Pourquoi nous parlons mal l’anglais !

par ÇaDérange
jeudi 30 juillet 2009

Les Français ont la réputation de ne pas bien parler les langues et en particulier l’anglais, ce qui constitue un handicap sérieux dans notre monde mondialisé. Handicap tout aussi sérieux également à l’accueil des étrangers pour le premier pays touristique au monde.

A l’occasion du salon Expolangues 2008 est apparu un début d’explication à ce handicap congénital. Si on enregistre en effet les fréquences émises en parlant dans telle ou telle langue, on s’aperçoit qu’il existe une différence considérable entre le français et l’anglais. Le spectre sonore du français s’étale en effet de 125 à 2000 hertz, du grave au médium, alors que celui de l’anglais part au contraire d’une fréquence de 2000 Hertz jusqu’à 12 500, du médium à l’aigu.

Les experts phonologues attribuent à ces différences de fréquences entre les deux langues le fait que nous ayons des difficultés à apprendre et à prononcer l’anglais. Notre oreille ne serait pas accoutumée suffisamment à cette gamme de fréquence pour permettre un apprentissage facile et rapide de cette langue. Par contre, un enfant dont l’oreille est beaucoup plus souple serait à même de l’apprendre plus facilement que ses parents. C’est ce phénomène physique qui expliquerait la grande facilité constatée chez eux pour s’accoutumer à l’anglais

De ce fait les méthodes modernes d’apprentissage de l’anglais passent par une phase d’imprégnation de l’oreille par des sons aigus différents de ceux auxquels nous sommes accoutumés. C’est ce que les experts appellent l’amélioration des compétences phonologiques.

Transmis à l’’Education nationale et ses services pédagogiques qui ne semblent pas avoir découvert cette explication ni mis en place les modifications appropriées de leurs méthodes d’apprentissage à l’anglais.

NB : Vous noterez que les russes qui sont réputés être forts en langue sont ceux dont le spectre de fréquence de la langue natale est le plus étendu. Ceci explique peut être cela !

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