La mécanique quantique mène au sacré et au religieux

par Bernard Dugué
vendredi 25 octobre 2019

La grande énigme scellée dans la physique quantique n’a pas été encore dévoilée. Les physiciens n’ont toujours pas compris le sens de la mécanique quantique qui en réalité, possède une part mécanique et une autre non mécanique. Les formules quantiques attendent d’être interprétées correctement si l’on vise comme objectif une interprétation de la matière et du cosmos. En revanche, on peut se servir des formules comme un outil permettant de décoder et classer le résultat des expériences. C’est ce que font la plupart des physiciens. Les formules quantiques présentent un aspect pour le moins ésotérique, à l’image des hiéroglyphes sacrés retrouvés en Egypte.

Si les mathématiques quantiques contiennent des écritures sacrées, elles sont accessibles à une interprétation conduite avec les méthodes de la gnose. Il faut juste être prudent et savoir utiliser les niveaux d’interprétations qui sont au nombre de quatre, le logique (associé à l’empirique), l’analogique, le symbolique et le numineux. Un regard attentif aux formules quantiques permet de tracer des correspondances distinctes de celles proposées par Bohr dont l’objectif était de relier la mécanique quantique à la physique classique, essentiellement celle des champs. Cette correspondance est de surface. La correspondance que j’entrevois est d’essence et de profondeur. Elle décode dans les théories quantiques les signes de la présence d’un monde caché et qui est en correspondance avec un vécu classique, celui de l’âme religieuse. Les signes d’un jeu d’essences, de miroirs, de vibrations et orientations, de transactions spirituelles, voire numineuses.

Les neurosciences sont des sciences profanes et ne reconnaissent pas l’essence du sacré. Les mécanismes neuronaux, synapses, potentiel d’action, etc. sont du genre champ et transmission. Ils expliquent le fonctionnement du champ cérébral mais pas le fonctionnement de type source, essence et métaphysique, qui découle des réalités dévoilées par la mécanique quantique à laquelle il faut combiner la théorie quantique des champs ainsi que la gravité quantique.

Pour éclairer ce propos, étudions l’intrication quantique. Son origine théorie est étrange. John Bell a joué de sacrés intuitions. L’expérience a confirmé que des événements quantiques sont reliés par des relations qui n’entrent pas dans le cadre relativiste car elles sont instantanées. Ces relations sont des ajustements non apparents, opposés aux ajustements apparents produits par le champ électromagnétique dont la vitesse est limitée. L’expérience des deux ajustements fut décodée par Héraclite qui du reste avait une vision claire du Logos reliant le Tout et les parties et considérait le non apparent comme plus solides que l’apparent. Quelques physiciens clairvoyants pensent qu’Héraclite connaissait l’intrication ou du moins qu’il en eut l’intuition. Des travaux récents font émerger l’espace-temps relativiste de l’intrication quantique développée dans le cadre des réseaux de tenseurs. J’en ai parlé dans mon dernier livre sur les émergences et communications (Iste, 2017).

Rien de plus à ajouter. Je continue mes investigations en espérant que mon essai sur les sept physiques et la nouvelle alliance* trouvera un éditeur. Dans cet essai j’expose (entre autres choses et notamment un nouveau paradigme) les pistes conduisant de la mécanique classique à une mécanique quantique pouvant être en résonnance avec le sacré, d’où l’idée de nouvelle alliance.

La particule fut alors représentée comme une superposition d’ondes complexes mais au fait, pourquoi la matière est-elle une onde ? En réalité, elle n’est pas une onde mais une sorte de composition de vibrations. Si elle vibre, c’est pour échanger de l’énergie avec le milieu sous forme de rayonnement, ou alors effectuer des réactions chimiques en communiquant grâce aux orbitales électroniques (découvertes après 1927). Les pères fondateurs pensaient inventer une mécanique des particules, découvrir une Amérique des mécanismes microphysiques ; ils ont en fait trouvé une Inde des communications quantiques. D’ailleurs, Schrödinger mais aussi Bohr eurent l’intuition que l’étrangeté quantique éloignait de l’Europe newtonienne et nous guidait vers l’Orient et l’Inde védique.


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