Changement climatique : un état des lieux

par Xtf17
mardi 1er février 2011

A mon sens le problème du changement climatique que dénonce une partie de la communauté scientifique n’est pas dans les chiffres, mais dans leur interprétation : à savoir l’homme y est-il ou non pour quelque chose, et si oui à quelle échelle ?!

Malheureusement il est difficile de réaliser une vraie analyse scientifique digne de ce nom sur un sujet aussi complexe, surtout quand le politique et le médiatique s’en mêlent, à juste titre pourtant, mais en espérant faire taire les affreux climatosceptiques négationnistes mangeurs d’enfants.

Cet article est volontairement long. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai voulu y mettre la majorité des réflexions en cours sur le sujet qui me paraissent pertinent en tant que scientifique. Merci à tous ceux qui laisseront des commentaires constructifs.

Introduction
Etant moi-même scientifique, j’ai naturellement beaucoup été intrigué par cette question « l’Homme est-il la cause du changement climatique actuel ? », et tous les arguments contradictoires s’y rattachant exposés depuis quelques années maintenant. J’aime le débat scientifique, cela fait partie de mon métier mais aussi de ma philosophie de vie. Je suis parti à la pêche aux renseignements, aux données, aux analyses, afin de me faire ma propre opinion.
 
Pour planter le décor, je ne crois plus aujourd’hui au scénario apocalyptique présenté par les médias, repris par les écologistes et par de nombreux personnages publics.
Je ne crois pas non plus qu’il s’agisse d’un complot (le dénouement actuel du Climategate le montre), mais simplement de l’émergence de nombreux intérêts convergents d’argent et de pouvoir. D’autres thèmes ont précédé : les pluies acides, la couche d’ozone, le bogue de l’an 2000… et aujourd’hui comme à chaque fois l’argent coule à flot en entendant les mots « CO2 » et « gaz à effet de serre ».
 
Un amalgame est volontairement entretenu entre le problème de « climat » et le problème de « pollution ». C’est abusif et ne relève pas d’une démarche scientifique, mais hélas plutôt d’une manipulation des esprits. Dans nos villes, les pots d’échappements des voitures sont sous nos narines, l’agriculture intensive et ses engrais sont dans notre assiette : aujourd’hui ! Mais quant à savoir si nous sommes à l’origine d’un dérèglement du climat de la planète Terre c’est un autre problème et aussi une toute autre dimension. Et cela doit être prouvé. Surtout quand cela engage des politiques globales contraignantes pour les peuples : taxations (du CO2, des carburants même verts), investissement industriels inappropriés...
 
Pour rappel le CO2 n’est pas un polluant. C’est un gaz inerte, que l’on utilise d’ailleurs dans les barquettes fraîcheur. C’est un gaz naturel, présent dans l’atmosphère bien avant l’apparition de l’Homo sapiens, et qui sert de nourriture aux végétaux qui plus est…
 
Les médias nous ont embarqués dans l’acceptation aveugle de l’origine humaine du réchauffement climatique, avec tout le lot de culpabilisation citoyenne et de solutions pour sauver la planète en consommant plus responsable, accompagné de taxes sur l’air que l’on respire. C’est vrai qu’à un problème, une taxe et c’est résolu. C’est bien connu.
 
Il n’y a qu’à voir le ton employé par Rue89 (que j’apprécie pourtant par moment) pour traiter de ces publications, et la jubilation de pouvoir enfin faire rendre gorge à, je cite "La clique des sceptiques [qui] ne regroupe donc qu’une poignée d’irréductibles. En dépit du consensus scientifique, ils ont cependant réussi, du faux scandale des emails aux attaques sur la crédibilité du Giec, à semer le doute dans les esprits. Si les négociations sur le climat piétinent, sept mois après Copenhague, c’est parce que l’élan politique en faveur d’un accord contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre est largement retombé, notamment sous l’effet des thèses « négationnistes »."
Et d’autres encore :
L’Express - Les experts du climat lavés de tout soupçon
LeMonde - Un revers pour les climatosceptiques
 
« Négationistes » ! Non mais on frise le point Godwin là !
Non les "négationistes" ne nient pas le réchauffement climatique.
Non les "négationistes" ne nient pas l’augmentation du taux de CO2 dans l’air dû à l’Homme.
(Non les « négationistes » ne prétendent pas que la Terre est plate M. Al Gore).
Les chiffres sont là, il n’y a rien à nier. La question est simplement le lien de cause à effet entre les deux, ainsi que l’intensité de ce lien.
 
Deux enquêtes indépendantes sont parues en 2010 et ont été reprises dans la presse :
- l’une menée par l’Université et dirigée par Sir Muir Russell, a rendu son rapport mercredi 7 juillet. Ces experts sont formels comme l’indique Le Monde : l’enquête "exonère largement de toute fraude les scientifiques au centre de l’affaire, en particulier le climatologue Phil Jones, directeur du CRU. "Leur rigueur et leur honnêteté de scientifiques ne sont pas en doute", écrivent les auteurs du rapport, qui ajoutent n’avoir trouvé dans le contenu de la correspondance volée, rien qui "puisse saper les conclusions du GIEC". Le rapport réfute une à une toutes les accusations des « climatosceptiques ».
- une autre enquête, le 6 juillet, commandée par le gouvernement néerlandais. Elle valide les conclusions du Giec sur les conséquences du réchauffement climatique.
 
Non pas que les questions ne méritaient pas d’être posées s’il y avait des indices (la falsification de données est grave surtout avec les implications ici en jeu), mais le blanchiment qui intervient ne change en réalité rien au débat qui est : comment interpréter ces données ?
 
Je pense plutôt que l’échec de Copenhague n’est dû qu’à l’affrontement d’intérêt divergents entre ceux qui veulent taxer le CO2 et créer un marché très juteux du carbone (qu’ils croient au changement de climat ou pas), et ceux qui ne le veulent pas (qu’ils y croient aussi ou pas). Bref qu’un jeu d’argent ; l’enjeu environnemental n’est pas présent, sinon il y a longtemps qu’on se serait attaqué à certaines pollutions bien plus facile à résoudre ou pour bien moins cher.
 
Au risque de me répéter, le problème, maintenant que l’on sait qu’il n’y a pas de trucage des chiffres et des modèles utilisés par le GIEC, c’est que les modèles utilisés ne sont peut-être pas les bons. Il y a trop d’incertitudes scientifiques pour que la théorie de l’origine humaine du réchauffement climatique soit avérée. Ce que je vais reprendre succinctement ici, en renvoyant les lecteurs aux liens référencés.
 
II. Ce que l'on sait du climat du passé
L’énergie venant du Soleil est en gros constante, mais la distance Terre-Soleil varie, ainsi que l’angle d’exposition aux rayons solaires. Ces 3 facteurs s’appellent :
A- La précession des équinoxes.
B- La variation de l’inclinaison de l’axe de la Terre.
C- L’excentricité de l’orbite terrestre autour du Soleil.
La sommation de ces trois cycles de 23000 ans, 41000 ans, et 100000 ans, produit une courbe d’oscillation (cycles de Milankovitch) de l’intensité du rayonnement solaire qui contrôle le climat à l’échelle des temps géologiques en provoquant une variation d’intensité du rayonnement solaire d’environ 20% ce qui est très important. La dernière période glaciaire (glaciation würmienne) s’est déroulée entre 70 000 et 14 000 ans avant la période actuelle, avec un maximum d'intensité il y a 20 000 ans. Les calottes de glace étaient alors beaucoup plus grandes qu’actuellement et s’étendaient jusqu’au sud de la Grande Bretagne. En ce moment nous sommes dans une période interglaciaire appelée Holocène.
 
II.1. Depuis 14000 ans
L’histoire de la Terre a déjà montré des bouleversements climatiques bien plus importants que celui que certains anticipent ici, et la vie (et l’Homme) n’en sont pas éteint pour autant.
Depuis 14000 ans nous sommes en période interglaciaire appelée « Holocène ». Cette période va durer encore quelques milliers d’années. Qu’en est-il des variations de climat dans cette période ?
Nous savons aujourd’hui que le « changement climatique » est tout sauf une nouveauté. Voir schéma ici.
A partir des carottages glaciaires du Groenland les températures reconstituées (étude publiée dans la revue Science en 2008) montrent que malgré la fin de la période glaciaire et le réchauffement survenu, un refroidissement brutal de la température s’est tout de même produit 1500 ans plus tard (soit il y a 12500 ans). Pourquoi ? Avec le réchauffement massif d’environ +15°C (rien à voir avec les +0.74°C dont on parle aujourd’hui), les glaciers qui recouvraient presque toute l’Europe ont fondu. L’inondation qui suivit fut catastrophique et l’eau douce déversée dans l’océan Atlantique provoqua une baisse de la salinité interrompant l’ensemble de la circulation du courant océanique. Cet arrêt plongea des régions du globe dans le froid. Ce fut comme un retour à la période glaciaire, appelée « Younger Dryas ». Puis, encore 1000 ans plus tard, soit il y a 11500 ans, les températures remontèrent à une vitesse folle : +7°C en moins de 100 ans ! Continuant le dégel.
 
La période de 8000 à 6000 ans avant l’époque actuelle fut bien plus calme, et nos ancêtres connurent une période chaude, appelée « optimum Holocène » qui excède de 1 à 3°C les températures moyennes actuelles.
http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/1157707
 
II.2. Depuis 2000 ans
On relève la période chaude du Moyen Age, suivie du fameux "petit âge glaciaire", de 1450 à 1850, puis c’est la remontée globale des températures jusqu’à nos jours.
http://www.drroyspencer.com/global-warming-background-articles/2000-years-of-global-temperatures/
L’existence de la période chaude du Moyen Age est bien attestée, par les scientifiques et par les historiens : le Groenland a été colonisé par les Vikings à partir de 985. On cultivait la vigne en Grande Bretagne au Moyen Age, ce qui est impossible aujourd’hui. Les données issues des carottages glaciaires au Groenland, indiquent aussi qu’il faisait en fait plus chaud au Moyen Age qu’aujourd’hui.
La courbe en crosse de hockey très connue n’est donc aujourd’hui plus utilisée : elle était issue partiellement des données de la dendroclimatologie(analyse des anneaux de croissance des arbres) et a été invalidée.
http://www.nature.com/nature/journal/v454/n7203/abs/nature07031.html
Le GIEC a proposé cependant que la période chaude du Moyen Age ne concernait que la région Atlantique nord et non l’ensemble du globe. Une étude internationale, portant sur le climat depuis 2000 ans en Chine montre pourtant clairement la période chaude du Moyen Age et le petit âge glaciaire (Geophysical Research Letters 11 May 2002).
http://www.junkscience.com/MSU_Temps/Warming_Proxies.html
http://www.co2science.org/
 
III. Les faits : depuis 1850, la planète se réchauffe
Après une longue période froide entre la fin du Moyen Age et le XVIII° siècle, appelé « petit âge glaciaire », la température globale de notre planète s’est réchauffée, en gros à partir des années 1850-1880. Le chiffre officiel du GIEC dans son rapport de 2007 est de + 0,74°C entre 1906 et 2005 (marge d’incertitude : 0,56-0,92).
C’est un fait indéniable, même si sa quantification exacte pose un vrai problème en raison de l’effet de chaleur urbain (voir plus bas).
 
III.1. Depuis 1850 les glaciers fondent
Le dernier rapport N°4 du GIEC de 2007 assure que la fonte des glaciers Alpins, Africains et Andins résulte du réchauffement climatique.
 
En effet une étude de 169 glaciers sur la période 1700-2000 montre que la décroissance de la longueur des glaciers a largement débuté dès 1850.
Mais c’est bien avant l’utilisation des énergies fossiles par l’homme, qui est datée du début XXe siècle, et à vraiment explosée à partir de 1950. La fonte des glaciers a donc commencé logiquement en même temps que le réchauffement global qui a suivi le petit âge glaciaire. Cette hausse ne s’est pas accélérée malgré les rejets humains massifs de CO2 après 1950.
http://www.oism.org/pproject/GWReview_OISM300.pdf
 
3 chercheurs suisses de Zurich et de Fribourg ont publié ainsi en 2009 un article dans les Geophysical Research Letters, intitulé « Strong Alpine glacier melt in the 1940 due to enhanced solar radiation ». Soit en français : « Forte fonte des glaciers Alpins dans les années 1940 due à une forte irradiance solaire ». (ref :Vol 36, L23501, doi : 10.1029/2009GL040789, 2009)
 
Les médias nous ont abondamment annoncé que le recul des glaces sommitales du Kilimandjaro était dû au réchauffement climatique. Or c’est faux. Dans le numéro de décembre 2007 de la revue « Pour la Science », les chercheurs Kaser et Mote ont montré après 20 ans de recherches sur le terrain, que le réchauffement climatique n’a eu aucune influence sur la fonte provisoire du glacier. C’est la déforestation des parties basses de la montagne qui en est responsable. Sans l’humidité apportée par la forêt, les vents qui autrefois étaient chargés d’humidité sont desséchés. N’étant plus rechargée en eau, la glace s’évapore sous l’effet du soleil équatorial. C’est un phénomène de sublimation par le rayonnement solaire car la température à cette altitude reste sous les 0°C. La forme acérée des glaces est d’ailleurs caractéristique.
http://uwnews.washington.edu/ni/article.asp?articleID=34106
 
III.2. Le niveau des océans monte depuis 1860 (et n'a pas accéléré depuis)
Le niveau des océans a commencé à croître dès 1860, à la fin du petit âge glaciaire et ce bien avant les rejets humains significatifs de CO2 dans l’atmosphère. Cette hausse ne s’est pas accélérée malgré les rejets humains massifs de CO2 après 1950. L’attribuer au CO2 est donc hasardeux. La hausse du niveau des océans depuis 1993 est de 3mm/an en moyenne. Le GIEC est très prudent dans son rapport de 2007 sur le niveau des mers et prévoit (scénario moyen) 40cm de plus en 2100.
 
III.3. Les températures et les GES au 20e siècle et aujourd'hui
De 1850 à aujourd’hui les températures du globe montent, mais avec un long interlude plus froid de 30 ans environ, de 1945 à 1977. De 1978 à 1998 les températures croissent à nouveau. Depuis 1998 elles ne montent plus.
http://hadobs.metoffice.com/hadcrut3/diagnostics/global/nh+sh/
Qu’en penser ?
 
Les rejets massifs de CO2 datent des années 1950. Ils ne prouve en rien que l’homme soit la cause des augmentations de températures. Coïncidence n’est pas causalité, et la question est bien là. On nous dit tous les jours que, cette fois-ci, cela résulte de l’effet du CO2 anthropique, qui aurait pris le pas sur des variations naturelles qui prédominaient autrefois.
La question est excellente, et il est bien sûr important (le contraire serait irresponsable) de la poser : savoir si nous n’allons pas dérégler le climat n’est quand même pas négligeable. Mais des causes naturelles puissantes peuvent très bien se superposer à nos rejets de gaz à effet de serre. Inutile d’être masochiste, il y a suffisamment à faire avec la pollution.
 
Petit rappel (certains d’entre vous l’on vécu), dans les années 70 la peur d’un refroidissement global était dans toute la presse ! La peur du réchauffement date lui de 1988.
 
Si c’est la vérité que l’on recherche et pas juste une confirmation de ses opinions préférées, il faut demander des preuves scientifiques crédibles du rôle de l’homme dans le climat.
 
IV. Les incohérences
IV.1. La théorie de l'effet de serre en question
Il faut le rappeler, l’analyse de l’effet de serre des gaz est une théorie extrapolée de l’effet de serre derrière une vitre (que l’on sait très bien mesurer).
Ainsi les ordinateurs du GIEC prévoient que si en 2100 le taux de CO2 atteint le double de sa valeur pré-industrielle soit 550 ppm, il y aura en moyenne une augmentation des températures globales de +3°C. Ces modèles numériques ont prédit une augmentation nettement plus importante que celle liée au seul rôle direct du doublement du taux de CO2 (+1,2°C) pour tenir compte de la rétroaction positive via le surplus de vapeur d’eau engendré qui vient tripler l’action du CO2  (la vapeur d’eau est de loin le plus puissant agent à effet de serre, très loin devant le CO2). La thèse défendue est que quand le taux de gaz à effet de serre dépasse un seuil critique, il peut se produire un basculement où le climat s’emballe. C’est la théorie de la rétroaction positive.
Il existe aussi des rétroactions négatives : modification de l'ennuagement à basse altitude qui protège du soleil, absorption du CO2 par la végétation, par les océans.
Ainsi que d’autres rétroactions positives : modification de l’ennuagement de haute altitude qui augmente l’effet de serre, glace des pôles qui peuvent plus ou moins refléter le rayonnement solaire, dégazement de CO2 par les océans réchauffés…
http://mc-computing.com/qs/Global_Warming/EPA_Comments/Trenberth.doc
 
Bref, les modèles doivent tenir compte de tout ça et c’est loin d’être simple, c’est bien le problème : le GIEC (rapport N°4 de 2007) a calculé les « composantes du forçage radiatif » positif et négatif : le bilan radiatif total de l’effet de serre d’origine humaine est estimé à 1,6 W/m² ce qui est une valeur très faible. En effet la constante solaire, (le rayonnement issu de notre étoile et frappant le sommet de l’atmosphère) a une valeur de 342W/m². La différence entre un ciel nuageux et un ciel clair est de 28 W/m²...
Le GIEC détaille de plus dans cette étude pour chaque paramètre le niveau de compréhension scientifique : ainsi le rôle de l’albédo des nuages et celui du Soleil sont notés « faible », ce qui veut dire qu’ils sont encore très peu compris. Comment faire des prévisions dans ces conditions ?
 
Et en effet, la théorie du GIEC ne tient très peu compte de la vapeur d’eau dans l’atmosphère qui ne reste pas telle quelle, mais fini par former des nuages qui réfléchissent la lumière et refroidissent l’air ! Sachant qu’une augmentation de l’albedo terrestre d’à peine 1% entraîne une baisse de l’insolation de l’ordre de 3,40 watts/m², soit beaucoup plus que le forçage radiatif de 1,6 watts/m² !
http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/syr/fr/mains2-2.html
 
Le Prix Nobel Pierre-Gilles de Gennes avait pointé du doigt ces imperfections des modèles et mis en garde contre toute confiance excessive placée en eux : « Tout cela traduit uniquement que les modèles sont encore bien trop imprécis. »
Réf : « Les objets fragiles » P-G de Gennes et J. Badoz, Plon, 1994
 
Le célèbre Richard Lindzen (voir plus bas) a montré que contrairement aux prévisions des modèles du GIEC, quand la température des océans monte, le flux de chaleur émergent de la planète vers l’espace croît également, ce qui constitue une rétroaction négative. Bref quand les températures montent, le climat se régule tout seul en envoyant plus de chaleur dans l’espace, ce qui tend à le refroidir et provoque un retour à l’équilibre.
http://www.pensee-unique.eu/Lindzen2009a.pdf
 
IV.2. La saturation du CO2 : contre-réactions
Beaucoup de gens pensent que le lien CO2 températures est une fonction linéaire. Or il n’en est rien. L’amplitude de l’effet de serre est, selon la théorie, régi par une loi logarithme : F = A ln (C/C0) où F= forçage radiatif en watts/m² et A une constante qui vaut 5,35. C = taux de CO2 final. C0 = taux de CO2 initial.
Cette loi indique que pour un doublement du taux de CO2, la variation de température est proportionnelle à ln2, puisque le rapport C/C0 vaut 2. Bref avec un doublement de CO2 on a ln2 = 0,693, ce qui donne : F = 5,35 x 0,693 soit F = 3,7 watts/m².
http://www.ff.org/centers/csspp/pdf/20070330_carter.pdf
Pour rappel le taux de CO2 est passé de 280ppm à l’ère pré-industrielle à 380ppm aujourd’hui. Ce qui fait un rapport de 1.36. Qu’en déduire ?
Cela fait + 0,68°C pour un doublement du taux de CO2, + 0,74°C (triplement), + 0,85°C (quadruplement)… Bref, plus on rajoute du CO2, moins c’est efficace, car il y a saturation ! Pourquoi ? Parce que quand on rajoute des molécules de CO2 dans une colonne d’air atmosphérique, les molécules se trouvant en haut ont moins de chances de rencontrer un photon IR que celles se trouvant plus bas sur le trajet du rayonnement venant de Terre, les premières molécules ayant déjà absorbé une grande partie des photons concernés. Cela signifie aussi que l’effet de CO2 ajouté sur la température est maximal pour les 20 premiers ppm, mais très faible au-delà.
 
IV.3. Les températures globales ne progressent plus depuis 1988
Contrairement à la croyance commune, les températures globales de ces 12 dernières années stagnent. Les données sont issues de l’UAH et du RSS (données satellites, basse troposphère de 0 à 5000m). Essayez-vous-même, les graphes sont interactifs :
http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1998
http://www.woodfortrees.org/plot/uah/mean:12/
http://www.friendsofscience.org/index.php
http://junkscience.com/MSU_Temps/MSUvsRSS.html
Phil Jones, le directeur du fameux CRU (dont j’ai parlé au début), interrogé par la BBC en février 2010, a lui-même reconnu que depuis 1995 jusqu’à aujourd’hui il n’y ait eu aucun réchauffement global statistiquement significatif.
Source BBC : http://www.lepost.fr/article/2010/02/17/1946846_le-rechauffement-depuis-15-ans-n-est-pas-statistiquement-significatif.html
 
IV.4. Les glaces des pôles
On savait déjà grâce aux mesures, que les zones côtières du Groenland tendaient à fondre, alors que la glace au centre du continent s’épaississait. Un fait déjà mal connu du grand public et difficile à interpréter. Mais en 2009, les dernières études publiées ont montré que la descente de la totalité des glaciers Groenlandais s’était brusquement ralentie au cours de ces dernières années, pour revenir à leur niveau de l’année 2000. Le niveau de CO2 n’a pas diminué lui.
http://www.sciencemag.org/cgi/content/short/323/5913/458a
Richard Kerr, éditorialiste dans la revue Science du 23 Janvier 2009 a écrit : « Terminé pour l’Apocalypse due au glaces du Groenland ». La glaciologue Tavi Murray a déclaré : « C’en est fini (…). Pratiquement partout, autour du Sud-Ouest du Groenland, les vitesses d’écoulement son revenues à leur niveau de l’année 2000... et personne ne saurait extrapoler le comportement excessif de la glace de cette époque vers le futur. » Le GIEC prévoyait une accélération du glissement des glaciers vers la mer. L’Arctique voit ainsi sa surface de glace augmenter à nouveau depuis fin 2007.
http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere
Un article, publié en 2007 dans le Geophysical Research Letters par quatre chercheurs révèle que la masse d'eau océanique qui tournait dans le sens des aiguilles d'une montre autour du pôle Nord avant 1990 et qui s'était mise à tourner dans le sens contraire depuis 1990, s'est remise à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Cela correspondent à des « oscillations multidécennales océaniques ». C’est en général provoqué par un changement de la salinité des eaux. Conclusion des chercheurs : Notre étude confirme que de nombreux changements dans la circulation supérieure de l’océan arctique dans les années 1990 étaient de nature décennale plutôt que résultant du réchauffement global. »
 
IV.5. Les cyclones sont moins puissants
La NOOA américaine avait pronostiqué un accroissement de 140% à 200% de l'activité cyclonique par rapport à la moyenne, pour l’année 2007. Or depuis 2006 l’activité cyclonique baisse, et revient à des niveaux qui sont les plus bas depuis 30 ans. C’est en contradiction totale avec les prévisions du GIEC, fondées sur l’hypothèse que le taux de CO2 pilote le climat.
http://www.coaps.fsu.edu/ maue/tropical/global_running_ace.jpg
 
IV.6. Le réchauffement provoque l'accroissement du CO2, et non l'inverse
Un « gaz à effet de serre » est un gaz présent dans l’atmosphère terrestre et qui intercepte les infrarouges émis par la surface terrestre, ce qui renvoie l’énergie vers le sol et réchauffe la planète. Contrairement à ce que beaucoup croient, ce n’est pas le CO2 mais l’eau (vapeur d’eau et nuages), qui est le plus puissant agent à effet de serre. C’est elle qui absorbe le plus les rayons infrarouges renvoyés par le sol vers le ciel.
Selon les propres chiffres du GIEC, l’eau (vapeur d’eau et nuages) compte pour 72% de l’effet de serre global, et le CO2 avec les autres gaz, pour 28%. Première constatation : l’homme n’a aucune action sur l’eau et ses 72% d’impact sur l’effet de serre global. Voyons à présent le rôle de l’homme dans les 28% restants.
Comment se répartissent ces 28% selon le GIEC ? Le CO2 se taille la part du lion avec à lui seul 77% du total, le méthane 14%, le protoxyde d’azote 8%, les autres gaz comptant pour 1%. Petit calcul : 77% de 28% cela fait 0,28 x 77 = 22%. Donc le CO2 compterait pour 22% de l’effet de serre global, toutes causes confondues.
http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf
Mais…l’homme n’est pas responsable de ces 22%. Il y a aussi des rejets naturels (par les océans notamment) : il se trouve que la Nature émet 97% du CO2 présent dans l’atmosphère. L’homme rejette donc seulement 3% du CO2 total présent dans l’atmosphère. (Source : Nasa)
De plus il faut savoir qu’en gros la moitié de ces 3% de CO2 est absorbée par le sol, les océans, les plantes et que seul le reste (1,5%) va dans l’atmosphère. De plus le CO2 ne reste pas indéfiniment dans l’atmosphère. Il est absorbé au bout de quelques années.
 
L’homme est donc responsable de 1,5% du CO2 rejeté annuellement dans l’atmosphère. Le CO2 compte pour 22% de l’effet de serre global. Donc le rôle annuel de l’homme dans l’effet de serre via le CO2 est de 1,5% de 22% ce qui fait 0,33%...
 
Bref, 0,33% c’est peu. D’après le GIEC, ces 0,33% représenteraient la goutte d’eau récurrente qui aurait fait déborder le vase, année après année, en faisant croître l’effet de serre, ce qui expliquerait le réchauffement observé de +0,74°C du siècle passé. Cela implique que la rétroaction du climat soit positive et pas négative. Mais en dehors du problème central du sens de la rétroaction, il y a encore deux grosses objections liées au CO2 à opposer à ce scénario.
 
D’une part il y a eu des périodes dans le passé, où le taux de CO2 était très supérieur au taux actuel et la vie n’a pas disparu pour autant de la surface de la Terre, bien au contraire. Le graphe bien connu de M. Al Gore, montrant que depuis 400 000 ans le taux de CO2 n’a jamais été aussi élevé, est tronqué. Si l’on remonte plus loin, il y avait 15 fois plus de CO2 il y a 430 millions d’années. Et 5 fois plus il y a 180 millions d’années, au temps des dinosaures, où la vie prospérait dans une végétation luxuriante. Si la rétroaction est positive, pourquoi le climat n’a-t-il pas basculé vers le chaud (tipping point) à ces périodes là, rendant la Terre aussi aride que la planète Vénus ? (Source : Berner, 2003, revue Nature).
 
D’autre part, historiquement le CO2 n’a jamais provoqué le réchauffement. C’est même l’inverse !
On connaît tous aussi le graphique popularisé par M. Al Gore montrant le parallèle entre les courbes d’évolution du CO2 et des températures. Mais le lien de causalité entre taux de CO2 et réchauffement marche…dans quel sens ?
Les études de carottes de glace polaires montrent que dans le passé, l’augmentation de température a toujours précédé celle du taux de CO2 dans l’atmosphère. Le temps de retard est de 800 ans en moyenne. Et c’est logique : les océans dégazent en se réchauffant et relâchent leur CO2 dissous (j’ai le même problème avec mon aquarium en été !).
Ici 7 références d’études sur cette question du retard de l’accroissement du taux de CO2 par rapport aux variations de températures :
* Indermühle et al. (Geophysical Research Letters, vol. 27, p. 735, 2000)
* Fischer et al. (Science, vol 283, p. 1712, 1999)
* Siegenthaler et al. (Science, vol. 310, p. 1313, 2005)
* Monnin et al. (Science vol 291, 112, 2001)
* Lowell Stott et al (Science, Published online 27 September 2007 [DOI : 10.1126/science.1143791] )
* Caillon et al. ( Science 14 Mars 2003 299 : 1728-1731 [DOI : 10.1126/science.1078758] (in Reports)
* Tierney et al, (Science 10 octobre 2008, vol 322, 252-255) Sédiments du Lac Tanganyika : retard CO2/ réchauffement de 3000 ans
 
IV.7. Les stations météo terrestres en milieu urbain
Le phénomène d’îlot de chaleur urbain consiste essentiellement dans le fait que l’on peut mesurer expérimentalement une différence de température assez considérable entre la ville et sa campagne environnante. Plusieurs facteurs sont à l’oeuvre, dont les activités humaines, mais aussi les échanges radiatifs entre le sol et l’atmosphère. Du coup, les stations météo implantés près des villes ou des constructions (aéroports, autoroutes, etc.) sont affectées d’un biais dans leurs mesures qui privilégie la hausse des températures et ce d’autant plus que les cités humaines s’étendent au fil du temps.
Un document de la NOAA le définit dans le standard officiel « Climate reference Network, Site information handbook ».
http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/uscrn/documentation/program/X030FullDocumentD0.pdf
5 classes (indice CRN de 1 à 5) y sont définies par rapport à une station de référence idéale définie ici :
La classe 1 (la meilleure) :
- Sol plat (pente < 19°) et dégagé.
- Végétation au sol pas plus haute que 10 centimètres.
- Pas à moins de 100 mètres de toute surface chauffante ou réfléchissante.
- Loin de surfaces d’eau, sauf si elles sont naturelles et en tout cas à au moins 100 mètres.
- Pas d’ombre pour une élévation du soleil supérieure à 3°
La classe 2 :
Idem classe 1, sauf l'épaisseur de végétation (e < 25 cm), la distance des sources de chaleur (30m < d<100m) et l'ombre (élévation > 5°).
Les classes 3, 4 et 5 donnent des erreurs de mesure de 1°C, 2°C et 5°C respectivement ! Ce qui est
inacceptable. Ces stations sont trop proches de sources de chaleur urbaines.
 
Entre 2007 et 2009, sous l’impulsion de M. Antony Watts, météorologiste chef à la radio KPAYAM,
un audit de la totalité des stations météo terrestres des USA (1221 au total) a été réalisé.
Au 16/07/2009, 1003 stations ont été auditées sur 1221, soit 82%. Les résultats sont catastrophiques : 91% de stations sont de classe 3, 4 et 5, toutes inaptes à mesurer des variations de températures de l’ordre de celles qui sont en débat pour le réchauffement climatique.
http://www.surfacestations.org/
 
IV.8. L'effet solaire
Le rôle du Soleil est par exemple fortement sous-estimé par le GIEC selon les climatologues sceptiques. Le Soleil c’est 99% de la masse de tout le système solaire, 333 000 fois la masse de la Terre. La chaleur qu’il envoie par rayonnement est très stable : c’est la constante solaire dont la valeur moyenne au sol est de 350 Watts/m² et qui varie en fonction du cycle de Schwabe, qui a des durées moyennes de 11,2 ans. Entre le haut et le bas du cycle, l’amplitude des variations est faible : 0,1%. Mais le rôle indirect du Soleil sur le climat terrestre (par le biais des rayonnements UV ou du magnétisme) est largement inconnu. Le GIEC le reconnaît dans son rapport AR4 de 2007 en qualifiant notre compréhension de « faible ».
 
L’activité solaire est suivie traditionnellement par la mesure du nombre de taches solaires : beaucoup de taches forte activité, peu de taches, faible activité. Le nombre de taches est suivi depuis 400 ans : on peut y voir que les minimums solaires de Maunder et de Dalton correspondent au petit âge glaciaire. On constate aussi un Soleil devenant très actif au XX° siècle. Le cycle qui vient de s’achever est le N°23. Le nouveau cycle de 11 ans, le N°24, a débuté en décembre 2009 après un sommeil solaire jamais vu depuis un siècle. Il est annoncé très faible. Aujourd'hui en 2011 il a une activité inférieure de 50% à ce qui était prévu en 2009.
http://solarscience.msfc.nasa.gov/predict.shtml
http://en.wikipedia.org/wiki/Solar_cycle_24
 
La chaîne de TV Arte a publié en avril 2010 un documentaire
sur la thèse solariste à voir ici sur dailymotion :
http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news
 
La théorie « solariste » propose que le Soleil a un rôle régulateur sur l’arrivée des rayons cosmiques (particules très énergétiques provenant de l’extérieur du système solaire) qui provoquent la formation de nuages dans la basse atmosphère. Quand le Soleil est plus actif (ce qui est le cas depuis des décennies), les éruptions solaires induisent des orages magnétiques qui dévient les particules ionisantes qui devraient normalement atteindre notre planète. Du coup, on a moins de rayons cosmiques impactant la Terre, donc moins de nuages de basse altitude, ce qui augmente le réchauffement solaire. Et inversement. Quand on sait que la couverture nuageuse de basse altitude réfléchit quelques 30 watts/m² soit 18 fois plus que le forçage direct du CO2 (1,66 watts/m²), on réalise que le moindre changement naturel de cette couverture nuageuse peut avoir des conséquences cruciales sur le climat de la planète.
 
Une corrélation sur 1000 ans entre les températures de l’hémisphère nord, le taux de rayons cosmiques de haute énergie et l’évolution des glaciers andins a été mise en évidence par des chercheurs. http://ipac10fs2.kek.jp/ipac10/FRYMH02.PDF
Certes corrélation n’est pas causalité, mais le graphe à droite est très parlant avec trois courbes qui se ressemblent. La piste des rayons cosmiques formateurs de nuages mérite donc d’être explorée.
 
V. L'absence de consensus des climatologues
V.1. Le GIEC de l'ONU, un organisme sous forte dépendance politique
L’organisme qui pilote au niveau mondial les études sur le réchauffement climatique, s’appelle le GIEC, « groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ». Il publie des rapports tous les 5 à 6 ans qui sont le plus souvent des cris d’alarme sur le réchauffement climatique. Ces rapports sont très lus par les gouvernements et largement commentés par les médias. Le dernier rapport date de 2007. Le GIEC (IPCC en anglais) est un organisme onusien, qui a été créé en 1988 et a obtenu le prix Nobel de la paix en 2007.
 
Voici la mission du GIEC telle que définie dans ses statuts :
« Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »
http://www.ipcc.ch/index.htm
 
Ainsi le GIEC n’étudie pas le changement climatique, mais « les risques liés au changement climatique d’origine humaine ». Bref, la conclusion de ses travaux est déjà dans l’intitulé de sa mission. Car comment attendre d’un organisme quel qu’il soit, qu’il publie des études sortant du cadre de sa mission et remettant en cause sa propre survie ? Très difficile…
 
Les débats dépendent beaucoup des centres d’intérêt des participants : selon qu’on s’attache à une zone géographiques particulière ou à la Terre dans son ensemble, à une espèce ou un biotope ou à la biosphère, les conclusions peuvent être fort différentes.
 
V.2. L'absence de consensus scientifique
On ne le dit quasiment jamais dans les médias francophones : il n’y a aucun consensus parmi les spécialistes en matière de climat. Fin 2008, 650 scientifiques de haut niveau, ont signé une pétition pour dénoncer la version officielle du réchauffement climatique. Ils étaient 400 en 2007.
On peut voir des extraits de leurs propos ici : http://www.pensee-unique.eu/paroles.html
…et leur rapport complet au Sénat US ici :
http://epw.senate.gov/public/index.cfm?FuseAction=Files.View&FileStore_id=83947f5d-d84a-4a84-ad5d-6e2d71db52d9
Richard Lindzenest un climatologue de réputation mondiale. Il est actuellement le titulaire de la prestigieuse chaire Alfred P. Sloan du MIT. Initialement membre du GIEC, il en a démissionné avec fracas après la publication du troisième rapport (celui de 2001).
Son site web : http://www-eaps.mit.edu/faculty/lindzen.htm
Un article (en anglais) où il expose ses réserves sur l’effet de serre d’origine anthropique :
http://portaldata.colgate.edu/imagegallerywww/3503/ImageGallery/LindzenLectureBeyondModels.pdf
Une pétition de sceptiques avec 31072 noms, dont 9021 docteurs ès sciences :http://www.petitionproject.org/
 
Le rapport de NIPCC est disponible et en français sur le site de référence des sceptiques du changement climatique ici : http://www.pensee-unique.eu/NIPCC_VF_04.pdf
Rédigé par une vingtaine de spécialistes internationaux du climat, sous la direction du professeur Fred Singer, ce rapport très documenté, constitue une alternative scientifique crédible aux fameux rapports du GIEC. Il analyse, dans une perspective totalement différente, les données du climat dont dispose le GIEC (IPCC) de l'ONU, tout en les complétant avec les résultats des découvertes récentes.
Source du dernier rapport (2009) en anglais :
http://www.heartland.org/publications/NIPCC%20report/PDFs/NIPCC%20Final.pdf
 
VI. L'état des lieux des théories en cours
- La référence française, très complète :
http://www.pensee-unique.fr/
- Le site canadien « changement médiatique » :
http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/
- Le livre d’André Legendre
http://livres.edpsciences.org/ouvrage.php?ISBN=978-2-7598-0383-5
- Le livre de Benoît Rittaud (mathématicien) « le mythe climatique »
http://www.amazon.fr/Mythe-climatique-Benoît-Rittaud/dp/2021011321
- Le dernier rapport N°4 (2007) du GIEC
http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf
- Une conférence (en anglais) du célèbre climatologue américain Richard Lindzen au Fermilab ici
http://vmsstreamer1.fnal.gov/VMS_Site_03/Lectures/Colloquium/100210Lindzen/f.htm
- Une conférence de Vincent Courtillot ici
http://www.canalc2.tv/video.asp?idEvenement=485
- L’excellent et très documenté site « Changement climatique » : http://skyfal.free.fr/
- Le site du GIEC/IPCC : http://www.ipcc.ch/index.htm
- Une étude du grand climatologue français Marcel Leroux
http://www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges-meridiens-Chang-clim.pdf
- Le rapport du NIPCC (qui regroupe les arguments des sceptiques)
http://www.pensee-unique.eu/NIPCC_VF_04.pdf
- Le film « the great global warming swindle » où des scientifiques expriment leur scepticisme, qui est paru sur la chaîne TV Planète
http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758
- Le site du NOAA sur les courants marin El Nino et La Nina http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/
- Un site pour suivre l’évolution des glaces en Arctique et Antarctique http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/
- Le site Wikipedia (pro-GIEC) sur le réchauffement climatique http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique
- Joanne Nova, une australienne, a réalisé un « livre de poche du sceptique » http://joannenova.com.au/global-warming/

Lire l'article complet, et les commentaires