Le retour du vinyle

par Flora
mercredi 23 décembre 2009

Installer le 45 tours. Allumer le tourne-disque. Placer l’aiguille au bon endroit et la déposer délicatement. « Troooouch...krrrr... Et puis c’est un peu près tout / You are the one for me, for me, for me, formidable ». Zut, c’est une belle invention le bouton qui sert à changer de piste ! J’ai 13 ans et je viens de découvrir le vinyle.

Après avoir progressivement disparu dans les années 1980, le disque microsillon réapparaît. Il est mis à l’honneur pour ce Noël : c’est LE cadeau "hype" (à la mode).
 
Déjà réutilisés par les DJs depuis 1990, il est maintenant impossible de passer à coté des vinyles. La Fnac et Virgin agrandissent leur rayon, ainsi que les artistes éditent en 45 tours (Radiohead, Renaud, Rammstein, Benjamin Biolay, Jay-Z, Charlotte Gainsbourg, Lady Gaga, même Diam’s et la liste s’allonge). 
 
Très apprécié pour son authenticité, le microsillon a malgré tout une très bonne sonorité (souvent qualifiée de plus chaleureuse et ronde), si on ne lui demande pas l’impossible. Et dans ce cas là, on exige juste de lui de l’intensité et des souvenirs, comme le commente un internaute "quand je prends un vinyle dans les mains, ce n’est pas simplement le plaisir de la nostalgie qui revient mais toute une époque qui me glisse des mains. Souvent poussiéreux, chacun de mes vinyles est l’empreinte d’un souvenir, d’une génération, d’un moment oublié".
 
Comme je le précisais, les disc-jockeys les ont remis au gout du jour pour un usage en "scratching" et pour leur vitesse réglable, même si les platines numériques sont plus perfectionnées. Cependant, une platine avec des vinyles est plus tendance et esthétique.
 
D’ailleurs, le disque noir ne revient pas que sur le marché musical. Maintenant, il envahit le marché de la décoration. On utilise les pochettes pour en faire de l’ornement murale. Le disque, lui, est détourné soit en horloge, corbeilles et ranges-CD, ou plus simplement en support graphique (par Art-On-Vinyles). 
 
Néanmoins, le vinyle reste cher (compter entre 10 et 30 €) par rapport aux albums qui sont, aujourd’hui, parfois accessiblent gratuitement (par téléchargement illégale ) ou pour la modique somme de 9,99 € (sur iTunes). Mais à l’heure où Hadopi sévit, on préférera acheter un bon vieux vinyle à un MP3 qui s’ajoutera à nos fichiers sur notre écran d’ordinateur.
 
Alors, soit on ressort les "galettes" de la cave, ou bien on prend celles des nos parents pour les plus jeunes,soit on court sur eBay et dans les brocantes pour un prix bon marché et sûrement plus de nostalgie
 
Au final, les vinyles revivent pour la plus grande joie de chacun. Des plus agées jusqu’à ma génération, puisque même si le numérique est plus pratique, on sait bien que "le MP3 est au vinyle ce que le fax est à la lettre d’amour" (My Electro Kitchen).

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