Le créationnisme soumis à la question

par Mjolnir
vendredi 14 mars 2008

A l’heure où la laïcité est remise en question en France et où les questions religieuses prennent une place de plus en plus importante dans des débats politiques aux Etats-Unis, nous assistons à une vague de tentatives d’immixtion du religieux dans les domaines scientifiques. Ainsi, des élus de haut niveau [1] militent pour que le créationnisme soit enseigné à l’école, considérant cette hypothèse comme scientifiquement équivalente à la théorie darwinienne [2]. Ils évoquent l’abandon du « dogme de l’évolution » et l’introduction dans la recherche de la notion du divin, bref, une nécessité de considérer sérieusement le « créationnisme scientifique ». Quels fondements pour ce courant ? La théorie de l’évolution a-t-elle la même valeur théorique que le créationnisme ?

Nous ne distinguerons que les courants de pensée principaux sans nous soucier des multiples variantes :
Le créationnisme nous dit que les êtres vivants n’évoluent pas et ont été créés par Dieu tels qu’ils sont aujourd’hui.
L’évolutionnisme : les espèces ont évolué, les premières formes de vie étaient des êtres unicellulaires, les mécanismes d’évolution étant multiples.
Une fois le concept d’évolution admis [3], nous pouvons distinguer deux courants :
Le dessein intelligent (« intelligent design  » en anglais, ou « ID ») qui prétend que l’évolution est dirigée et qu’elle a une finalité. Si finalité il y a, elle doit être fixée par un être conscient qui aurait le pouvoir d’influer sur la vie. En cela, le dessein intelligent se rapproche du créationnisme car il suppose l’existence d’un être supérieur.
La théorie synthétique de l’évolution : des mutations ont lieu aléatoirement et des phénomènes de sélection trient les espèces, l’existence de chaque espèce (dont l’espèce humaine) est une contingence.

Qu’est-ce qu’une science ?

La science, en première approche, est un ensemble de connaissances dites objectives. Elles doivent être universellement reconnues, c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas dépendre des points de vue, ni des cultures, ni des préférences ou opinions de chaque personne. Par exemple, la relativité générale est la même pour un Français ou un Chinois.

Pour démarquer ce qui relève de la science ou non, Karl Popper affirme qu’une théorie scientifique doit être réfutable [4]. Par exemple, l’observation de quelques corbeaux noirs nous permet d’induire la théorie que « tous les corbeaux sont noirs ». Tant qu’on observe des corbeaux noirs, cette théorie n’est pas réfutée mais cela n’est pas suffisant pour confirmer définitivement cette théorie. Pour cela, il faudrait observer tous les corbeaux existants de l’univers. L’observation d’un seul corbeau non noir réfuterait cette théorie. Si cela se produisait, nous saurions que tous les corbeaux ne sont pas noirs, nous pourrions affiner notre théorie en essayant de comprendre dans quel contexte les corbeaux sont noirs et dans lequel ils ne le sont pas, nos connaissances auraient ainsi progressé.

Même sans tenir compte de ce critère strict, auquel cas le créationnisme serait immédiatement exclu du domaine scientifique (l’existence de Dieu n’est pas réfutable, le fait qu’il ait créé la vie sur Terre non plus), nous pouvons dire qu’une théorie scientifique doit être au minimum expérimentable universellement, c’est-à-dire que l’expérience doit être reproductible : ainsi, il n’y a pas d’exigence de croire sur parole, chacun peut vérifier par lui-même (nous mettons de côté le cas particulier des mathématiques).

Pour cette raison, la science ne se limite qu’au monde matériel qui est accessible à tous, elle est donc méthodiquement matérialiste. Une erreur fréquente est la confusion de cette méthode matérialiste avec une quelconque philosophie matérialiste. Si la science ne se préoccupe que du matériel, elle ne dit rien sur l’immatériel, ni sur le spirituel. Certes, elle part de l’idée qu’il existe une réalité, celle à laquelle nous avons accès, mais c’est le minimum nécessaire (si aucune réalité n’existe, que faisons-nous en ce moment ?), et surtout, elle n’est basée sur aucun monisme [5] : elle ne dit pas qu’il n’y a qu’une seule réalité.

Donc, une théorie scientifique doit être vérifiable et tant qu’elle est vérifiée, on la considère comme « vraie » temporairement, jusqu’à preuve du contraire, la réfutation étant potentiellement possible. La certitude absolue est inatteignable par la méthode scientifique bien qu’elle la vise.

Deux théories sont comparables par leurs « vérisimilitudes » [6], on dira par exemple que la physique d’Einstein a une plus grande vérisimilitude que celle de Newton, cela n’empêche pas la physique de Newton d’être suffisamment précise pour des calculs en mécanique d’une certaine échelle. L’absence de certitude n’est donc pas un problème dans la recherche scientifique, elle est même nécessaire car elle permet à la science de ne pas s’enfermer dans des dogmes et d’évoluer.

Enfin, entre deux théories, suivant le principe de parcimonie, on préférera celle qui nécessite le minimum d’explications ad hoc [7] pour garder sa cohérence.

Amalgames

Les créationnistes accusent souvent la science d’être matérialiste (philosophiquement) voire marxiste. Nous avons vu ci-dessus en quoi ces accusations sont sans fondement.

L’évolution a aussi été attaquée car elle est assimilée au « darwinisme social » ainsi qu’aux idéologies de ce genre. Pourtant, la théorie de l’évolution n’est qu’une explication et une description de la nature et non un projet politique. Le terme « darwinisme social » est un détournement du darwinisme.

Le créationnisme et l’ID reposent sur la supposition de l’existence d’un créateur, qu’on peut assimiler à « Dieu ». La théorie synthétique de l’évolution, elle, n’inclut pas de déité : un être supérieur n’est pas nécessaire pour expliquer l’évolution mais rien ne l’empêche d’exister, même s’il n’a pas de rôle. La théorie de l’évolution ne dit rien sur l’existence ou l’inexistence de Dieu puisqu’elle ne dit rien sur Dieu, elle n’est donc pas liée à une quelconque idéologie athée.

Elle n’est pas en accord avec les religions monothéistes à propos de la place de l’Homme : selon ces croyances, l’Homme serait créé par Dieu, il serait même la finalité de la création.

Selon la théorie de l’évolution, l’existence de l’Homme est, par contre, une contingence. Ce n’est qu’une remise en question de la place de l’Homme dans l’univers et non une remise en question d’un théïsme quelconque.

Les créationnistes introduisent « Dieu » dans leur théorie. Or, les problèmes d’un tel concept sont multiples :
Sa définition varie selon les religions, les croyances, les opinions personnelles, et les quelques qualificatifs récurrents tels que « omniscient » et « omnipotent » entraînent des paradoxes.
« Dieu » étant indéfini et inexpérimentable, son existence n’est ni vérifiable, ni réfutable.
L’existence d’un créateur omnipotent, Dieu, posée en tant qu’axiome rend toute proposition impossible à critiquer. On pourrait prétendre que Dieu a créé la Terre il y a 6000 ans et que les strates géologiques ainsi que les fossiles sont des créations divines pour nous faire croire que le Terre serait plus vieille. Telle était la thèse d’Edmund Gosse [8] au milieu du XVIIIe siècle. Elle est parfaitement logique mais elle implique que le monde aurait très bien pu être créé il y a 100 ans ou 1 semaine, nos souvenirs ayant été implantés par le créateur, nous ne verrions pas la différence. Avec « Dieu » en tant que prémisse, on peut tout affirmer et son contraire. Cette apparence de logique infaillible des créationnistes n’est que du sophisme.

Le créationnisme ne peut donc être scientifique. « Créationnisme scientifique » est un bel exemple d’oxymore.

Deux théories autant plausibles l’une que l’autre ?

A première vue, nous avons d’un côté la théorie de l’évolution des espèces et de l’autre, celle du créationnisme.

Pour vérifier directement l’évolution des espèces, il faudrait remonter le temps et observer la vie pendant des milliards d’années, ce qui est impossible. De plus, la théorie synthétique de l’évolution nous dit que l’évolution qui a eu lieu est contingente, ce qui veut dire qu’elle aurait pu se dérouler autrement, il n’y avait donc aucune garantie qu’elle se déroulât telle qu’elle l’avait fait, dans les moindres détails. Une vérification par répétition est donc quasiment impossible [9].

Comme toutes les théories des sciences historiques, cette théorie fait des rétrodictions [10], contrairement aux sciences exactes, comme la physique, qui font des prédictions et qui, par conséquent, sont vérifiables directement. Néanmois, la possibilité de remettre en question toutes les preuves n’empêche nullement les inférences [11] : il y a un faisceau de preuves qui témoigne d’une évolution :

- Les nombreux fossiles aux formes intermédiaires [12], certaines lignées sont relativement complètes [13].

- On peut observer l’apparition de nouveaux caractères. Exemples de mutations : l’escargot Littorina obtusata [14], l’apparition des insectes résistants au DDT, les nouvelles résistances des microbes aux antibiotiques.

- Depuis les découvertes sur la génétique, la théorie de l’évolution est devenue expérimentable : on peut empiriquement constater des mutations [15] chez les bactéries et l’hérédité de ces mutations [16]. Autre exemple, le rôle des gènes HOX [17] est observable chez les drosophiles mutantes [18].

La théorie synthétique de l’évolution permet la résolution de divers problèmes, elle explique :

- La diversité des espèces.

- La forme en arborescence des schémas taxinomiques du vivant.

- La concordance globale entre une phylogénie [19] morphologique et une phylogénie moléculaire.

- La relation entre la complexité des espèces et leur répartition temporelle et spatiale [20].

- La présence de structures organiques vestigiales [21].

Tous ces phénomènes sont indépendants et sont expliqués par cette théorie qui est bien plus qu’une hypothèse sans fondement. Bien qu’elle comporte des interrogations, qu’elle est encore en chantier, elle est de loin la plus satisfaisante. Il faudrait donc plutôt parler de paradigme [22] de l’évolution des espèces.

L’observation des strates géologiques et des fossiles nous apprend que les premières formes de vie sont apparues il y a 3,5 milliards d’années, sous forme de bactéries.

-1,4 GA, apparition des eukaryotes.

-1,2 GA, apparition d’organismes multicellulaires.

-542 MA, explosion cambrienne avec l’apparition d’organismes à petites coquilles.

-345 MA, apparition des premiers animaux en dehors de l’eau.

Il y a eu aussi plusieurs grandes extinctions qui touchaient une grande majorité des espèces.

Nous constatons donc qu’il y a une complexification progressive des formes vie avec apparition de nouvelles espèces au cours du temps. Par exemple, nous n’avons pas trouvé de fossiles d’hommes modernes datant du précambrien.

Pour sauvegarder le créationnisme, il faut supposer que la création a dû avoir lieu à plusieurs moments dans le temps puisque de nouvelles espèces auraient remplacé celles qui ont disparu.
Suivant le principe téléologique, on peut se demander dans quel but les espèces disparues ont été créées. Le créateur connaîtrait-il des ratés ? Suivant ce même principe, il faudrait aussi expliquer la présence des organes inutiles : pourquoi, par exemple, la baleine a-t-elle une structure osseuse de pattes postérieures ?

Bien sûr, avec un créateur omnipotent en tant que prémisse, on pourrait toujours inventer une explication ad hoc pour parer à chacune de ces objections. Mais suivant le principe de parcimonie, le paradigme de l’évolution est meilleur que l’hypothèse du créationnisme car il nécessite moins d’explications ad hoc pour être cohérent, tout en ayant un pouvoir explicatif beaucoup plus grand.

On ne peut pas affirmer formellement que le créationnisme est faux, puisqu’on ne peut le réfuter, mais c’est une hypothèse inutile puisqu’on en possède une qui est meilleure et éprouvée. On peut comprendre que les gens y aient cru pendant des siècles, faute de mieux, mais depuis plus d’un siècle, nous possédons un paradigme qui a largement fait ses preuves pour expliquer le développement du vivant.

Dangers d’une vision téléologique

Supposons que le créationnisme soit justifié scientifiquement : l’existence de l’Homme serait donc le résultat d’une volonté divine. Cela reviendrait à justifier scientifiquement certains comportements précis et à condamner les autres : par exemple, la femme aurait un rôle divin, celui de procréer. Ne pas accepter ce rôle, en utilisant des moyens de contraception par exemple, serait la violation d’une volonté divine démontrée scientifiquement. Il en serait de même pour l’homosexualité qui serait alors un comportement condamnable.

Un tel système serait antidémocratique puisque les lois n’auraient plus à être décidées par le peuple mais par une science qui prétendrait connaître la volonté de Dieu. Nous serions ainsi enfermés dans une forme de scientisme radical qui gouvernerait même l’éthique et la morale. Une morale avec une base scientifique aurait-elle encore un sens moral ?

Conclusion

La liberté de croire est inaliénable à l’Homme, libre à certains d’être sceptiques face aux découvertes faites par la science, celle-ci ne prétend pas détenir la vérité. Cependant, rejeter la théorie synthétique de l’évolution nécessite d’adopter un scepticisme radical, extrême. Il est étonnant que les créationnistes qui le manifestent ne soient plus du tout sceptiques quand ils sont devant les Ecritures. Leur scepticisme n’est pas signe d’ouverture d’esprit, il n’est qu’une façade pour masquer leur dogmatisme.

Une recherche authentique pour comprendre l’univers se fait à partir de l’observation, sans a priori, et les théories construites n’ont pas pour finalité de justifier une quelconque idéologie mystique. Or, c’est à partir des Ecritures que les religieux érigent leurs théories qui doivent concorder impérativement avec leur croyance. Leur finalité est d’imposer leur croyance via une justification qui se voudrait « scientifique ».

L’histoire est parsemée de tentatives de l’Eglise de censurer la science. Ainsi, les livres sur la rotation de la Terre furent interdits jusqu’en 1835, soit plus de 200 ans après sa découverte. Des religieux ont même refusé la simple observation des lunes de Jupiter (le père Christophorus Clavius soutenait que ces lunes étaient créées par la lunette astronomique). Il a fallu des siècles pour que l’Eglise cesse les censures sur les découvertes astronomiques. L’âge de 6000 ans de la Terre a aussi été défendu avec acharnement par les théologiens qui ne voulaient pas voir la moindre partie de leur dogme s’effondrer face à des évidences géologiques. La résistance face à l’évolution des espèces n’est que la continuité de ce déni de la réalité.

La séparation de la science et de la théologie est aussi importante pour la démocratie que la séparation du pouvoir politique et du pouvoir religieux. Que l’une ou l’autre fasse défaut et nous sombrerons de nouveau dans l’obscurantisme, ceci mènera vers un système totalitaire de pensée qui ne tolérera pas la remise en question des Ecritures, comme ce fut le cas par le passé.

1 : En automne 2006, le vice-ministre de l’Education polonais, Miroslaw Orzechowski, et le député européen Maciej Giertych ont pris position « contre Darwin ».

En février 2004 Letizia Moratti, ministre italienne de l’Education et de la Recherche, proposait un décret pour interdire tout cours sur l’évolution dans le primaire et le secondaire.

En 2004, Liliana Colic, ministre serbe de l’Education, a voulu que la théorie darwinienne de l’évolution soit enseignée avec des thèses créationnistes à parts égales.

En 2005, la ministre de l’Education Maria Van der Hoeven des Pays-Bas voulut introduire les thèses de l’ID.

En juin 2007, Luc Van den Brande, le président du Conseil de l’Europe ultra-catholique, et le Conseil de l’Europe avec lui, ont enterré le rapport de Guy Lengagne qui analysait les avancées du créationnisme dans les systèmes éducatifs européens et préconisait leur retrait du cursus scientifique.

Les passages ci-dessous sont largement repris de l’article :

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap1/lecointre2.html

2 : « Théorie darwinienne » : en toute rigueur, la théorie de l’évolution de Darwin originale est depuis sa naissance complétée par des découvertes dans les domaines génétique, biologique et paléontologique ; on parle à présent de « théorie synthétique de l’évolution ».

3 : Le pape Jean-Paul II a reconnu l’évolution des espèces dans son discours devant l’Académie pontificale des Sciences le 22 octobre 1996.

« Aujourd’hui, près d’un demi-siècle après la parution de l’Encyclique, de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse. »
http://www.hominides.com/html/theories/jean_paul_evolution.html

4 : La Connaissance objective, Karl Popper, 1972

5 : Monisme : « Le monisme est une notion métaphysique très ancienne qui veut que le monde ne soit formé que d’une seule substance ou une seule réalité fondamentale », Wikipedia

6 : http://fr.wiktionary.org/wiki/verisimilitude

7 : Ad hoc : « fait expressément pour ». Hypothèse ad hoc : « Hypothèse auxiliaire formulée après coup dans l’unique intention de sauver une hypothèse H [...] généralement une telle hypothèse complexifie inutilement H. », Robert Nadeau

8 : Omphalos, Edmund Gosse, 1857

9 : Cependant, la possibilité de découvrir des traces de vie sur d’autres planètes comme Mars pourrait nous montrer comment la vie s’est développée ailleurs.

10 : Rétrodiction : explication d’un fait passé.

11 : Inférence : « Opération par laquelle une proposition est acceptée dont la vérité n’est pas admise directement, mais en vertu de sa liaison avec d’autres propositions », Robert Nadeau

12 : Des poissons aux amphibiens : Eusthenopteron, Icthyostega.

Des amphibiens aux reptiles : Seymouria

Des reptiles aux oiseaux : Caudipteryx

Des mammifères terrestres aux mammifères marins : Pakicetus

13 : De moerithérium à l’éléphant

http://www.britannica.com/eb/art-53263/Elephants-and-some-of-their-ancestors

De l’eohippus jusqu’au l’equus, le cheval moderne

IUFM de Grenoble

http://www.chez.com/goodelie/cheval_divers/historic/evolution.html

14 : Au début du siècle, en 15 ans, ces escargots ont changé, ils ont une coquilles plus rondes et plus épaisses. Leurs prédateurs sont des crabes qui cassent les coquilles avec les pinces. Les escargots avec les coquilles les moins arrondies ont été définitivement éliminés.

15 : Une mutation peut être neutre, favorable ou délétère. Une mutation neutre, c’est-à-dire sans valeur sélective, est distribuée suivant la dérive génétique. Cependant, dans la pratique, les choses sont plus nuancées, il y a par exemple le polymorphisme balancé illutré par la maladie drépanocytose : les sujets homozygotes tombent très malades mais pas les hétérozygotes qui sont plus résistants face à un parasite nommé plasmodium.
Planète Gène

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Luria_et_Delbr%C3%BCck

Expérience de Richard E. Lenski avec la bactérie Escherichia coli « Dynamics of Adaptation and Diversification : a 10000 Generation Experiment with Bacterial Populations », Proceedings of the National Academy of Sciences USA, 1994

17 :
http://www.ircm.qc.ca/microsites/aff_publiques/uploads/documents/ms_textes/pages_de_20061120_forum12.pdf

http://www.edu.upmc.fr/sdv/masselot_05001/biodiversite/duplication2.html

18 :
http://www.ac-reims.fr/datice/svt/docpedagacad/lycee/sciencvie/genetique/genedevelop/genehox.htm


19 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phylog%C3%A9nie

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/imgArt/arbres/zglobal.html

20 : En schématisant : les fossiles les plus profonds sont les plus anciens. En examinant leur répartition en profondeur, nous constatons que les formes de vie les plus anciennes étaient des êtres procaryotes puis, au-dessus (donc moins anciens), on trouve des eucaryotes puis encore au-dessus, des êtres multicellulaires.

21 : Structures vestigiales : ce sont des structures anatomiques inutiles à la survie d’une espèce mais qui en auraient une chez d’autres. On peut citer par exemple la fente pharyngienne inutile chez l’homme, mais nécessaire pour la respiration branchiale ou des structures osseuses de membres inférieurs chez la baleine.

22 : Paradigme : modèle exemplaire de résolution d’énigmes.



Lire l'article complet, et les commentaires