Et si le neutrino confirmait les théories d’Einstein ?
par Bernard Dugué
mercredi 28 septembre 2011
On attendait le boson de Higgs à la une des dépêches scientifique mais la vedette a été volée par une particule assez étrange, le neutrino, qui aurait eu l’audace de dépasser la vitesse de la lumière. Du coup la presse s’est emparée de l’affaire et le laboratoire où se sont produit les faits a été assailli avec une ferveur inégalée, dépassant le loin l’agitation médiatique lors de l’affaire DSK. Il faut dire que cette découverte est prise au sérieux, remettant en cause le postulat fondamental de la relativité restreinte. La vitesse de la lumière aurait été dépassée de peu, quelques kilomètres par seconde. Ce qui infirmerait le postulat fondamental et remettrait en cause le pilier fondamental de la relativité restreinte. La matière grise des chercheurs n’a cessé de phosphorer depuis, sans apporter d’évidence nouvelle, évoquant comme dans toute découverte effectuée au millimètre une erreur de mesure, voire un artefact. Il existe pourtant une éventualité que je livre aux physiciens, n’ayant pas les compétences suffisantes pour la discuter.
En fait, il se peut bien que le neutrino ait confirmé la relativité d’Einstein, pas une mais deux théorie. Rappelons que la relativité restreinte formalisme l’espace-temps et que la relativité générale formalisme l’espace-temps ajusté au masses dans l’univers. Le champ électromagnétique est courbé et les masses influent sur le champ des photons au point que le GPS doive incorporer des corrections relativistes sinon l’instrument se trompe de quelques mètres. La masse de la terre introduit en effet une infime modification du temps qui se s’écoule pas identiquement selon qu’il est dans l’espace au niveau des satellites géostationnaires ou à la surface de la terre.
Voici maintenant l’hypothèse. L’effet de la masse introduit une courbure dans l’espace temps. La vitesse de la lumière est donc dépendante de l’influence de la terre. Supposons que le neutrino ne soit pas influencé par la masse, autrement dit que le champ de neutrino ne soit pas ajusté à la présence des masses contrairement au champ électromagnétique. Le neutrino ne respecte alors pas la courbure de l’espace et va un peu plus vite que le photon. Il suffit de se représenter le déplacement de A à B dans un arc de cercle, si vous tracer une ligne droite, vous irez plus vite. L’image est simple, sauf qu’il faut se représenter la chose avec quatre dimensions, trois d’espace et une de temps. Ce n’est pas le neutrino qui va plus vite que le photon mais c’est l’inverse, le photon qui, sous l’influence de la masse, se déplace moins vite et doit faire l’objet d’une correction relativiste.
La solution est donc plus simple qu’il n’y paraît si on suppose que le neutrino n’est pas couplé au champ de masse. Des vieux travaux datant de 1966 et signés Françoise Moret-Bailly ont formalisé le champ de neutrino avec force formules mathématiques. Il apparaît que la fusion de deux champs neutriniques donne naissance à un champ électromagnétique pur singulier et un champ gravitationnel pur. Je ne peux dire si ces travaux sont utiles dans ce contexte mais ils semblent indiquer qu’un champ neutrinique serait découplé du champ gravitationnel.
Au lieu d’infirmer la relativité restreinte, cette expérience serait en fait la confirmation de la relativité générale. Si tel était le cas, les physiciens n’auraient pas eu l’idée de supposer le découpage du champ neutrinique avec celui de la gravitation. A voir…