RSS, et vous ?

Posons quelques jalons : tout d’abord, si vous ne comprenez pas ce qu’est un fil RSS, allez voir ici (et surtout pas là, parce que vous ressortiriez avec un mal de tête et toujours aucune idée de ce qu’est un fil RSS !)

Or donc, d’après le New York Times, vous n’utilisez pas les fils RSS. Mais, on nous promet que vous allez commencer ! Mignon.

La réalité est peut-être un petit peu plus simple. L’un des avantages souvent oublié de la lecture de sites par RSS est le repos que cela donne au cerveau. En effet, passer d’un design à un autre, d’une couleur de fond à une autre, d’une taille de typo à une autre, d’un positionnement à un autre, etc., etc., est extrêmement fatigant pour le cerveau. Lire des feeds dans un lecteur RSS qui reformate tout ça selon notre propre choix, c’est juste... le bonheur !

Seulement, cela nécessite que les éditeurs de feeds pensent à (acceptent d’) inclure l’intégralité de leurs posts dans le fil. Quoi de plus insupportable que d’être obligé de naviguer sur le site d’origine pour lire un article qu’on a choisi sur son lecteur de fil RSS ? (n’est-ce pas, J.-M. Morandini ?)

D’autre part, il faut se souvenir que beaucoup des logiciels lecteurs de feeds n’étaient jusqu’à présent que des browsers Internet améliorés. Et donc, une fois de plus, la lecture passait par l’interface graphique du site d’origine. Pouah. Fatigant et inutile.

Alors il y eut Bloglines, et maintenant la nouvelle version de Google Reader, ce dernier condamnant le premier à terme. Et là, une fois de plus, Google apporte simplicité, efficacité, et un certain look simple à souhait qui fait la part belle au contenu (voir Gmail, et Google lui-même).

Certes, le grand public ne s’intéresse pas encore peut-être aux flux RSS. Mais, à l’instar d’autres supports de médias (le DVBH, le DAB, etc.) le public s’y intéressera lorsqu’il sera séduit par les "récepteurs". Entendez par-là, par les lecteurs RSS.