Salafisme un mal que la France n’ose pas éradiquer

par moderatus
vendredi 14 décembre 2018

 

Le salafisme est un mouvement ancien initié par le théologien Ahmed ibn Taymiyya au 13ème siècle, qui prône une religion ou les fidèles doivent vivre comme les salafs c'est à dire comme au premier siècle de l'Islam. De Là le nom de salafistes.

Le salafisme pour Mohamed-Ali Adraoui constitue <<un cas extrême de " dés-intégration ". Il s’inscrit à l’opposé d’un roman national français qui faisait de l’intégration des immigrés son credo. Ici, on a une détestation de l’intégration, mais aussi un détachement d’un certain nombre de jeunes convertis de leur pays d’origine et de leur culture héritée. >>

 

Le wahhabisme est considéré comme le plus rigoriste des mouvements salafistes contemporains parce qu’il est fondé sur une interprétation littérale du Coran. Arès 1991 il a été l'initiateur de groupes d'islamistes radicaux qui sont allés rejoindre Al-Qaïda. C'est un mouvement salafiste extrémiste.

 

Qu'est-ce qui caractérise les Salafistes.

 

Ils sont contre la mixité et pour le communautarisme

ils ne veulent pas de minorités religieuses ni de libertés sexuelles.

Ils ne veulent aucun lien avec les mécréants

Ils veulent un statut de la femme inférieur à celui de l'homme. Le cheikh Otheimine, demande même aux femmes de rester au domicile conjugal, de ne pas sortir.

Ils sont pour la polygamie.

La tenue salafiste pour les hommes et les femmes est une obligation.

Ils sont contre la liberté de conscience, ils sont prosélytes et essayent de convertir, mais si un musulman veut renier l'Islam, il le condamnent à mort pour apostasie.

Ils n'acceptent aucune critique envers l'Islam et ses dogmes.

 

Ces comportements et ces règles sont en contradiction totale avec les lois de la république.

Mais la France se refuse à interdire le Salafisme, au nom de principes démocratiques qui sont aujourd'hui interprétés comme des signes de faiblesse et de laxisme qui peuvent mettent en danger nos sociétés car elles interdisent le vivre ensemble

Faiblesses dont profitent tous ces extrémismes.

Mohamed SIFAOUI journaliste, écrivain et réalisateur franco-algérien spécialiste du terrorisme islamiste vous explique que pour un radicalisé religieux, pour un salafiste, si c'est envers les mécréants sont halal donc licites les actes suivants.

 

le vol est hallal

le viol est halal

le crime de sang est halal

 

si ils sont bien sûr pratiqués à l'encontre de mécréants.

C'est la rationalisation de la haine de la différence, de tout ce qui n'est pas salafiste.

 

Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les terroristes soient pratiquement tous passés par la case qu'on appelle délinquance, c'est de l’entraînement pour certains avant la case attentat.

 

L'attentat qui vient de frapper Strasbourg ne déroge pas à cette règle.

Chérif était radicalisé, extrémiste, Fiché S et a basculé dans le terrorisme.

 

Sur les 31 terroristes qui ont frappé la France

87% étaient fichés S en France ou en Belgique

 

et la France hésite à prendre des mesures fortes contre les Fichiers S

 

Il faudrait éradiquer l'islam de France des Salafistes, mais nos gouvernants et de nombreux politiques n'osent pas, pour de nombreuses raisons dont certaines inavouées car inavouables.

-Par des calculs bassement électoralistes.

-Par conviction islamogauchiste. Dès que l'on prononce le mot Islam on vous taxe d'islamophobie, de xénophobie et de racisme. Ce sont eux qui font l’amalgame entre Islam et islamisme, car dénoncer l'islam politique salafiste n'est en aucun cas dénoncer l'islam.

-Par naïveté, on parle d'un salafisme quiétiste qui serait pratiquement inoffensif. Ce n'est qu'un élément de langage sans aucune consistance. Ce salafisme quiétiste a été créé par l'Arabie saoudite qui voulait se dédouaner des attentats du 11 nseptembre et a inventé cette terminologie qui n'a aucune réalité.

Pourtant le danger est grand si l'on ne fait rien.

En France, le salafisme est en train de gangrener une partie des musulmans de France

-par l'intermédiaire de certaines mosquées qui prêchent le salafisme et la radicalité.

-Par la main mise des activistes salafistes sur les banlieues où elles prospèrent

-Par les réseaux sociaux, où les salafistes propagent leur idéologie, en rusant et pratiquant la Taqya.

Progression inquiétante de la radicalisation dévoilée par le rapport Montaigne et par les sondages qui montrent les progrès du salafisme

Dans l'intérêt de toutes les communautés et surtout de la communauté Musulmane, il faudrait rapidement décider d'interdire tout ce qui laisse libre cours au salafisme.

Fermer toutes les mosquées radicales

renvoyer les imams étrangers qui prêchent un islam politique.

Condamner sans faiblesse toutes les actions qui sont en contradiction avec la laïcité et les lois de la république.

Prendre des messures radicales sur les extrémistes fichés S

La faute essentielle est celle de nos gouvernants qui n'adaptent pas le droit ni les lois au danger actuel contrairement à ce que demande une grande majorité de Français

 

La radicalité n'est pas une opinion, elle doit être considérée comme un délit qui met la cohésion nationale en danger.

 


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