Travail, Job, Entreprises : doit-on garder les boulets !

par
jeudi 30 mai 2013

En avril dernier, une enquête de l’institut améicain Leadership IQ a démontré que les éléments dits « médiocres », « faibles » figuraient parmi les plus heureux au travail. Cette étude révèle ainsi que dans 42% des entreprises, les « peu performants » se sentent plus engagés, plus motivés et épanouis dans leurs organisations que leurs collègues les « killers ».

Un « boulet » bien traité…

Le constat de cette étude nous permet d’aborder ce sentiment bien connu d’agacement face à un membre de son équipe ou un collègue de travail, qui passe ses journées à faire des tâches subalternes sans grands intérêts. Le fait est que le responsable semble lui confier des missions plus qu’accessoires et particulièrement faciles en essayant de ménager ces soi-disant « faibles », et d’éviter les erreurs. Les managers n’hésitent pas parfois, tel un parent d’enfant pré-pubère, à utiliser la congratulation niaise et sur jouées quand les photocopies sont bien réalisées ou les dossiers bien rangés.

Mais des « performers » malheureux….

Ceci attise la jalousie des « killers », les « performers » qui se voient doter d’une confiance pesante des supérieurs, et, d’objectifs surdimensionnés à 10 000 lieux des préoccupations « trombones » des « boulets » ; le tout générant un stress colossal, et, accentuant ce sentiment d’injustice, d’agacement devant les « peu-performants ». Cela se traduit concrètement par des bons éléments qui se sentent oppressés et qui n’hésitent pas à dire du mal discrètement de leur structure ou même pire démissionnent pour un concurrent. Et si cette étude ne révèlerait pas une tendance de management trop oppressante, « benchmarkée » à l’extrême !

Alors, pourquoi s’attacher à ce « boulet » au travail ?

Voici les 5 raisons :

1- Il se sent bien et n’hésitent donc pas à vanter les mérites de son organisation dans les medias, son entourage, internet. Cela est bon pour l’image.

2- Il crée de la bonne humeur au travail même si il devient parfois le souffre-douleur

3- Il permet de valoriser le travail des « performers » par pure comparaison

4- Détaché de tout stress, il apaise les tensions

5- Il est corvéable et bienveillant, en général…

Il faut également faire attention de ne pas avoir un égo surdimensionné qui nous pousserait à voir que des boulets moins bons autour de nous. Car, nous sommes surement un boulet pour quelqu’un d’autre…..


Lire l'article complet, et les commentaires