Nouvelle médecine et cosmonadologie quantique
par Bernard Dugué
lundi 3 novembre 2014
La médecine occidentale arrive à son terme, n’ayant plus vraiment de solutions efficaces pour contenir l’avancée des cancers et des maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. Alors que quelques virus résistent à la thérapie et ne peuvent être combattus que par les méthodes d’isolement, modernes certes, mais dont le principe est le même que celui employé au 14ème siècle pour maîtriser l’épidémie de peste. La chimiothérapie anticancéreuse n’est efficace que dans des cas très spécifiques alors qu’elle montre son inutilité dans nombre de cancers aux stades avancés. D’autres maladies ne peuvent être que soignées et non pas guéries. Peut-être est-ce le moment de réfléchir sur l’avenir de la médecine et de songer à chercher une stratégie alternative. Mais la science n’est-elle pas en quête de stratégies alternatives ? Les médias annoncent régulièrement des avancées, avec un traitement, une détection précoce, un mécanisme élucidé, de succès sur les souris, des méthodes personnalisées en cancérologie, avec ciblage de la tumeur, utilisant d’anticorps et autres techniques comme la stimulation du système immunitaire ou la polychimiothérapie. En vérité, ces stratégies ne sont alternatives que superficiellement car elles reposent sur une action technique, mécanique et locale. Une molécule opère sur sa cible, comme un chirurgien opère avec son scalpel sur les tissus humains.
Comme on l’a noté, une stratégie alternative peut reposer sur des méthodes inédites appliquées dans le contexte ontologique actuel où la vie est comprise comme un ensemble de mécanismes. Auquel cas, les thérapies sont par nature techniques et donc locales, avec un dispositif opérationnel agissant sur une cible, que celle-ci soit tissulaire ou moléculaire. Un paradigme mécaniste engage les méthodes thérapeutiques en les plaçant sur une orbite méthodologique. Un paradigme qui dépasse le mécanisme offre une stratégie radicalement alternative car reposant sur une essence différente. Ce nouveau paradigme est maintenant disponible mais inachevé. Il reconnaît le rôle des mécanismes et des interactions moléculaires mais il inclut une dimension informationnelle, cognitive et finaliste. La vie repose sur un principe qui équilibre les processus locaux grâce à un dispositif de gestion informationnelle qui lui, est trans-local. Autrement dit, la finalité est globale, elle insère chaque partie dans le tout en réglant ses processus dans l’espace et le temps. Ce temps ordonné est distribué de manière holographique. Il ordonne les processus vitaux qui fonctionnent au service d’une finalité, la santé bonne, la vie bonne, l’équilibre dans les processus cellulaires et physiologiques.
Le paradigme nouveau laisse penser que parmi les fléaux de santé publique, nombreux sont dus à des altérations du contrôle informationnel. C’est le cas du cancer, d’Alzheimer, des virus comme celui du Sida ou du Sras ou encore d’Ebola. La médecine mécaniste cherche des causes locales, singulières. Par exemple, un gène altéré causant le cancer, ou alors la protéine tau impliquée dans Alzheimer. Il est couramment admis que ces maladies sont liées à une altération moléculaire mais se peut-il que la cause ne représente en fait que l’effet. Je m’explique ; prenons Alzheimer et supposons une altération globale, liée à l’ordre informationnel régissant le cerveau. Cette altération pourrait avoir comme conséquences les anomalies constatées en étudiant la protéine tau qui se détache des microtubules à cause d’une phosphorylation pour s’accumuler dans le cytoplasme ou bien les plaques amyloïdes entraînant la dégénérescence des neurones. La biologie mécaniste aurait alors inversé les causes et les effets.
Il est difficile d’affranchir de « l’ensorcellement mécaniste » tant les résultats expérimentaux plaident en faveur de ce paradigme. Avec le succès des molécules devenues classiques, aspirine, paracétamol, benzodiazépines, antidépresseur et autres anti-inflammatoires. Sans oublier les colossaux résultats de l’analyse moléculaire et génétique du vivant. La médecine dispose de deux grands principes pour organiser les soins. La mécanique et la voie dite holistique.
Voie mécanique et technique : comme précisé ci-dessus, la technique agit sur une cible. C’est donc une action localisée, même dans le cas d’une substance administrée se répandant dans l’organisme. L’aspirine n’interfère qu’avec sa cible, un enzyme impliqué dans la production des prostaglandines. Elle induit plusieurs effets, notamment contre la fièvre la douleur et l’inflammation, ce pour quoi elle est prescrite, sans oublier aussi l’effet fluidifiant sur le sang à dose réduite. Les possibilités inventives de la médecine technicienne sont sans doute illimitées, avec des ciblages inédits et toutes les possibilités de combinaisons alliant des techniques et des molécules. C’est déjà le cas pour les trithérapies contre le virus du Sida ou les polychimio en cancérologie. Mais même avec des combinaisons, le principe de localité est respecté. Chaque molécule vise sa cible.
En vérité, toutes les pathologies ont une origine entropique. Autrement dit un désordre informationnel dont les causes sont très diverses. L’état de santé correspond à un ordre global et coordonné dans les processus moléculaires, cellulaires et physiologiques. Cet ordre repose sur des systèmes trans-locaux d’organisation et de gestion des informations reçues et exprimées au niveau des interfaces techniques et cognitives unissant et séparant les éléments du système. La vie est un état spécial de la matière, un état qu’on doit concevoir comme hyper-organisé. En admettant que toute pathologie ait pour principe un désordre, une production d’entropie, alors, toute thérapie aura comme principe la suppression de ce désordre, de cette entropie.
La médecine mécaniste et technique vise à traiter l’entropie pathologique de l’extérieur, en la « contenant » en utilisant diverses techniques, notamment moléculaires, qui agissent localement. Une médecine alternative pourrait avoir comme stratégie la mobilisation des processus organisateur du vivant dans l’optique de faire basculer le système en l’incitant à cesser de produire l’entropie qui cause le désordre et la pathologie. Au lieu d’agir en surface avec les méthodologies mécanistes, il s’agit d’influencer l’organisme en profondeur. En jouant sur un ordre naturel du temps. Et sur la globalité des processus dont la coordination et la synergie permet le rétablissement de la santé.
Les fins connaisseurs de la science alternative du 21ème siècle savent que ces pistes « holistiques » sont en connivence avec le principe holographique qui gouverne l’univers mais en vérité, ordonne aussi la matière et les systèmes de la nature. La cosmonadologie quantique fait appel à l’holographique en proposant une vision informationnelle de l’univers. Elle propose une philosophie de la nature avec deux grands ensembles de lois, celles de la physique quantique et celles de la Gravité. Et une dialectique qui les articule, faisant que les processus quantiques créent les informations alors que la Gravité les ordonne. Il se pourrait même que la Gravité (universelle) ne soit pas une loi mais un principe universel. Quoi qu’il en soit de cette alternative sémantique et ontologique, la Gravité est ce qui ordonne le temps et l’information, dans la « matière du cosmos » mais aussi, et c’est une hypothèse audacieuse, dans la « matière vivante » (Lorsque des plaques d’eczéma apparaissent sur votre peau, c’est à cause des lois entropiques et quantiques et quand elles disparaissent, c’est grâce aux lois de la Gravité holographique !)
Qu’il s’agisse d’une dermatose ou d’une plaie ou d’autres altérations en surface, l’organisme sait mobiliser son dispositif réparateur pour recouvrer la santé après avoir « vaincu » l’entropie. Pour d’autres pathologies, comme le cancer, c’est l’entropie qui l’emporte et emporte l’organisme. Voilà pourquoi la cosmonadologie quantique peut intervenir dans la connaissance de la santé et des processus y conduisant avec comme principe la dialectique informationnelle entre l’entropie quantique et la Gravité organisatrice. Je ne ferai qu’une allusion au magnétisme qui guérit les zonas et les eczémas mais pas les cancers. A bon entendeur.
Il est temps de conclure ce propos de manière claire. Il est certain que la Nature recèle des principes de vie et de santé et que l’homme peut y accéder. La recherche issue de la cosmonadologie quantique éclaircira ce point mais dépendra de ceux qui la conduiront. Pour le reste, chacun pourra réfléchir, voire choisir, entre les techniques médicales modernes et les ressources personnelles pouvant être mobilisées dans la guérison. Les hommes usent de la médecine conventionnelle souvent parce qu’ils sont pressé de recouvrer un état des santé qui les maintien dans la course au productivisme. A méditer ! Je ne fais aucun prosélytisme, l’homme est libre de son destin et de ses choix. Je n’ai fait qu’éclairer les choses.
Lien vers la cosmonadologie quantique
http://bdugue.typepad.com/a/2014/10/la-cosmonadologie-quantique.html