A la découverte du biomimétisme
par Ecoloteky
lundi 2 août 2010
Voici un sujet dont on ne parle pas assez souvent, et qui pourtant incarne bien la philosophie du secteur des technologies propres. Le biomimétisme n’est pas une science à proprement parle mais plutôt une méthodologie assignée à la science, qui consiste à observer dans la nature les modèles existants pour en comprendre l’intelligence, et tenter in fine d’en faire des applications concrètes dans des secteurs de l’économie très variés. L’homme aurait en effet tort de se priver de siècles d’évolution des végétaux et animaux qui ont su s’adapter aux circonstances pour survivre et optimiser leur fonctionnement et leurs relations avec l’environnement. Il y a donc un peu de darwinisme dans le biomimétisme, mais surtout une prise de conscience qu’il n’y pas forcément lieu de créer de l’innovation ex nihilo en permanence quand le monde qui nous entoure, la nature en l’occurrence, nous fournit des exemples intéressants de bonnes idées.
Un premier exemple nous vient de la NASA. L’agence spatiale américaine s’est inspirée du lotus, le végétal bien connu, pour améliorer le revêtement des équipements spatiaux. En observant de plus près les feuilles de lotus, la NASA a découvert que celles-ci étaient recouvertes de petites denticules qui empêchent la poussière de se déposer à leur surface. Les débouchés sont assez évidents pour l’aéronautique, que ce soit pour la coque externe des navettes ou les équipements des cosmonautes. La feuille du lotus est aussi aquaphobe, ce qui permet aux équipements qui fonctionneront avec un revêtement similaire de ne pas être parasité par l’eau et la poussière.
Autre cas, toujours dans l’aéronautique, celui des avions en bouchon de liège. Le Portugal, principal producteur mondial de ce matériau avec 157 000 tonnes par an, a trouvé un débouché nouveau pour un produit qui peut remplacer le PVC poreux des fuselages. L’application, un liège-carbone, est un matériau à la fois léger et ininflammable, qui est utilisé sur les ailes de certains avions mais également pour la protection thermique des réservoirs d’essence des navettes spatiales.
Dernier exemple dans le secteur des énergies renouvelables cette fois-ci, l’utilisation d’un matériau qui copie la peau des requins pour recouvrir les pales des éoliennes. La peau des squales a progressivement évolué pour leur permettre des mouvements rapides lors de la chasse, alors que l’on sait que l’eau ralentit considérablement les mouvements. Les reliefs de la peau du requin ont inspiré les ingénieurs de l’éolien qui ont conçu une peinture en « peau de requin » pour améliorer la résistance des pales au vent, mais également le sport avec les fameuses combinaisons de natation qui ont permis de battre de nombreux records !
TechnoPropres
Un premier exemple nous vient de la NASA. L’agence spatiale américaine s’est inspirée du lotus, le végétal bien connu, pour améliorer le revêtement des équipements spatiaux. En observant de plus près les feuilles de lotus, la NASA a découvert que celles-ci étaient recouvertes de petites denticules qui empêchent la poussière de se déposer à leur surface. Les débouchés sont assez évidents pour l’aéronautique, que ce soit pour la coque externe des navettes ou les équipements des cosmonautes. La feuille du lotus est aussi aquaphobe, ce qui permet aux équipements qui fonctionneront avec un revêtement similaire de ne pas être parasité par l’eau et la poussière.
Autre cas, toujours dans l’aéronautique, celui des avions en bouchon de liège. Le Portugal, principal producteur mondial de ce matériau avec 157 000 tonnes par an, a trouvé un débouché nouveau pour un produit qui peut remplacer le PVC poreux des fuselages. L’application, un liège-carbone, est un matériau à la fois léger et ininflammable, qui est utilisé sur les ailes de certains avions mais également pour la protection thermique des réservoirs d’essence des navettes spatiales.
Dernier exemple dans le secteur des énergies renouvelables cette fois-ci, l’utilisation d’un matériau qui copie la peau des requins pour recouvrir les pales des éoliennes. La peau des squales a progressivement évolué pour leur permettre des mouvements rapides lors de la chasse, alors que l’on sait que l’eau ralentit considérablement les mouvements. Les reliefs de la peau du requin ont inspiré les ingénieurs de l’éolien qui ont conçu une peinture en « peau de requin » pour améliorer la résistance des pales au vent, mais également le sport avec les fameuses combinaisons de natation qui ont permis de battre de nombreux records !
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