Sauvons l’Histoire !

par RRT
mercredi 9 décembre 2009

 Notre Gouvernement et ses projets sont lunatiques.

D’un côté, il mène un grand débat sur l’identité nationale, de l’autre, il veut supprimer l’Histoire-géographie en Terminale Scientifique !
La suppression de l’Histoire-géographie serait une grosse perte de repères, à une époque où l’on cherche à définir notre identité nationale.

En effet, qui peut définir une identité nationale s’il ne connait pas l’Histoire de ladite nation ?

Qui peut construire l’avenir de cette même nation s’il n’en connait pas le passé ?
Ne faut-il pas étudier les problèmes du passé pour ne pas les reproduire ?

Supprimer l’Histoire, c’est empêcher la réflexion de l’individu, et par là le mener où l’on veut, comme un mouton.

Au-delà, ce projet de suppression de l’Histoire pose un autre problème : comment arriver à boucler en 1 an le programme de 2 ans ? Même en augmentant le nombre d’heures hebdomadaires, cela est impossible ! Déjà que les professeurs ont souvent du mal à boucler leur programme...

Une autre mesure m’indigne concernant l’Histoire-géographie dans la proposition de réforme : la suppression des modules.
Je m’explique pour ceux qui ne serait pas familier du vocabulaire de l’Education Nationale. En classe de Seconde, en plus des heures "classiques", les élèves ont une heure supplémentaire une fois toutes les deux semaines, pendant laquelle la classe est en demi groupe. Cette heure permet en Histoire-Géographie de faire de la méthodologie, un élément indispensable, tant dans cette matière que dans les autres : Prise de notes, construction de croquis, de schémas, cartes, graphiques... 
Sans oublier que les points les plus complexes peuvent être abordés pendant ces heures où la classe est moins chargée... Une aubaine pour les classes de 30-35 élèves !
Supprimer ces modules, c’est supprimer l’apprentissage de connaissances propres au lycée et, pour certaines, à l’enseignement supérieur.

Pour toutes ces raisons, je suis opposé aux mesures concernant l’Histoire-géographie proposés par M. Chatel dans sa réforme du lycée. 
 
 

Lire l'article complet, et les commentaires