Un savant fou dans un monde de fou

par Gasty
vendredi 31 octobre 2008

Nikola Tesla, nom pratiquement inconnu du public a été le personnage qui aura marqué l’histoire de l’humanité. Plusieurs de ses découvertes auront inspiré beaucoup d’auteurs, que ce soit du livre, du film de SF et de la BD. Vous souvenez-vous de ce rayon de la mort, ce savant fou entouré d’éclairs, ce diabolique qui en veut à la terre entière ?

Certaines de ses inventions ont échappé à l’entendement collectif, engendrant l’appréhension et la peur, une chape de silence s’abattra sur les réalisations de ce personnage hors du commun, il disparaîtra de la presse traditionnelle et sera peu cité par la science.

Pourtant, il sera l’initiateur du progrès dans les sciences et techniques que nous utilisons de façon quotidienne.

L’invention à laquelle vous ne pouvez pas échapper est le courant alternatif. Celui-ci aura révolutionné le transport de l’énergie sur de longues distances en permettant aux industries de disposer d’une énergie mécanique et calorique favorisant l’essor industriel.

Plus de 700 brevets seront déposés par ce découvreur. Mais nous ne retiendrons que des noms comme Edison qui à cette époque défendait son courant continu, Marconi qui va s’accaparer jusqu’à la mort de Tesla l’invention de la radio émission et Westinghouse qui après lui avoir acheté les brevets de son courant alternatif lui signera un contrat de consultant pour approvisionner les Etats-Unis. En quelque sorte, les fournisseurs des nouvelles technologies débutantes de la fin du XIXe siècle et début du XXe.

Derrière ces applications naissantes se cachait déjà notre futur. La lampe à pastille de carbone qui donnera plus tard le tube néon fonctionnant avec une source à haute fréquence, vingt fois plus brillante que l’ampoule d’Edison que nous utilisons d’ailleurs encore de nos jours. Il est amusant de remarquer qu’aujourd’hui le souhait de J. L. Borloo est de remplacer toutes les ampoules d’Edison par des lampes fluo basse consommation. Mais encore, de cette lampe à pastille et d’après les recherches que fera Tesla sur les flux d’électrons, c’est le concept du microscope électronique qui verra le jour en 1939. Et plus encore, c’est l’accélérateur de particules à haute vitesse, c’est l’accélérateur de type cyclotron et le phénomène de résonance.

Il ouvre la voie de la transmission d’énergie et de la transmission radio. A la base, la bobine tesla. Elle sert en tant que dispositif de production des hautes tensions et est toujours utilisée de nos jours. Vous en découvrirez une application dans votre poste de télévision, le bloc THT qui alimente les canons à électrons bombardant votre tube cathodique.

Le principe du radar découvert et publié en 1900. Il sera mis au point par une équipe française en 1934 selon les principes énoncés par Tesla.

Il conçoit la télé automatisation et les prémices de l’informatique, mais personne ne comprend rien de rien. Au point que dans la seconde moitié du XXe siècle des inventeurs voulant déposer leurs brevets ont la stupéfaction de s’apercevoir que tesla les avaient précédés depuis longtemps.

Nous ne connaissons de ses découvertes que les applications ayant une réalité quotidienne, ou plus exactement celle dont les retombées financières ont autorisé le développement. D’autres seront stoppées, voir détruites.

Quelles peuvent en être les raisons ? Sans entrer dans le détail, voyons un peu comment fonctionne ce monde oscillatoire.

Je prends une fréquence de 850 MHZ, fréquence utilisée pour la transmission télévisuelle (par exemple TF1, une fréquence nocive). Les ondes radio électriques se déplacent à la même vitesse que la lumière c’est-à-dire à trois cents millions de mètres/secondes. Entre chaque fréquence, l’espace sera de 300 millions de m par secondes/850 millions de fréquence par secondes = 0,35 m. La longueur séparant chaque fréquence sera de 35 cm. Elle est composée d’un champ électrique et un champ magnétique, une antenne de 35 cm sera indispensable pour un bon accord de la fréquence avec la résonance de la transmission. La puissance sera à son maximum, les radios amateurs connaissent bien le TOS (taux d’ondes stationnaire, on parle aussi d’onde de sol). Si l’antenne est mal accordée, un retour d’énergie vers l’émetteur va se produire et des dégâts en surchauffe sont à craindre. Côté réception, ce sera uniquement une perte de signal.

Un récepteur accordé sur cette longueur d’onde (850 MHZ) reçoit donc la fréquence et en restitue le contenu. Pour rappel, les grandes ondes de longueur kilométrique traversent les bâtiments contrairement aux ondes courtes qui elles se réfléchissent sur les murs et l’ionosphère selon les fréquences et l’angle de réflexion. Les puissances d’émissions varient de watts ou kilowatts en fonction du territoire à couvrir et de sa géologie.

Notez que les champs électriques, magnétiques et résonances reviendront invariablement dans tout ce qui suivra.

Toutes les fréquences ont ce principe, mais les résultats peuvent avoir des aspects différents. A savoir les ELF, VF, VLF, VHF, UHF.

Tesla avait en tête un système mondial basé sur la mise en application de ses plus importantes découvertes. Une de ses fameuses expériences avait été d’attacher un oscillateur mécanique au pilier en fonte d’un bâtiment. La succession d’oscillation par effet de résonance avait amplifié le mouvement oscillatoire au point de faire trembler le bâtiment entier provoquant la panique des résidents.

La résonance, amplification d’une oscillation mécanique ou d’une vibration harmonique (fréquence).

Avec son transformateur « tesla » capable de produire les plus hauts voltages jamais atteint en utilisant les fréquences électriques, il obtient en 1899, grâce à des fonds la construction à Colorado Springs d’une station expérimentale à une altitude de 1 800 m sur le mont Pics. Surplombée d’un mât métallique de 37 m et d’une boule de cuivre de 90 cm à son extrémité, il entreprend ses recherches à grande échelle. Il découvrira les ondes stationnaires en traquant les orages. La construction à Long Island de « Wardencliffe » sera la prochaine étape.

 Les ondes stationnaires terrestres, la terre est sensible à des vibrations électriques sur certaines fréquences susceptibles de l’exciter violement. Ayant observé que les orages semblaient se décharger selon une forme d’onde stationnaire et se basant sur la théorie des oscillations mécaniques et de la résonance, il découvre le potentiel que représentent les ondes stationnaires et la conductibilité des hautes couches de l’atmosphère pour transmettre les énergies.

Son transmetteur amplificateur utilisera la terre par excitation pour transmettre l’énergie. Il propose une démonstration de transmission d’énergie sur une petite échelle, des journalistes en relateront les faits. Il allumera 200 lampes à incandescence de 50 watts à 42 km de sa station et sans fil, uniquement par émission d’énergie. Fort de cette réussite, Tesla décide depuis son laboratoire personnel muni d’une antenne de 60 m coiffée d’un globe de cuivre d’émettre une onde électrique autour de la planète, de la capter à son retour et de l’amplifier par une succession de pulsations électriques afin de créer un cycle continu d’intensité croissante. Un peu comme le pilier en fonte du bâtiment. Les habitants du voisinage assistent à une scène apocalyptique. Tout autour du laboratoire, la pelouse devient phosphorescente et traversée d’éclairs. A 50 m au-dessus des habitations, crépite un immense arc électrique accompagné par des coups de tonnerre. La génératrice municipale d’électricité ne résiste pas à cet afflux dévastateur d’énergie. Tous les circuits fondent.

Et son système sans fil Tesla de Long Island, la construction de la gigantesque tour « Wardencliffe » pour la transmission d’énergie. 57 m de hauteur, une circonférence de 21 m et à sa base une centrale électrique. Enfin Tesla pourra démontrer qu’il est possible de transmettre l’énergie électrique à moindres frais. Lors d’une conférence, il dévoilera ses projets de transmission d’énergies sans fil et déclarera être capable de l’apporter en n’importe quel point du globe. Il fut dit que, si ce procédé venait un jour à être mis en place dans le monde, il serait « sur le point de provoquer une révolution industrielle d’une ampleur inégalée ».

Ce fut le début de la fin, les travaux de la tour ne seront pas achevés pour l’usage espéré.

 J. P. Morgan, membre de Général Electric Company pour le contrôle de la future électrification de l’Amérique, coupera les fonds à Tesla et mettra son veto à toutes aides financières, Westinghouse lui emboîte le pas. Morgan se serait exprimé ainsi « si tout le monde peut puiser de l’énergie où mettrons-nous les compteurs ? » Les puissantes énergies mises en œuvre par Tesla, ayant entre autres occasionné des dommages à la centrale électrique de Colorado Springs, contribueront à le diaboliser définitivement. Il ne pourra pas achever son travail. Toutes les installations furent détruites en 1917.

Tesla donnera une autre version sur ses relations avec J. P. Morgan.

Il dira que ses problèmes financiers étaient liés à la conjoncture mondiale et n’avait aucun rapport d’ordre commercial. Quant à la destruction de ses stations, le monde n’était pas prêt pour lui, trop en avance sur son temps et terminera sur le fait qu’un jour ces travaux l’emporteront finalement.

Ses travaux ne seront pas oubliés dans le monde des petits inventeurs (d’autres fous), mais surtout des gouvernements enclins à enfermer les fous solitaires. Ces gouvernements ayant comme à l’accoutumé des orientations guerrières. Enfin ! Soyons optimiste, la guerre nucléaire n’ayant toujours pas eu lieu, gardons à l’esprit que la menace nucléaire est toutefois omniprésente, voyez Tchernobyl. Faut-il donc à chaque fois en vendanger le pire pour en tirer la lie.

Il semblerait que 300 de ses inventions auraient été classées top secret… sans certitudes. En 1891, Tesla parle d’énergie libre, sa question était de savoir si elle était statique ou cinétique. Si elle est cinétique, l’humanité pourra, grâce à la technique, enclencher les rouages de l’énergie naturelle. Où se trouve cette énergie ? Tesla parle de l’éther. Einstein peu convaincu au début reviendra sur ses propos avec quelques nuances. Cet épisode tombera dans l’oubli de la communauté scientifique. Ce principe d’éther risquant de déraper dans les pseudo-sciences et l’ésotérisme. A mi-mots, la relativité devra s’en passer.

Les ressources financières naturelles de la Terre n’ayant pas dit leur dernier baril de dollars, il faudra vous contenter des éoliennes comme alternatives pour quelques décennies de plus avant d’autoriser d’autres énergies de grande envergure. Pour vous faire patienter, vous aurez droit au canon à particule en action sur les champs de bataille. Les erreurs de cibles, bien ennuyeux. Et HAARP, un projet dont on ne sait pas véritablement les motivations finales. Nous pouvons souhaiter que l’humanité saura s’en accommoder avec raison.

Fondé sur les découvertes scientifiques de Nikola Tesla, HAARP utilise les techniques radioélectriques afin de modifier localement l’ionosphère, par excitation via des ondes haute fréquence (HF), et ainsi d’étudier les modifications sur les communications longues distances, c’est ce qui est dit. Mais la puissance de HAARP peut provoquer des illuminations de l’ionosphère de type aurore boréale, des modifications climatiques et des champs de résonance de fortes amplitudes. Occasionnellement, quelques radioamateurs sont amenés à participer à ce projet en communiquant des rapports d’écoute lors de tests effectués sur 3.3, 3.39 et 6.99 MHz.

Tesla décédera le 7 janvier 1943, toutes ses affaires personnelles seront saisies et son laboratoire détruit par un malencontreux incendie.

Est-ce que ce monde est fou ?

Gasty


http://quanthomme.free.fr/energielibre/chercheurs/teslabio.html


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