Einstein s’est trompé sur la gravité
par Bernard Dugué
lundi 22 février 2016
Les médias ont annoncé avec ostentation la découverte des ondes gravitationnelles qui avaient été prévues par Einstein et qui devraient logiquement sacraliser pour ne pas dire figer la relativité générale comme une théorie d’une solidité incontestable. De quoi faire taire les quelques mécréants qui osent défier les lois de la gravitation écrites par Einstein il y a un siècle. Pourtant, la relativité générale contient quelques déficits pour ce qui concerne le sens physique des choses mais elle marche. Que demander de mieux ? En fait, ondes ou pas ondes, je poursuis mes investigations et ce ne sont pas quelques fluctuations gravitationnelles détectées par deux interféromètres qui vont dévier ma trajectoire scientifique. Je persiste et signe. La relativité générale n’est pas la bonne théorie qui décrit le cosmos étendu et la matière gravitationnelle. En homme de science, je ne renie pas mes convictions et suis prêt à les défendre jusqu’à ce qu’on me montre qu’elles sont indéfendables. Mais pour l’instant, mes convictions n’ont pas pu être publiées, ni achevées et encore moins discutées. Tout au plus, quelques bribes ont été diffusées dans une revue parue en Kiosque et dont les lecteurs n’ont pas la capacité pour juger. Les scientifiques qui ont cette capacité fuient les réflexions qui ne sont pas dans le cadre des conventions instituées. Ils ont raison et tort à la fois. Je reconnais que je n’ai pas réussi à publier dans les revues spécialisées. Les seules qui ont grâce aux yeux des scientifiques qui font et défont les théories et les conceptions du monde.
Quoi qu’il en soit je maintiens que la relativité générale d’Einstein n’est pas la bonne théorie car elle manque de sens physique, ce qui assez étonnant car Einstein était un vrai physicien, bien plus qu’un mathématicien, mais il n’a pas pu accéder aux secrets de l’univers. L’énigme du cosmos est dans la matière quantique. L’échec d’Einstein face aux questions et dévoilements suggérés par la mécanique quantique est un symbole fort, celui d’un possible basculement de la physique moderne vers une physique de l’information qui n’est pas encore aboutie, loin s’en faut. L’aventure physique du 21ème siècle est tracée sous le signe de l’échec de la cosmologie relativiste. Qui avec ses succès expérimentaux est une victoire à la Pyrrhus. La vérité a été sacrifiée sur l’autel de l’efficacité. Le grand Einstein n’a pas compris comment la mécanique quantique marque l’avènement d’une nouvelle physique.
La grande affaire de la cosmologie relativiste doit d’abord être validée par la communauté des scientifiques avant d’être offerte sur les médias de masse. Telle est la règle que je me plais à transgresser puisque je livre mes conclusions avant qu’elles n’aient été publiées dans les revues scientifiques. Je n’ai pas d’autre choix. Je me livre aux opinions et aux critiques. Rien ne peut arrêter la vérité, du moins tant que l’homme est sur cette terre.
Si vous voulez quelques arguments scientifiques. Je vous proposerai un autre jour quelques lignes extraites d’un livre que je prépare mais je comprends que cela puisse ne pas vous intéresser, vous qui êtes si modernes et si dépassés. C’est la fin de la Modernité. On peut néanmoins comprendre que les scientifiques tiennent à la cosmologie relativiste qui est un outil leur permettant d’effectuer leurs recherches, expérimentales et surtout théoriques avec la gravitation quantique (cordes, boucles, géométrie non commutative). Sans oublier une certaine vision du cosmos qui structure la communauté des physiciens avec le big bang et les trous noirs. Et aussi les succès médiatiques de ceux qui racontent ces choses du cosmos. Car le big bang et les trous noirs font également sens pour les masses instruites. Sans oublier l’annonce des ondes gravitationnelles. De quoi étonner les savants badauds maraudant des bibliothèques aux librairies puis assistants aux conférences publiques. L’avenir dira si la cosmologie relativiste persiste où si elle fait place à une autre théorie dont les ressorts et principes physiques sont très différents. Je pense à une physique de l’information. Cela dit, si une nouvelle théorie doit voir le jour, elle devra satisfaire aux exigences scientifiques et ne pas entrer en contradiction avec les phénomènes observés et mesurés.
La nouvelle physique qui pourrait supplanter la relativité d’Einstein s’inscrit donc dans une affaire complexe dans laquelle les enjeux de pouvoir, les croyances, les psychismes fragiles et les rentes médiatiques autant que financières interfèrent avec la quête de la vérité sur les choses universelles.