Comme le soutenait Bernard Maris, la France, le pays de Marianne, c’est aussi un rapport aux femmes, l’égalité et la protection de leurs droits, sans pour autant tomber dans certains travers anglo-saxons. Et aujourd’hui, suivant la voie de Chevènement ou Polony, beaucoup défendent nos valeurs. Un grand merci à Malika Sorel-Sutter, Céline Pina, Fatiha Boudjahlat ou Jeannette Bougrab.
Mariannes des temps modernes
Il y a déjà 10 ans, Malika Sorel publiait « Le puzzle de l’intégration », un livre remarquable qui s’opposait frontalement à
la vision communautariste anglo-saxonne alors développée par Sarkozy dans son livre « La république, les religions, l’espérance », avant d’invoquer en début de mandat le caractère supérieur du curé ou du pasteur sur l’instituteur. Depuis 10 ans, Malika Sorel-Sutter défend le modèle d’assimilation à la française. Ses ouvrages, ses écrits et son passage au Haut Commissariat à l’Intégration ont fait d’elle une figure de la défense de notre modèle national, intervenant régulièrement,
notamment sur le FigaroVox, pour
dénoncer les remises en cause de notre modèle républicain.
Il faut aussi mentionner Viv(r)e la République,
de Céline Pina, une élue, et
Fatiha Boudjahlat, qui mènent un combat remarquable pour la défense de nos valeurs et dénoncent
les dérives promues par les idiots-utiles de l’islamisme le plus radical. Il y a deux ans, dans un excellent papier, Céline Pina notait que «
La République a une dimension spirituelle et c’est paradoxalement la laïcité qui la porte. C’est une exigence forte et extrêmement difficile que celle de s’élever au dessus de nos identités primaires pour définir ce qui nous est commun, un espace où s’exprime ce qui nous rassemble. (…) Cette sphère publique (…), c’est notre héritage, notre bien commun et notre legs (…) Que l’on soit né ici ou que l’on vienne d’ailleurs, c’est par l’adhésion à ces principes et à un projet que l’on fait peuple ».
Il y a un mois,
Fatiha Boudjahlat prenait la défense de Leïla Slimani, toujours dans le FigaroVox, en démontant le discours des communautaristes, qui défendaient le port du burkini, pour qui, de facto, «
la fille d’immigrée authentique est une femme voilée. Elle ne respecte sa vérirté d’être que dans la mesure où elle tient son rôle, qu’elle reste à sa place dans sa communauté ». Il y a quelques jours, s’était le tour de Jeannette Bougrab, qui vient de publier un livre d’affirmer «
moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autres choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité »,
complétant l’équipe de ces femmes intellectuelles qui se battent pour défendre nos valeurs.
Mesdames, merci de vous battre pour une certaine idée de la France et de la République. Vous êtes les Marianne de notre époque, réveillant les consciences, dans un combat pourtant difficile. Vous entretenez l’espoir que nous retrouverons le chemin de notre modèle républicain, malgré les effarantes dérives de quelques-uns. Un immense merci pour tout ce que vous faites.