrète de l'OTAN : réseaux stay-behind, Gladio, et terrorisme en Europe de l'Ouest

Il apparaît également évident qu'ils connaissent la psychologie des masses mieux que les masses ne se connaissent elles-mêmes – et parfois mieux que beaucoup de psychologues. Dans ce cas, peut-on vraiment blâmer les citoyens Allemands et Américains d'être tombés dans le panneau du grand mensonge ?

Pour ces citoyens qui sont vraiment innocents et bernés, la réponse est « non ». La plupart des êtres humains ont une conscience et ressentent de l'empathie, de sorte qu'il nous est inconcevable que certains humains ne disposent pas des mêmes capacités. Pour la majorité d'entre nous, il est particuliérement incompréhensible que même certaines de nos figures parentales qui gouvernent, en lesquelles nous désirons grandement faire confiance, puissent avoir la capacité perfide d'assassiner massivement et fallacieusement nos propres concitoyens afin de poursuivre leur programme.

 

Qui sont les personnes capables de commettre de telles atrocités ? L'un d'entre eux, comme nous l'avons déjà vu, était Adolf Hitler, qui a connu un syndrome de stress post-traumatique extrême... qui a projeté ses propres démons sur le peuple Juif et sur d'autres qu'il considérait comme « indésirables »... et qui a désigné des boucs émissaires de la façon la plus scandaleuse et la plus horrible de l'histoire humaine.

Il y a d'autres explications psychologiques à la diminution de la conscience et des capacités d'empathie ; beaucoup de ces explications sont plus probablement fondées sur les traumatismes. Quelques personnes à la tête d'un pays peuvent complètement manquer de conscience et de capacité d'empathie en raison de troubles cérébraux. Dans le chapitre suivant, nous allons apprendre à leur sujet. Ce sont eux les véritables sociopathes.

 

Suite à la partie 20 : ceux qui manquent de conscience et d'empathie

 

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Notes :

[1] Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouc_%C3%A9missaire

[2] Alice Miller, For Your Own Good : Hidden cruelty in child-rearing and the roots of violence [Pour votre bien : la cruauté cachée dans l'éducation des enfants et les racines de la violence] (Farrar, Straus and Giroux, New York, 2002), 142 – 195.
Robin Grille, Parenting for a Peaceful World (Longueville Media, PO Box 7143 Alexandria, New South Wales 2015, Australia, 2005), Chapter 13 “Nazis and their opponents : how did their childhoods differ ?” [Les Nazis et leurs adversaires : en quoi leurs enfants étaient-ils différents ?]

[3] Walter C. Langer, The Mind of Adolf Hitler (New York : Basic Books, 1972).
See also : http://www.nizkor.org/hweb/people/h/hitler-adolf/oss-papers/text/profile-index.html and http://www.nizkor.org/ftp.cgi/people/h/hitler.adolf/oss-papers/images/gif/00010057.gif.

[4] Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fausse_banni%C3%A8re

[5] Graeme MacQueen, The 2001 Anthrax Deception : The Case for a Domestic Conspiracy (Clarity Press, September 1, 2014) - La tromperie de l'Anthrax en 2001 : le cas d'un complot national. Voir l'interview du Dr. Graeme MacQueen sur les attaques à l'anthrax sur https://www.youtube.com/watch?v=fPyKO5TnIgs. Voir Glenn Greenwald sur http://www.salon.com/2011/02/16/ivans.

Voir l'excellent documentaire La Guerre à l'Anthrax sur http://www.anthraxwar.com/1.

[6] Reel Bad Arabs : How Hollywood Vilifies a People [La physionomie des méchants Arabes : comment Hollywood calomnie un peuple] ce film, narré par Jack Shaheen, qui a écrit le livre du même nom, décrit la calomnie dont sont victimes les Arabes dans le cinéma Américain depuis les premiers jours du cinéma muet, une calomnie qui existe toujours dans les plus grands succès d'aujourd'hui. Sur 900 films étudiés, seulement 50 montrent une image neutre des Arabes. La physionomie des méchants Arabes s'intéresse aussi à la proximité entre l'industrice cinématographique d'Hollywood et les décideurs de Washington en matière de politique étrangère. Pour la propagande Nazi diabolisant les Juifs et d'autres citoyens Allemands, voir : http://blogs.law.harvard.edu/karthik/files/2011/04/HIST-1572-Analysis-of-Nazi-Propaganda-KNarayanaswami.pdf

[7] Adam Goldman and Peyton Graighill, “New poll finds majority of Americans think torture was justified after 9/11 attacks,” [Un nouveau sondage montre qu'une majorité d'Américains pensent que la torture était justifiée après les attentats du 11 Septembre] Washington Post, December 16, 2014, http://www.washingtonpost.com/world/national-security/new-poll-finds-majority-of-americans-believe-torture-justified-after-911-attacks/2014/12/16/f6ee1208-847c-11e4-9534-f79a23c40e6c_story.html et
http://apps.washingtonpost.com/g/page/politics/washington-post-abc-news-poll/1514.

Pour différents résultats de sondage, voir le service des sondages de la BBC World de 2006 : http://www.globescan.com/news_archives/bbctorture06/BBCTorture06.pdf.

[8] A ce sujet, la CIA sortit en interne le 04 janvier 1967 le mémo 1035-960 - "Countering Criticism of the Warren Report" ("Contrer les critiques du rapport Warren"). Ce document visait à lutter contre l'influence des sceptiques envers la commission Warren mise sur pied après l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Il usait déjà largement de l'épouvantail de la "théorie du complot" pour tenter de discréditer leurs auteurs, qu'il assimilait à des soutiens à l'ennemi alors désigné, les communistes. Voir la traduction de ce mémo sur Agoravox. [NdT]

[9] En anglais « let's roll  » est une phrase utilisée pour motiver l'action dans un groupe. La version officielle du 11 Septembre a popularisé cette expression selon la phrase qui aurait été prononcée par Todd Beamer avant que lui et d'autres passagers n'essayent de reprendre le contrôle du vol United Airlines 93 qui se serait finalement écrasé à Shanksville le 11 september 2001 ; « Are you guys ready ? Let's roll ! » L'admistration Bush a par la suite maintes fois utilisé cette locution dans ses discours va-t-en guerre post 11 Septembre. [NdT]

[10] Barrie Zwicker, The Towers of Deception : The Media Cover-up of 9/11, Chapter 7 [Les Tours de la Tromperie : la couverture médiatique du 11 Septembre] (New Society Publishers, Canada, June 2006).

[11] Ibid.

[12] Daniele Ganser, NATO’s Secret Armies : Operation GLADIO and Terrorism in Western Europe  (Frank Cass Publishers, London, 2005).
Voir “Operation Gladio : interview de Daniele Ganser” at http://911blogger.com/node/2582.

Edition française : Les armées secrète de l'OTAN : réseaux stay-behind, Gladio, et terrorisme en Europe de l'Ouest (Ed Demi-Lune, collection Résistances, août 2011)

Voir également cet article sur Agoravox résumant le scandale de Gladio.

[13] Zwicker, Towers of Deception.

[14] Ibid, 262.

 


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