Le HFR 3D, popularisation du cybernétisme ?
par Fred94
vendredi 14 décembre 2012
Le High Frame Rate est une technologie qui permet de visualiser des oeuvres cinématographiques à une vitesse supérieure à celle habituelle de 24 images par seconde (fps) en 48 fps ou 60 fps ou autres jusqu'à 120 fps.
Cette question m'est venue alors que je lisais les commentaires des personnes ayant été voir le premier film projeté en HFR 3D dans les salles Gaumont depuis ce mercredi. De nombreuses personnes ont pointées la fluidité des scènes, l'impression de voir, parfois, un film en accéléré, la nétteté de l'arrière plan et la necessité de devoir s'adapter à ce type de film. Et c'est précisément ce point qui m'a fait faire le lien entre ce nouveau produit se voulant comme le futur du cinéma populaire et les différents produits de réalité augmentée que sont en train de développer des firmes comme Google avec par exemple les Google glasses.
L 'arrivée de ces nouveaux produits va donc permettre à leurs utilisateurs d'avoir une intéraction encore plus rapide entre la réalité et le virtuel au niveau informatif, réseaux sociaux, jeux en ligne, ... ainsi que de nouvelles expériences inédites avec l'ajout d'équipement électroniques extra ou intra-corporel comme le casque qui permet de voir à 360 °, les implants visuels et auditifs qui permettront d'entendre et de voir mieux que ceux qui voient et entendent normalement, la puce gps de localisation,les nanorobots qui pourront créer un ADN artificiel,...
Une fois que l'on aura donc pris l'habitude de regarder de manière accélérée et de pouvoir vivre des expériences plus intenses, ne sera t'il pas naturel, dans l'imaginaire populaire, de franchir le cap en se faisant poser des implants ou de s'injecter des nanomachines pour augmenter ses capacités ? Et jusqu'ou nos sociétés obsolètes car basées sur des visions archaiques pourront elle accepter ou resister à ces nouvelles manières de vivre ?
Ayant découvert Isaac Asimov par son cycle de livres intitulé Fondation, j'ai bien sur entendu parler de son autre cycle sur les robots et des lois sur la robotique qu'il a imaginé. A la lumière de ces reflexions, je me suis demandé si ces robots pacifiés ne seraient pas le futur des cybernétiques qui, par leur volonté d'atteindre la jouissance de l'immortalité, deviendraient les esclaves de leurs créateurs qui, bien sur, seraient des intelligence artificelles.