Violences urbaines, violences machistes, une de plus

par Jean-Phi
mercredi 9 novembre 2005

Les violences urbaines pourraient être une manifestation supplémentaire de la quête machiste d’existence... Sauf si je me trompe lourdement, il n’y a pas, ou seulement peu, de filles parmi les casseurs. Nous voilà de nouveau face aux derniers sursauts de la gente masculine pour essayer d’exister dans cette société.

Quand l’homme ne passe pas son temps à abaisser la femme, voire à la battre si ce n’est la violer... Un récent article de l’Express m’a intéressé. Il s’agissait ni plus ni moins de la découverte de notre disparition prochaine, nous, les hommes. En effet, selon cette étude sérieuse, les chromosomes Y (mâle) tendraient à disparaître, et plus encore, les chromosomes X (femelle) se satisferaient d’eux-mêmes pour faire perdurer la race humaine (donc féminine).

Ça me fait penser à l’histoire des manchots et aux lois de l’évolution. Ils ont perdu leurs ailes parce qu’ils n’en avaient plus usage. Pour les hommes, ça va être la même histoire. On ne sert plus à grand chose, si tant est qu’on ait déjà servi à quelque chose. Depuis la nuit des temps, nous allions à la chasse pour ramener la nourriture. Aujourd’hui, les femmes s’occupent de la maison, des enfants, et en plus elles vont à la chasse. J’exagère un peu, mais avant tout j’essaie d’expliquer pourquoi tant de machisme, si ce n’est que parce qu’on a PEUR de vous, mesdames. Il faut pouvoir le dire. Ce n’est pas grave en soi, mais culturellement inacceptable. Alors on frappe, on viole, on abaisse.

Une solution : que l’homme s’accomplisse, en laissant s’exprimer sa part féminine. Sinon, on se retrouvera avec des tout petits bras, des toutes petites jambes et un énorme sexe, toujours selon les lois de la fonctionnalité des organes. On sera rangé à côté des potiches sur une étagère. On ne servira plus qu’à faire l’amour, quoique...


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