Mon net que j’aime

par Oliver North
samedi 26 décembre 2009

Mon Net que j’aime.....c’est celui du partage, celui de la différence qui nous unie. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et chacun en retire une parcelle de savoir supplémentaire. Mon net à moi, il est vivant, il a une âme grâce à tous ceux qui le construisent jour après jour....

Adieu France, adieu pays de mon enfance ou je vivais bercé par des illusions et des grands principes issus de notre histoire...

Alors que la France ne cesse de reculer dans le classement de la liberté de la presse publié annuellement par Reporters Sans Frontières (43ème en 2009), alors que nos hommes politiques semblent oublier qu’ils sont au service du peuple, alors que le pouvoir tente une reprise en main de l’internet, nous ne pouvons plus désormais nous arroger le titre du pays des droits de l’Homme.
C’est ainsi que meure la démocratie moderne, non pas sous le coup d’une guerre meurtrière qui fauche la jeunesse, mais sous le vote des élus du peuple et les applaudissements des cartels.

Demain, je sais que je pourrai encore consulter les informations sur internet. Toute l’information, pas simplement celle digne de figurer au journal de 20h. L’information libre et complète que procure internet fait de cet outils le dernier contre pouvoir réel. Il y à bien longtemps que la presse traditionnelle n’est plus en mesure d’assurer le rôle qui lui est pourtant dévolue dans notre république. Que se soit par choix ou par obligations, elle est désormais trop impliqué dans le processus décisionnel de notre pays. La fin de l’objectivité de la presse traditionnelle et les nouvelles technologies ont aboutis à l’éclosion d’une nouvelle génération de relais de l’information. Ceux ci forment désormais le dernier rempart contre la censure que tente d’imposer certains hommes de pouvoir.

Aux moyen age, les bouffons avait le droit voire le devoir de se moquer du souverain en place car ils servaient de soupape de sureté en donnant au peuple l’illusion de la liberté malgré le servage, malgré le système de caste. Aujourd’hui les rares émissions ou publications qui parlent en profondeur des sujets qui fâchent jouent en quelque sorte ce rôle (loin de moi l’idée de dénigrer le travail de ces gens qui ont le mérite de vouloir porter la connaissance au plus grand nombre).

Chaque site internet est une pierre du rempart qui nous protège de la censure totale de l’information. Seul chacun de nous est incapable de faire face à la meute des censeurs qui voudraient bien étouffer cet esprit novateur, mais ensemble nous possédons la plus formidable force que je connaisse. En quelque minutes, nous pouvons relayer à travers le monde n’importe quelle information.

Alors demain quand je me lèverai je sais que je ne serai pas seul à parcourir la toile en quête de savoir et cela me rassure. Je sais que dans l’obscurité de l’ignorance il y aura toujours une bougie qui brillera afin d’éclairer jusqu’a ce que l’aube se lève enfin

Non content de bafouer les principes fondateurs de notre république, ils enferment aussi notre mémoire culturelle dans de hautes tours comme ces objets de nos ancêtres qu’ils ne faut exposer à l’oxygène sous peine de les voir dépérir. La culture n’est pas une affaire de mode, la culture c’est l’histoire.

Dans le cadre des lois Hadopi et Loppsi, c’est plus l’exposition à la vérité et à la raison qui risque de ternir leurs beaux projets. Et c’est à nous internautes d’aujourd’hui de faire en sorte qu’il y ai encore des internautes demain.
Si ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, nous devons nous assurer de ne pas tomber dans l’oubli. Nous devons nous assurer que les générations futures entendent encore nos voix même une fois disparus.

Quand nos enfants se demanderont qui est cette homme à la voix triste qui chante la beauté du port d’Amsterdam, vers qui se tourneront-ils ?
Et quand eux mêmes seront questionnés par leurs descendance, sauront-ils encore répondre à cette question ?

A ceux qui se sentent parfois isolés dans leur lutte pour la sauvegarde de nos libertés sur internet, vous n’avez jamais étés seuls...
Nous sommes des millions ils ne pourront nous faire taire tous...

Lire l'article complet, et les commentaires