Qui sème le vent récolte la tempête

par Aloups
mercredi 28 mars 2012

L'horreur à son comble ! Merah a-t-il fait huit victimes ?

L'horreur à son comble ! Sept assassinats pour rien, pour aucune cause. L’assassinat froid et intolérable de trois enfants ! Comment est-ce possible ? En 2012 à l’aube de l’âge de la raison, même si cette humanité semble encore puérile et désarmée. Dans le pays des droits de l’homme une double interrogation surgie sans appel : quel processus a-t-il, finalement, procréer ce monstre ? Pourquoi était ce si imprévisible ?

Les flux migratoires improbables de ces dernières trente dernières années peuvent, pour les empressés, consister en un alibi certain et irréfutable. Bien sûr, l’assassin n’est pas de souche. Mais de quelle souche parle-t-on ? Celle des italiens, des polonais, des espagnols ou des portugais ?

Je parlais dans ma publication précédente de l’improbable adversité arabo-hébraïque. Je réitère plus fortement et avec plus de conviction que cette invention absurde de l’Empire Britannique agonisant n’avait comme dessein de perdurer un règne perdu.

L’impensable est d’y croire aujourd’hui et d’en faire la clef énigmatique des conflits moyen-orientaux. L’idiot ? Celui qui fait de cet épouvantail une cause. Qui fait de cette haine synthétique une cause humaine qui mérite le don ultime ou qui justifie l’horreur à son paroxysme.

Cet assassin est un assassin. Le doute n’est pas invité dans ce drame.

Tous les jours les communiqués des services nous renseignent sur l’évolution de l’enquête. Le frère à défaut du frère est incarcéré. Mais il nous faut plus que ça pour accepter l’inacceptable. Un troisième homme ? Pourquoi pas, cela suffirait pour définir une cellule terroriste.

Tant que l’opinion sera nourrie du « qui » elle ne se posera pas la question du « pourquoi ». Question essentielle. Est-Il plus acceptable de se sentir agressé par les affreux terroristes que responsable d’une politique inadéquate d’intégration, d’assimilation, d’humiliation ? N’est-il pas vrai ?

Cet assassin est un assassin et rien ne pourra disculper cette ignominie.

Est-il rassurant de vivre dans un monde qui ne s’accorde pas à accepter ses réalités, ses erreurs, ses défis ...

Ce sont trois enfants qui ont été assassinés. Trois de nos enfants que nous chérissons. Ce sont à nos enfants que nous laisserons ce monde. Quel monde ? Celui de la haine, de l’incompréhension, de la destruction systématique.

Aimons ces enfants assassinés. Ayons cette décence divine de les épargner de nos querelles. Aimons les, vraiment, convaincus, sans jugement et laissons leurs un monde meilleur.


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