La prédiction climatologique aussi fiable que l’astrologie
par Bernard Dugué
jeudi 31 juillet 2014
Je sens que ça va chauffer, non pas dans l’atmosphère mais dans les esprits. Les médias ne cessent de nous alarmer sur un réchauffement qu’on peut calculer et qu’on peut maîtriser car voyez-vous, l’homme moderne sait que la terre est à l’image d’une pièce dont on peut régler la température. Il faut juste agir sur le thermostat. Pour le climat c’est le même principe mais plus difficile à réaliser. Il faut limiter les rejets en gaz carbonique. Evidemment l’opinion faussement instruite croit ces sornettes. Oubliant que la terre a connu des périodes glaciaires ou tropicales et que la vie a continué à évoluer. Mon avis de scientifique, c’est que la climatologie n’est pas une science comme peuvent l’être la physique, la chimie, la biologie, la thermodynamique. Je m’explique.
Une science doit disposer d’éléments empiriques suffisants pour décrire la réalité avec des modèles ou des lois. Ces mêmes lois doivent s’il y a lieu permettre de faire des prédictions en utilisant des paramètres adéquats. La climatologie n’entre pas dans ce cadre scientifique. Précisons une chose important. La climatologie est la discipline dont l’objet d’étude est le climat avec comme échelle de temps l’échelle historique, ce qui signifie quelques décennies à quelques siècles. La climatologie peut se prévaloir d’un ensemble de relevés, de recensions d’événements climatiques, mais elle ne peut rien prédire parce que le climat est observable mais il n’est pas calculable sur une échelle de temps humaine. Les modèles tournent avec des paramètres arbitraires et des procédés de calculs qui ne sont pas ajustés aux processus réels. De plus, le climat dépend de l’activité du soleil. Et même si on peut observer des périodicités dans les tâches solaires, on ne peut anticiper quelle sera l’activité du soleil dans un mois, une année ou une décennie. De quoi rendre incertains des calculs déjà approximatifs.
Oui mais alors se demande le citoyen lambda, le monsieur météo, comment qu’il fait ? C’est simple, la météo est le résultat de calculs fiables effectués dans le cadre d’une science qui n’est pas la climatologie et qu’on appelle la météorologie. L’échelle de temps va de l’heure à quelques jours, cinq ou dix, pas plus. Chaque prédiction est en plus assortie d’une échelle de probabilité qui rend rigoureuses les prédictions effectuées par les météorologues qui sont des gens sérieux, pas comme les climatologues. Qui ne font pas des anticipations mais propagent des peurs. Trois degrés de plus et la mer qui monte de deux mètres. On se situe plus dans le millénarisme que la science moderne. Même si on constate que la banquise fond peu à peu. Ce n’est pas la preuve que le climat va se réchauffer d’ici dix à vingt ans ou qu’un tsunami va submerger New York. L’autre science qui s’occupe du climat est la géologie. Les échelles de temps sont de l’ordre de cent mille ans, voire plus. La géologie est une science. Elle repose sur des analyses effectuées en sondant la planète.
Le sujet étant sensible et parsemé de confusions entretenues volontairement ou non pas les médias, je précise que je ne nie pas qu’un réchauffement climatique soit en cours ni que le climat soit déréglé, ce qui est rassurant car un climat réglé serait contraire aux lois physiques. Du reste, le climat pourrait aussi bien se refroidir. Ce que je nie, c’est qu’on puisse prédire le réchauffement en calculant de surcroît la part imputable aux rejets de CO2. Ce qui me paraît encore plus absurde, c’est de croire qu’il faille limiter ces rejets. Quelques technocrates fous furieux ou peut-être intéressés par une pluie de dollars, voudraient enfouir le CO2. C’est d’une stupidité abyssale. Il faudrait des dizaines voire centaines de milliards d’euros pour produire un résultat limité qui du reste, n’aurait aucun impact sur les températures. Il existe une technique permettant d’absorber le CO2, c’est la nature, avec les végétaux, arbres et plancton végétal. Ces milliards seraient utilisés plus intelligemment sous la forme d’un partenariat avec les pays couverts par des grandes forêts, comme le Brésil ou l’Indonésie, afin de limiter la déforestation ou alors, financer la plantation d’arbres quand c’est possible.
L’écologie est sage lorsqu’elle est un art de vivre et qu’elle conduit à ne pas jeter des saloperies dans la nature ou qu’elle pousse à aller sur le marché acheter des tomates savoureuses. L’écologie est une folie lorsqu’elle conduit les cerveaux déréglés à manipuler les calculs et utiliser la science dans une voie falsifiée avec comme ressort le culte envers la technique. Les écologistes ne sont pas dangereux, sauf pour les finances car si on les écoute, l’argent public sera gaspillé dans une usine à gaz mais la morale est sauve, l’usine à gaz bureaucratique ne rejette pas de CO2 !