PRISE DE CONSCIENCE
par Home of nomad spirit
vendredi 5 août 2016
La connaissance, liée au bon sens permet de s’élever, de se réaliser, d'être utile à soi-même et de voir au-delà des horizons.La presse, gavée de tous les malheurs de la planète exploite les catastrophes en boucle. Jusqu’à l’écœurement. Télévision, radio ou presse écrite, tout fait ventre. La culture du sordide ou fenêtre sur l'enfer. De guerres aux révolutions, d'attentats en assassinats, les calamités du monde s’offrent sans discontinuer à la voracité des médias. Accrocher lecteurs, auditeurs et spectateurs à tout prix. Aiguiser les goûts pour l'obscure, pour la souffrance et la mort. Le retour aux arènes, aux spectacles de la Rome antique (panem et circenses). Pendant que les sociétés s'enivrent avec désespoir des épreuves du monde, la vision du sang et des cadavres font émerger les fausses afflictions, suscitant des besoins orgasmiques. Des plaisirs douloureux pour conjurer l'insupportable.
Business as usuel, le roi dollar aplani les états d’âme. Les Kessel, Hemingway, Camus, Cendrars et autres grands de l’information ne laissent que des orphelins. L’Éthique cède la place au vulgaire, au prêt à penser. L’Éthique du don, qui existe encore dans certaines contrées d’extrême orient – où l’on donne et reçoit des deux mains, celle du cœur et celle de l’esprit – a disparue de notre perception matérialiste. L’événement chasse l’événement. Le corps de l’enfant échoué sur une plage fait la une, le temps d’une l’arme, puis est détourné à des fins politique. La Presse, à de très rares exceptions près, s’est vendue aux poids lourds de la finance, perdant ainsi toute indépendance. Son but n’est plus d’informer mais de faire face au rendement exigé, tout en se soumettant aux desiderata des donneurs d’ordres. Atteindre et manipuler le chaland par le sensationnel et l’abjecte si nécessaire en créant des besoins pour le maintenir dans la filière d’une pensée politique donnée et utile à la classe dominante, elle-même aux ordres de la finance.
L’état conflictuel généralisé est hélas imputable à nos propres errances et à l'incompétence des politiques, trop imbus de leur statut pour êtres efficaces. Leurs besoins en honneurs dépassent largement ceux de la réflexion et les projets qui ont permis leur ascension politique se limitent à l’ambition d'une réélection. Les voix de l'instant n'ont pas force d'adhésion. De notions historiques relatives à la mémoire sélective, elles sont en étroite corrélation avec des ambitions de carrière. Quant aux visionnaires, ils sont aux abonnés absents. L’Art de l'oubli et langue de bois sont les seuls instruments de progression dans la hiérarchie actuelle des partis. Ils ne sont plus écoutés et leurs paroles ne provoquent que rires et sarcasmes. Ils ne finiront par jouer qu’entre eux. C’est avec arrogance et cynisme que l'occident s’est arrogé le droit d’organiser le découpage du Moyen-Orient et de l’Afrique.
La désinvolture coutumière a permis de passer sous silence le sort des ethnies nouvellement soumises au diktat de la force. Des décisions absurdes, non réfléchies, sans vision et lourdes de conséquences. Des graines de révoltes semées à tous vents. Les frontières taillées à la serpe au profit de quelques géostratèges en chambre, obligèrent tribus et communautés à une dramatique cohabitation. De nombreuses tribus, antagonistes, certaines depuis des millénaires, furent contraintes de se soumettre à la volonté de dictateurs agrées et mis en place par un occident en mal de perspicacité. La décolonisation, des années durant n'a fait qu’accaparer les biens et les forces vives des pays en question. Au point d’en appauvrir un bon nombre, certains dramatiquement. Collaborer, échanger ou commercer équitablement n’ont jamais fait partie du credo et des principes de l’investisseur. Le fer de lance du pouvoir financier a toujours été la cupidité agrémentée de vols, de viols et d’assassinats. Difficile dans ce cas de créés des liens indéfectibles et généreux avec les populations.
La désinvolture coutumière a permis de passer sous silence le sort des ethnies nouvellement soumises au diktat de la force. Des décisions absurdes, non réfléchies, sans vision et lourdes de conséquences. Des graines de révoltes semées à tous vents. Les frontières taillées à la serpe au profit de quelques géostratèges en chambre, obligèrent tribus et communautés à une dramatique cohabitation. De nombreuses tribus, antagonistes, certaines depuis des millénaires, furent contraintes de se soumettre à la volonté de dictateurs agrées et mis en place par un occident en mal de perspicacité. La décolonisation, des années durant n'a fait qu’accaparer les biens et les forces vives des pays en question. Au point d’en appauvrir un bon nombre, certains dramatiquement. Collaborer, échanger ou commercer équitablement n’ont jamais fait partie du credo et des principes de l’investisseur. Le fer de lance du pouvoir financier a toujours été la cupidité agrémentée de vols, de viols et d’assassinats. Difficile dans ce cas de créés des liens indéfectibles et généreux avec les populations.