Ah, ce fameux mouvement perpétuel !

par HClAtom
samedi 16 août 2014

Il est impossible, c'est évident, nous dit la science. Alors les électrons s'arrêtent sans doute de tourner dans les d'atomes, tous les mois d'août, afin de respecter ce principe fondamental ? Les électrons, les planètes, et tout ce que contient l'univers, ne seraient-il pas plutôt en mouvement perpétuel ? Les dogmes de la science contemporaine sont souvent paradoxaux, et malheureusement néfastes.

Il faut être un doux dingue, ou un fou furieux, pour croire à la possibilité du mouvement perpétuel. Tout le monde sait, et doit absolument savoir, qu'il est impossible. On nous l'apprend à l'école, dès la plus petite enfance. C'est un des fondements de la science, un de ses piliers principaux, un point de départ absolument certain et fixé. D'ailleurs, observez vous-même, quoi que vous fassiez, la toupie que vous avez lancée finit toujours par s'arrêter. C'est une évidence. Si vous voulez passer pour un imbécile, dites à des scientifiques, voire à l'homme de la rue, que vous croyez au mouvement perpétuel, l'effet est garanti.

C'est d'ailleurs pour cela que les planètes, astéroïdes, galaxies, s'arrêtent de tourner pendant le week-end, histoire de bien démontrer que ce postulat humain est une vérité intangible. C'est comme les électrons autour des noyaux d'atomes, tout le monde sait bien qu'ils s'arrêtent de tourner au mois d'août, afin de respecter ce principe fondamental. Même la vie sur Terre, qui renaît indéfiniment depuis au moins 2 milliards d'années, s'arrête totalement les année bissextiles, ici encore afin de prouver la pertinence de l'avis humain sur le mouvement perpétuel. Quant à l'atmosphère et sa météo, tout le monde a constaté qu'elle s'arrêtait régulièrement, tous les deux jours, prouvant indubitablement que le mouvement perpétuel est une billevesée.

Trêve de plaisanterie. Moi j'aimerais bien qu'on me montre un objet qui ne soit pas en mouvement dans l'univers. Vous, là, maintenant, assis sur votre chaise devant votre ordinateur ? Non, vous êtes soumis aux micro-séismes qui sont perpétuels sur Terre, vous êtes aussi en rotation car posé sur une planète qui tourne sur elle-même, et cette planète tourne autour du soleil, qui lui même tourne autour du centre galactique. Tout assis que vous êtes, votre vitesse est au moins d'un million de kilomètres par heure, environ. Ajoutez un autre million pour tenir compte du mouvement de la galaxie. Vous n'êtes pas arrêté, loin de là. Et puis chacun des atomes qui vous compose, chacune de vos molécules, est en mouvement perpétuel.

A l'évidence l'affirmation « le mouvement perpétuel n'existe pas » doit être remplacée par l'affirmation inverse : «  tout est en mouvement perpétuel dans l'univers ». On peut même aller jusqu'à prétendre, puisque nous n'en avons jamais vu, que dans cet univers il n'existe aucun grain de matière qui soit sans mouvement perpétuel. Exister est visiblement, expérimentalement, synonyme d'être en mouvement perpétuel.

La question à se poser dès lors est : pourquoi l'être humain ne parvient-il pas à construire des machines à mouvement perpétuel, alors que tout, autour de lui, fonctionne sur ce principe ? Que manque-t-il à la toupie pour qu'elle tourne perpétuellement ?

A cela, la science répond : à cause des « frottements ». Je mets ce mot délibérément entre guillemets car personne jusqu'à présent, pas même un scientifique, n'est allé jusqu'à éclaircir réellement ce que signifie le terme de « frottements ». Toute analyse fine de ces « frottements » aboutit inéluctablement à une part d'inconnu. Il y a dans ces « frottement » une part d'ombre que nul ne maîtrise actuellement. Le mot « frottement » est un grand sac qui sert à ranger tout ce qui existe, mais qu'on ne comprend pas. Et c'est à cause de ces « frottements », incompris, que la science nous interdit de croire à la possibilité du mouvement perpétuel … contre toute évidence.

Mais il est une question encore plus cruciale : pourquoi, alors que l'évidence s'impose à lui, l'être humain, même scientifique, force autoritairement au dogme inverse ? Comment le cerveau humain procède-t-il pour se persuader que le mouvement perpétuel n'existe pas, alors que tout, autour de lui, fonctionne sur ce principe ? Comment peut-il se tromper à ce point là ?

Les conséquences de ce comportement sont lourdes : on se prive de la possibilité de trouver des machines à mouvement perpétuel, ou au moins d'obtenir des machines à mouvement « presque » perpétuel, c'est à dire de meilleur rendement, moins coûteuses en énergie. Je ne dis pas qu'on trouverait forcément la solution pour faire tourner la toupie indéfiniment, je dis que si on refuse d'essayer, par dogme, on n'a vraiment aucune chance d'améliorer nos machines. C'est bien dommage.

Je ne dis pas non plus que les scientifiques ne s'intéressent pas au phénomène de « friction », depuis belle lurette, mais que leur approche du problème, leur angle d'attaque, est d'emblée faussé par le dogme de l'impossibilité de mouvement perpétuel. La compréhension de la « friction » ne suffira pas à expliquer tout ce qu'il y a dans le sac « frottements ». Le problème est plus fondamental, sans doute d'une autre échelle.

Sur le sujet du mouvement perpétuel, comme sur bien d'autres, les physiciens contemporains sont adeptes d'un dogme, à l'opposé de l'évidence expérimentale. Ils sont aussi paradoxaux que leurs créatures : matière noire, neutrinos, bosons et autre énergie sombre. Eux, à qui le dogme est interdit, selon les lois de la science, et qui ont l'obligation de tenir compte de la vérité expérimentale, font tout à l'opposé. Et on comprend que si les fondements de la « science » contemporaine sont ainsi posés, ce qui suit a toutes les probabilités d'être un grand n'importe quoi.

J'encourage tous ceux qui croient au mouvement perpétuel, et qui s'échinent à construire des machines qui puisse le prouver, à ne pas baisser les bras. Je serais bien incapable de vous aider dans votre quête, mais elle me paraît sensée et scientifiquement fondée. Ne vous laissez pas impressionner par les physiciens officiels, ceux qui disent savoir, ni par les internautes impolis et insultants, ni par ceux qui croient avoir du bon sens : le mouvement est perpétuel, jusqu'à preuve du contraire. C'est vous qui êtes dans le vrai.


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